retour Retour

2005, DASES 116 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer une convention attribuant une subvention d’investissement de 5.000 euros au G.I.E. “Le Fleuron” pour le financement de travaux de sécurité permettant l’amélioration de la flottabilité de la péniche “Le Fleuron” amarrée au port de Javel bas (15e) qui accueille des personnes sans domicile fixe accompagnées d’animaux.


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous arrivons � l?examen du projet de d�lib�ration DASES 116 G relatif � l?attribution d?une subvention d?investissement de 5.000 euros au groupement d?int�r�t �conomique ?Le Fleuron? pour des travaux de s�curit� sur la p�niche qui est amarr�e dans le 15eme arrondissement.

Mme Jo�lle CH�RIOUX va intervenir et Mme Myl�ne STAMBOULI apportera les �l�ments de r�ponse.

Mme Jo�lle CH�RIOUX de SOULTRAIT. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Ce projet de d�lib�ration est encore une belle illustration de l?incoh�rence et de l?injustice de la Ville en mati�re d?attribution de subvention.

Le G.I.E. ?Le Fleuron? est connu et reconnu de tous les acteurs de la lutte contre l?exclusion. Il accueille, comme vous le savez, sur une p�niche des personnes sans domicile avec leur chien. Reposant en grande partie sur le b�n�volat, la p�niche du Fleuron est un lieu unique o� la construction du lien social est une r�alit�.

Cette association s?inscrit de fa�on tout � fait satisfaisante dans les dispositions du P.D.I. dont les acteurs reconnaissent et saluent le r�le incontestable jou� par ?Le Fleuron?. C?est pourquoi je m?�tonne de la parcimonie avec laquelle vous traitez cette association. Une subvention d?investissement de 5.000 euros sur un co�t total de 70.000 euros.

C?est vraiment se moquer du monde et cela est d?ailleurs ressenti comme tel par l?association ?Le Fleuron?. Je m?�tonne d?autant plus de votre absence de g�n�rosit� qu?au m�me moment vous gratifiez de fa�on plus �quitable une autre association du 15e, le foyer de Grenelle dont l?action en mati�re sociale est tout � fait aussi reconnue. Je ne m?explique pas cette diff�rence de traitement.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, MadameCH�RIOUX. Vous voyez qu?il n?y a pas de discrimination � l?�gard du 15e.

Mme STAMBOULI a la parole pour vous r�pondre rapidement.

Mme Myl�ne STAMBOULI, vice-pr�sidente, au nom de la 6e Commission. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Nous connaissons bien la p�niche ?Le Fleuron? qui accueille, 50 hommes le soir r�partis dans 25 cabines de deux personnes dont des personnes avec chien. C?est actuellement le seul lieu d?h�bergement sur le 15e arrondissement car, nous l?avons �voqu� au pr�c�dent Conseil, le centre Duranton a ferm� suite � des d�cisions de mesures de s�curit�.

La p�niche ?Le Fleuron? a fait l?objet d?une subvention d?investissement tr�s importante du D�partement de Paris, en 1999 puisque le D�partement avait financ� 30 % des travaux qui ont permis � cette p�niche de fonctionner depuis.

Ensuite, le G.I.E. nous a demand� une subvention de plus de 35.000 euros pour am�liorer la flottabilit� de cette p�niche, pour des raisons de s�curit�, � la demande du Service de la navigation de la Seine. Lors de la derni�re visite des services de la D.A.S.S., il est apparu que le centre d?h�bergement ?Le Fleuron? avait d�j� fait r�aliser ces travaux sans attendre la r�ponse des diff�rents financeurs sollicit�s.

Ils ont pu financer ces travaux par une aide de 12.000 euros d?A.X.A. Assurances et une somme de 58.000 euros environ des ?uvres hospitali�res fran�aises de l?Ordre de Malte qui fait partie des propri�taires de cette p�niche.

L?Ordre de Malte a fait savoir au ?Fleuron? qu?il souhaitait, dans la mesure du possible, �tre rembours� de cette somme, notamment par une subvention demand�e au D�partement de Paris. Nous avons donc souhait� contribuer � ces travaux d?investissement � hauteur de 5.000 euros, mais non pas � hauteur de la globalit� des travaux de s�curit� qui ont �t� engag�s par les propri�taires de la p�niche, ce qui rel�ve de leurs obligations.

Je voudrai rappeler que les centres d?h�bergement et places d?h�bergement ne sont pas subventionn�s par le D�partement de Paris mais bien par l?Etat. C?est la D.A.S.S. Etat qui finance ces 50 places et non le D�partement.

Il s?agit d?une subvention d?investissement sur des travaux d�j� r�alis�s sur lesquels le D�partement n?a pas pu travailler en amont et pour lesquels nous avons souhait� malgr� tout qu?un geste soit apport� par cette subvention de 5.000 euros.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame STAMBOULI, pour cette clarification.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 116 G.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2005, DASES 116 G).

Octobre 2005
Débat
Conseil général
retour Retour