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2005, DDEE 69 G - Adhésion du Département de Paris au Groupement d’intérêt public “Maison de l’Emploi de Paris”.


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous arrivons maintenant au projet de d�lib�ration DDEE 69 G concernant l?adh�sion du D�partement de Paris au groupement d?int�r�t public ?Maison de l?emploi � Paris?. Il y a deux oratrices inscrites : Mmes Colombe BROSSEL et Isabelle GUIROUS-MORIN.

Je donne la parole � Mme Colombe BROSSEL.

Mme Colombe BROSSEL. - Je suis confuse d?interrompre votre duo et dialogue avec Mme GUIROUS-MORIN. Je vous rassure, je serais tr�s rapide.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - J?aime la polyphonie, il n?y a pas de difficult�.

Mme Colombe BROSSEL. - Quel plaisir ! Quelques mots pour saluer ce projet de d�lib�ration et surtout la naissance du projet qui la sous-tend d?une Maison de l?emploi � Paris qui va permettre au-del� de ces implications concr�tes, puisque nous nous engageons avec l?ensemble des partenaires du G.I.P. � accompagner 3.000 demandeurs d?emploi vers le retour � l?emploi avec un objectif que nous nous donnons ambitieux mais important de 50 % de taux effectif de retour � l?emploi.

Cela va nous permettre �galement de stabiliser et renforcer les liens de partenariat qui existent � Paris en mati�re de retour � l?emploi, d?insertion, de formation entre l?ensemble des partenaires concern�s par le retour � l?emploi, bien s�r le service public de l?emploi, bien s�r des acteurs comme les acteurs de la formation, bien s�r les acteurs de l?insertion, mais �galement la Chambre de commerce, mais �galement l?ensemble des acteurs �conomiques et je crois que tout ce qui peut renforcer ces liens et concourir au retour � l?emploi des demandeurs d?emploi est une bonne chose, notamment dans le contexte �conomique qui est le n�tre et le succ�s de l?op�ration ?Paris pour l?emploi? le montrait encore la semaine derni�re. Voil�, un mot de f�licitation pour ce projet qui a �t� long � monter, mais qui va permettre au D�partement et � la Ville de Paris d?�tre une fois de plus encore tr�s mobilis�s en mati�re de la cr�ation d?activit�.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame BROSSEL.

Madame GUIROUS-MORIN, vous avez la parole.

Mme Isabelle GUIROUS-MORIN. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Je me joins, bien entendu, aux propos tenus par ma coll�gue Mme Colombe BROSSEL, il y a un instant. En effet, il s?agit de soutenir et d?approfondir toute la r�flexion et l?action autour des personnes concern�es par le retour � l?emploi, particuli�rement quand on voit les chiffres. Il est bien entendu qu?il s?agit d?agir efficacement et �nergiquement et nous l?avons d�j� prouv� une fois de plus la semaine derni�re avec le dispositif ?Paris Emploi? qui permet d?accueillir 4.500 personnes, en tout cas pour 2005, ce qui est d�j� un nombre de personnes important.

Mais il y avait quand m�me une question que je me posai, que je vous pose : j?ai vu qu?il y avait la m�me d�lib�ration au Conseil municipal, r�f�renc�e DDEE 151et je n?ai pas bien saisi le rapprochement qui a �t� �tabli entre ces deux d�lib�rations et le v?u que j?ai d�pos� demandant une dotation.

Je pose la question maintenant parce qu?il s?agit en effet, dans une des propositions qui sont faites sur l?utilisation de la dotation, d?un centre de ressources pour l?�conomie sociale et solidaire et je n?ai pas compris quel �tait le rapport direct avec une Maison de l?emploi. Voil�, je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, pr�sident, au nom de la 2e Commission. - Merci, Mesdames.

Je vais r�pondre rapidement � vos deux interventions. Comme M. Jacques BRAVO a dit ce matin que nous devions entrer dans une nouvelle logique de d�bat budg�taire - il a parl� de ce qui se fait au niveau de l?Etat en mati�re de Loi d?orientation sur la loi de finances - cette nouvelle logique, en clair, s?articule autour de : d�finir des missions, d?y affecter des moyens et ensuite de mesurer les r�sultats. Cela a l?air d?�tre de bon sens, mais ce n?est pas forc�ment une d�marche qui est traditionnelle dans le fonctionnement de l?Etat, ou m�me peut-�tre dans celui de notre D�partement ou de notre Ville.

Alors les missions sont tout � fait claires pour cette Maison de l?emploi. Les missions, et il y en a sept, c?est la lutte contre les discriminations et pour l?�galit� des chances, c?est l?acc�s � l?emploi des cadres et des jeunes dipl�m�s, c?est la cr�ation et la reprise d?entreprises et d?activit�s, c?est le domaine des services aux particuliers, c?est, Mme GUIROUS-MORIN l?a rappel� l?�conomie sociale et solidaire et le d�veloppement durable, c?est la d�couverte des m�tiers et la validation des acquis de l?exp�rience et c?est l?aide aux entreprises. Cela veut dire que cette Maison de l?emploi va servir en quelque sorte comme centre d?impulsion, comme centre de ressources pour progresser sur chacun de ces sept fronts.

Alors cette Maison de l?emploi rassemble toutes les forces qui existent sur le D�partement de Paris, qui vont constituer ensemble un groupement d?int�r�t public. Il y a l?Etat, c?est clair, qui est � l?origine de ce processus ; il y a Paris, sous ses deux dimensions - c?est ce qui explique qu?il y ait deux d�lib�rations, Madame GUIROUS-MORIN -, la Ville et le D�partement de Paris ; il y a l?Agence nationale pour l?Emploi et il y a l?A.S.S.E.D.I.C. de Paris, auxquelles il faut joindre �videmment la Chambre de commerce et d?industrie de Paris, la Chambre de m�tiers et de l?artisanat � Paris, l?Association pour la formation professionnelle des adultes et la Cit� des Sciences et de l?Industrie de Paris.

Tout le monde va donc travailler en m�me temps pour essayer de coordonner et de pousser encore plus loin la politique d?accompagnement des personnes en difficult�, comme l?a tr�s bien dit Mme BROSSEL, car le retour � l?emploi ne se fait pas, malheureusement, de fa�on spontan�e pour des personnes qui sont soit en difficult� personnelle, soit dans des cat�gories que, � tort ou � raison, les entreprises ne recrutent pas volontiers. Je pense, par exemple, aux cadres de plus de 50 ans. Et l?objectif est bien d?accompagner 3.000 personnes suppl�mentaires dont des allocataires du R.M.I. et de faire en sorte que, sur ces 3.000 personnes accompagn�es, eh bien, la moiti� reviennent � l?emploi.

Voil� ce que je voulais r�pondre aux interventions.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEE 69 G.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2005, DDEE 69 G).

Octobre 2005
Débat
Conseil général
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