retour Retour

2007, DDEE 303 - Autorisation à M. le Maire de Paris de souscrire un avenant n° 3 à la convention publique d’aménagement et de développement économique “Vital’Quartier” mise en oeuvre par la SEMAEST.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du projet de la d�lib�ration DDEE 303 concernant une autorisation � M. le Maire de Paris de souscrire un avenant � la convention publique d?am�nagement et de d�veloppement �conomique ?Vital Quartier?.

Monsieur LEGARET, vous avez la parole.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Rapidement, Monsieur le Maire.

Il s?agit encore d?accorder une avance de tr�sorerie remboursable de 3 millions d?euros � la S.E.M.A.E.S.T. Alors l�, dans le secteur rue Saint-Denis, 1er, 2e, il y a des op�rations qui ont �t� conduites.

Je ne vous surprendrai pas en vous disant qu?il y en a beaucoup plus dans le 2e que dans le 1er. C?est bizarre mais c?est comme cela. Mais honn�tement, c?est infinit�simal. Il s?agissait l� de lutter contre la mono activit�, sex-shops et commerces de cette nature. C?est bien, mais le r�sultat dans le 1er arrondissement est compl�tement d�risoire et insignifiant.

Donc moi, je consid�re que l?id�e est en soi bonne, et je serais plut�t d?accord pour appuyer les op�rations � la S.E.M.A.E.S.T.

Quand on s?est vus avec les responsables, et on avait m�me fait un comit� de suivi conjoint avec M. BOUTAULT, vous �tes venue, Madame COHEN-SOLAL. Donc c?est tr�s bien. Mais je trouve qu?aujourd?hui, honn�tement, le bilan de cette op�ration, on en a d�battu au sein du Conseil d?arrondissement, dans le 1er arrondissement, c?est pratiquement proche de z�ro.

Je consid�re que vous devriez cr�dibiliser cette d�marche � l?�gard de tous les �lus parisiens et � l?�gard des Parisiens en disant : ?Voil� exactement le bilan arrondissement, rue par rue, de ce qui a �t� fait?, et il faudrait que cela ait une certaine pesanteur.

L�, on a l?impression que c?est un peu le tonneau des Dana�des, on continue � verser 3 millions d?euros de plus d?avance de tr�sorerie remboursable mais sans avoir le r�sultat. Voil�.

Je ne veux pas poser de question pr�cise. Je fais une suggestion, c?est que vous puissiez nous tenir beaucoup plus au courant avec vraiment des comptes rendus tr�s pr�cis des op�rations et ce sur quoi elles ont d�bouch�. Parce qu?on voit aussi la S.E.M.A.E.S.T. acqu�rir des fonds de commerce, les garder ferm�s pendant des mois et m�me des ann�es avec un rideau baiss� et rien derri�re. Donc ce n?est pas un �l�ment de vitalit�. Et cela s?appelle en plus ?Vital Quartier?. Ecoutez, comme �l�ment de vitalit�, honn�tement il y a mieux.

C?est bien sur l?id�e, je pense que les moyens sont importants, mais sur le r�sultat on est? vraiment, on reste sur notre faim.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame COHEN-SOLAL, vous avez la parole.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, au nom de la 2e Commission. - Je voulais r�pondre � M. LEGARET que la S.E.M.A.E.S.T. ne peut acheter que ce qui est � vendre et le rythme des ventes dans le 1er arrondissement est assez faible, c?est le plus faible des secteurs donc moi, je regrette que l?on n?ait pas pu acheter plus.

Je regrette surtout que les d�crets de la loi Dutreil n?aient pas pu �tre publi�s. Cela nous aurait aid�s � pr�empter des baux qui sont plus facilement achetables ou pr�emptables, si j?ose dire, dans votre quartier.

Je regrette aussi qu?� chaque fois que l?on vous a consult�, il y a eu des moments o� vous n?�tiez pas d?accord sur des achats, je crois.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Non jamais.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Mais non, mais non. On ne va pas recommencer. Attendez ! Mais arr�tez !

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Des faits av�r�s, s?il vous pla�t.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Ce n?est pas possible.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, rapporteure. - Vous le savez parfaitement, Monsieur le Maire, c?est un nombre infinit�simal de commerces qui sont mis sur le march�. Donc la Ville ne peut faire pr�empter par la S.E.M.A.E.S.T. que ce qui est achetable.

Donc aujourd?hui, nous attendons avec impatience le fait de pouvoir pr�empter des baux, ce qui nous aiderait effectivement dans des quartiers comme le v�tre. Que vous soyez tenu au courant au jour le jour quasiment est tout � fait recevable, il n?y a aucun probl�me l�-dessus. Vous savez que nous sommes tout � fait ouverts.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. D?accord.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEE 303.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DDEE 303).

Décembre 2007
Débat
Conseil municipal
retour Retour