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2007, DLH 294 - Réalisation par la SGIM d’un programme comportant 3 logements PLUS, 3 logements PLA-I, 2 ateliers d’artistes et des locaux commerciaux situé 88, rue Didot et 1 à 7, villa Mallebay (14e). - Participation de la Ville de Paris au financement de l’opération.


M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Maintenant, chers coll�gues, nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DLH 294 concernant la r�alisation par la SGIM d?un programme comportant 3 logements PLUS, 3 logements PLA-I, 2 ateliers d?artistes et des locaux commerciaux situ� 88, rue Didot et 1 � 7, villa Mallebay (14e).

Je donne la parole � Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY, pour le groupe U.M.P.

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Merci, Monsieur le Maire.

Ce projet de d�lib�ration est pour moi l?occasion d?aborder la question des ateliers d?artistes. En effet, l?op�ration de la rue Didot et de la Villa Mallebay aurait d� commencer depuis longtemps. Un certain nombre de mes coll�gues de votre majorit� et moi-m�me avions consid�r� que votre pr�c�dent projet pour ces immeubles �taient mauvais car il supprimait purement et simplement les ateliers d?artistes de la Villa Mallebay.

Je me r�jouis que ceux-ci soient maintenant sauv�s mais regrette que vous ayez d�cid� de faire des ateliers simples alors qu?il manque tant d?ateliers-logement. Vous le savez, Monsieur le Maire, je vous ai pos� une question pour avoir des chiffres pr�cis sur les demandes d?ateliers d?artistes et sur votre politique dans ce domaine. Je crois qu?il existe un millier d?artistes qui attendent de pouvoir disposer d?un lieu digne pour vivre et pour cr�er.

Depuis sept ans que j?ai particip� de mani�re assidue � la commission d?attribution des ateliers d?artistes, j?ai pu le constater : la demande est grande, urgente, la condition des artistes est difficile � Paris et les ateliers-logement que nous avons attribu�s avait tous �t� construits ou mis en chantier sous les mandatures pr�c�dentes.

Evidemment, vous avez livr� les ateliers des Magasins G�n�raux, et d?autres projets, que nous examinons en cette presque ultime s�ance, comportent le mot atelier, que ce soit rue Ramponneau, passage Savant ou Villa des Arts. Je m?en r�jouis mais je d�plore vraiment que vous n?ayez pas pris en compte le besoin des artistes de disposer de v�ritables ateliers-logement, que ce soit pour de jeunes et prometteurs artistes parisiens, pour des artistes plus �g�s rencontrant de v�ritables difficult�s ou pour des artistes �trangers dont la pr�sence � Paris peut apporter prestige et rayonnement � notre ville.

Je regrette beaucoup cette politique malthusienne qui prive des artistes inscrits � la Maison des artistes, et demandeurs r�guliers d?ateliers logements, de locaux adapt�s � leur vie et � leur art. L?attention a �t� port�e sur les squats et sur tous les �gards que vous avez par exemple pour les squatters de la rue de Rivoli. Beaucoup d?artistes, Monsieur le Maire, ne font pas de bruit mais vivent dans des conditions m�diocres, voire dangereuses pour leur famille.

Notre ville a besoin de relancer une grande politique d?ateliers - logements afin de montrer aux artistes qu?ils ont vraiment, comme toujours, leur place � Paris.

Merci.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Avant de donner la parole � M. MANO, je tiens � pr�ciser simplement � Mme MAC� de L�PINAY que nous avons augment� de 30 % le nombre d?ateliers pour les artistes � Paris. Les chiffres sont l� pour vous le prouver et que notre ambition est de continuer dans cet �lan.

Vous savez que nous avons rachet� la Villa des arts, nous avons rachet�s Les Frigos, que les squatters dont vous parlez sont des artistes � part enti�re qui vivent en collectif, donc le terme squatter n?est peut-�tre pas totalement appropri� puisqu?ils seront dans un lieu rachet� par la Ville, donc il n?y aura plus lieu d?utiliser le terme squat.

Monsieur MANO, vous avez la parole.

M. Jean-Yves MANO, adjoint, au nom de la 8e Commission. - En compl�ment de la d�claration de M. GIRARD, cette politique que nous avons men�e de cr�ation d?ateliers offrant des lieux pour exercer leur art pour un grand nombre d?artistes, correspond � une d�cision commune qui a �t� prise avec l?ensemble des repr�sentants des collectifs d?artistes du Minist�re de la Culture � notre arriv�e aux responsabilit�s. En cela, nous avons �t� fid�les � l?orientation de l?�poque.

Je con�ois bien �videmment que la notion de logement est tr�s importante pour les artistes, comme pour tous les Parisiens, mais nous pensions primordial d?offrir un lieu de cr�ation pour leur art � l?ensemble des personnes et non pas de lier syst�matiquement la notion de logement � la notion de lieu pour exercer leur activit�.

Je pense que c?est une mesure qui permet un peu plus de fluidit� sur le long terme pour ces lieux � la disposition des artistes sur le territoire parisien.

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Vous savez tr�s bien, Monsieur MANO?

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Monsieur MANO.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 294.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DLH 294).

Décembre 2007
Débat
Conseil municipal
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