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2007, DAC 684 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer des avenants ou des conventions relatives à l’attribution d’acomptes de subventions, au titre de 2008, à divers organismes.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DAC 684 une autorisation �

M. le Maire de Paris de signer des avenants ou des conventions relatives � l?attribution d?acomptes de subventions, au titre de 2008, � divers organismes.

Madame MAC� de L�PINAY, vous avez la parole.

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Merci, Monsieur le Maire.

Monsieur le Maire, c?est avec une certaine satisfaction que nous allons voter ce projet de d�lib�ration global qui accorde une avance de subvention � 59 institutions culturelles de la Ville.

Cela me rappelle les m�thodes r�pr�hensibles que nous employions autrefois, m�thodes qui avaient pour vertu de faire conna�tre d�s la session budg�taire aux institutions culturelles les moyens dont elles pourraient disposer pour mettre en ?uvre leur politique et �tablir leur programmation, et aussi de leur verser t�t la premi�re partie de leur subvention, tout en leur donnant le calendrier des versements suivants.

Alors, mes chers coll�gues, je me r�jouis que la date de l?�lection municipale permette que 50 % du montant de la subvention de 2007 soit vers�e d�s le premier trimestre 2008 � 59 grandes institutions culturelles de notre ville.

Cela ne r�gle pas les probl�mes qu?elles rencontrent puisqu?elles sont tardivement fix�es sur le sort que leur r�serve la Ville, qu?elles ne connaissent ni le montant de la subvention 2008 ni la date des versements ult�rieurs qui, comme chaque ann�e, arriveront tard.

Je veux citer quelques exemples � l?appui de ce que je dis.

La semaine derni�re, le pr�sident du Ch�telet a d� retirer l?�tude et l?adoption du budget pr�visionnel 2008 de l?ordre du jour du conseil d?administration � la demande de la Direction des affaires culturelles. Comment voulez-vous que le directeur puisse �laborer sa programmation, signer des contrats, engager des artistes, s?il ne conna�t pas, le 14 d�cembre, le montant de la subvention de la Ville et s?il ne peut pas �laborer librement son budget ?

Autre r�flexion, mes chers coll�gues : le versement tardif des subventions produit des effets n�fastes et absurdes. C?est ainsi, par exemple, que le th��tre Silvia Monfort a d� acquitter la somme de 13.000 euros pour payer des agios � sa banque ! Le retard du vote de notre subvention pour ce th��tre municipal l?a mis en grande difficult�. Trouvez-vous heureux que 13.000 euros d?argent public aille quasi directement abonder le b�n�fice d?une banque ?

Enfin, et compte tenu de l?heure tardive, je n?aborderai qu?un autre exemple.

Nous sommes, mes chers coll�gues, tous alert�s par la situation tr�s difficile du th��tre de la Bastille. Le Groupe socialiste a d?ailleurs �mis un v?u que nous avons examin� tout � l?heure concernant sa subvention 2008. N?aurait-il pas �t� plus op�rant que le projet de d�lib�ration d?aujourd?hui soit un peu plus �labor� et qu?il puisse prendre en compte les difficult�s particuli�res de tel ou tel th��tre ? Et, pour ce qui concerne le th��tre de la Bastille, qu?elle accorde � la S.A.R.L. La Manufacture une subvention de 260.000 euros, augment�e des 150.000 euros r�clam�s par M. BLOCHE ? Cela aurait �t� un vrai signe de l?int�r�t que nous portons � ce th��tre, si important pour notre ville, autrement que par un vote improvis� d?une somme trouv�e comme par miracle dans la hotte du P�re No�l par M. GIRARD !

Ces trois exemples soulignent que le projet de d�lib�ration balai que nous allons voter permettra aux institutions de commencer l?ann�e 2008 mais qu?il ne r�soudra pas les difficult�s qu?elles rencontrent, du fait de l?incertitude des moyens que leur octroie la Ville, du montant trop faible des subventions ou de leur vote tardif. Je ne peux que souhaiter que la Direction des affaires culturelles fasse diligence pour que les dossiers soient pr�ts le plus rapidement possible et au plus tard d�s le d�but de la prochaine mandature, pour que toutes ces grandes institutions, actrices principales de la politique culturelles de la Ville, aient les moyens n�cessaires � leur bon fonctionnement et qu?ainsi se manifeste la consid�ration que notre collectivit� porte � leur travail. Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur GIRARD, vous avez la parole.

M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Autrefois, franchement, c?�tait sur ligne, comme vous disiez, et rien ne passait en Conseil de Paris. Cela passait comme cela, c?�tait technique, il n?y avait aucun d�bat sur les subventions.

Au moins, aujourd?hui, c?est peut-�tre fastidieux mais les dossiers sont �tudi�s. Excusez-moi, quand on attribue de l?argent public, cela m�rite �tude, explications et instructions. Les Parisiens savent comment leur argent est utilis�, pour o� et pour quoi.

Je vous propose maintenant d?adopter une mesure qui va permettre d?assurer aux principaux partenaires culturels de la Ville de Paris le versement d?un acompte repr�sentant 50 % de la subvention per�ue en 2007. C?est une excellente proposition. Je me r�jouis que nous l?adoptions. J?esp�re que nous l?adopterons.

Je vous signale que vos camarades U.M.P. � l?Assembl�e nationale, quand il s?agit de voter les cr�dits des h�pitaux, c?est en avril que cela se passe !

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. D?ailleurs, je ne comprends pas, Madame MAC� de L�PINAY, vous reprochez � la Ville le fait...

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Je ne reproche rien du tout !

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Laissez-moi parler !

J?ai �cout� votre intervention.

D?un c�t�, vous dites : ?c?est scandaleux, le th��tre Silvia Monfort a pay� 13.000 euros d?agios? et, par ailleurs, vous nous reprochez de donner un acompte. Il y a une l�g�re contradiction.

Mais l?heure est tardive !

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Non, Monsieur le Maire, je ne reproche pas, je me r�jouis au contraire que l?on verse ces acomptes, mais je veux dire que, ces derni�res ann�es, avec les m�thodes extr�mement technocratiques et coinc�es que vous aviez, vous mettiez en grande difficult� les associations culturelles.

J?ajoute que ce n?est pas parce qu?on leur verse 50 % maintenant qu?elles vont se sentir mieux. Si le compl�ment de subvention arrive tr�s tardivement, elles ne seront pas tr�s � l?aise.

Par ailleurs, je veux dire aussi qu?elles ne connaissent pas les moyens dont elles vont disposer pour l?ann�e, ce qui n?est pas non plus de la tr�s bonne politique.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je pense que ce n?est pas l?objectif. Nous avons trouv� une solution, qui n?est pas mal, je trouve !

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 684.

Qui est pour ?

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - C?est vraiment un projet de d�lib�ration du m�me genre que celui que nous votions.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DAC 684).

Décembre 2007
Débat
Conseil municipal
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