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M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DLH 187 concernant la r�alisation par la SEM ?PariSeine? des programmes de construction de 31 logements sociaux comportant : 8 logements PLUS, 4 logement PLA-I et 4 logement PLS situ�s 139, rue Castagnary dans le 15e, 6 logements PLUS, 2 logement PLA-I et 2 logements PLS situ�s 131 rue Castagnary dans le 15e, 5 logements PLUS situ�s 132 rue Castagnary dans le 15e.

Je donne la parole � M. GOUJON.

M. Philippe GOUJON. - Ce projet de d�lib�ration va me permettre de poser un certain nombre de questions sur la r�habilitation et les op�rations de construction dans ce secteur, qui ne sont pas conduites avec la rapidit� et l?efficacit� suffisantes, m�me si c?est tr�s difficile. Je sais que c?est un secteur difficile.

Comme vous le savez, plusieurs immeubles et maisons sont toujours mur�s, certaines emprises toujours en friche, ce qui �videmment ne manque pas de g�n�rer de nombreuses nuisances pour les commer�ants et les riverains. Il est vrai, sur la partie de la rue Castagnary qui longe les voies S.N.C.F. de Montparnasse et qui relie la Petite ceinture ferroviaire � la rue de Vouill�, que plusieurs projets municipaux portant sur la construction de logements ou leur mise � disposition demeurent fig�s ou font l?objet de retards importants aujourd?hui.

Ainsi, par exemple, � l?angle Vouill�-Castagnary, il y a un restaurant qui tente de survivre dans la plus extr�me difficult�, entre deux immeubles municipaux vides et d�grad�s.

70, rue de Vouill�, nous avons un immeuble toujours mur� depuis des ann�es, alors qu?en 2005, vous nous annonciez une mise � disposition de ces locaux � une association.

Au 39, rue Castagnary, un immeuble de quatre �tages, propri�t� de la Ville est mur� depuis 2004.

Se succ�dent ensuite, jusqu?au 49, une s�rie de parcelles en d�sh�rence, avec un local commercial d�saffect�, un immeuble de logements enti�rement vid� de ses habitants.

Au 72, c?est-�-dire la parcelle situ�e en face d?une grande poissonnerie, qui est sur une emprise R.F.F. - et dont R.F.F. d?ailleurs envisage de vendre le terrain -, on nous avait annonc� en 2004 la r�alisation d?un programme de construction de 10 logements � cette adresse, livrables fin 2005. Aujourd?hui, la parcelle est toujours vide, alors qu?un permis de construire a �t� d�livr� en novembre 2001.

Concernant le secteur qui nous occupe aujourd?hui, qui va du 131 au 141, nous sommes l� sur des emprises adoss�es � la petite ceinture o� il faut bien reconna�tre que les maisons mur�es succ�dent aux terrains vagues, quasiment jusqu?au th��tre Silvia Monfort, qui est pourtant le grand th��tre du 15e arrondissement.

En septembre 2004, vous nous annonciez sur une partie du site la r�alisation de logements sociaux, d?une cr�che et d?une halte-garderie, avec un d�marrage du chantier � l?�t� 2005 ; aujourd?hui, nous y sommes enfin !

Nous serions heureux �galement de disposer, en tant qu?�lus d?arrondissement, d?une information actualis�e sur les projets, les r�alisations devant voir le jour dans les secteurs que je viens d?�voquer, puisque les habitants qui r�sident sur ce secteur sont �videmment demandeurs d?information, leurs conditions de vie n?�tant pas des meilleures ! Il y a aussi des probl�mes de squat.

Il y a donc beaucoup de retard, m�me si nous sommes dans un secteur difficile ; je comprends que ce n?est pas ais�.

Quel est le nouveau de calendrier de r�alisation de chacune des op�rations ? C?est l� ma question.

Quelles sont les intentions de la Ville pour am�nager les terrains qui bordent les voies S.N.C.F. et qui jouxtent les cuves de la C.P.C.U. ?

S?agit-il de la cr�ation d?espaces verts, comme on a pu en entendre parler ?

Et la r�novation du square Castagnary ?Jacques Baudry? est-elle toujours envisag�e ?

Voil� les diff�rentes questions que je voulais poser sur ce secteur difficile de notre arrondissement. Merci.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Madame Dominique BAUD, pour le groupe GALY-DEJEAN des Non-inscrits ?

Mme Dominique BAUD. - Pour le groupe des non-inscrits, Monsieur !

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Je dis ce que je veux !

Mme Dominique BAUD. - Oh non !

Ce projet de d�lib�ration a trait � la r�alisation de programmes de construction de 31 logements sociaux rue Castagnary.

Je le voterai, bien s�r.

Pour autant, il me conduit � un certain nombre de commentaires et de regrets que je dois n�cessairement exprimer � nouveau.

Associ� � un programme de construction d?une structure mixte de petite enfance, avec une cr�che familiale de 70 berceaux et une halte-garderie de 25 places, ce programme devrait �tre majoritairement tourn� vers de grands logements familiaux. Or, 14 d?entre eux seront de moins de 70 m�tres carr�s, soit presque la moiti� du programme. 13 appartements seront d?une superficie de 77 � 87 m�tres carr�s, 4 seulement atteindront environ 100 m�tres carr�s. Il n?y a pas l� de quoi loger des familles de trois enfants ou plus qui, pourtant, sont nombreuses dans notre arrondissement.

De m�me, il est tout � fait regrettable qu?il n?y ait pas davantage, notamment dans ce programme mais aussi dans beaucoup d?autres au sein de l?arrondissement et dans Paris, de logements dits interm�diaires, cela, alors m�me que Mme HIDALGO reconnaissait r�cemment que ?77 % de la population parisienne justifiait de l?obtention d?un logement social ou dit social?.

Il me semble que certaines familles sont ainsi tout particuli�rement oubli�es et l?auront �t� tout au long de la mandature. Elles continuent donc � partir en banlieue et ces d�parts auront dans l?avenir de vraies incidences �conomiques auxquelles il est primordial de r�agir dans les meilleurs d�lais.

Je vous remercie.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

M. MANO a la parole pour vous r�pondre.

M. Jean-Yves MANO, adjoint, au nom de la 8e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.

Sur le secteur Castagnary, l?entreprise locale de r�habilitation a d�marr� en 1988. De 1988 � 1996, la Ville, selon ses m�thodes de l?�poque, achetaient avec parcimonie un lot par-ci, un lot par-l�, ce qui fait que nous avons un secteur du 15e arrondissement qui a �t� laiss� � l?abandon, il faut bien le reconna�tre.

M. Philippe GOUJON. - Il ne faut pas exag�rer !

M. Jean-Yves MANO, adjoint, rapporteur. - Vous semblez regretter, Monsieur GOUJON, que les choses n?aillent pas assez vite ! Et je vous rappelle simplement un peu d?histoire.

En d�finitive, ce qu?on a v�cu � Castagnary, on l?a v�cu dans tellement de lieux de Paris, 18e, 19e et 20e arrondissements, qui ont �t� le fer de lance de l?insalubrit� parisienne ! Voil�, c?est un secteur insalubre que vous n?avez pas su traiter en son temps, Monsieur GOUJON.

M. Philippe GOUJON. - Tout de m�me !

M. Jean-Yves MANO, adjoint, rapporteur. - M. GALY-DEJEAN, maire actuel, est d?ailleurs tr�s inform� de tous nos projets, alors que vous �tes en train de dire : que se passe-t-il ?

Justement, ce projet de d�lib�ration montre que l?on fait trois immeubles.

Mais je reconnais que vous aviez fait un immeuble de votre temps, un immeuble de logements interm�diaires. Le reste �tait en attente. C?�tait aussi votre strat�gie de d�velopper un certain type de logement et d?urbanisme.

Tout simplement, trois immeubles, avec de la diversit� dans les logements. Oui, de la diversit� sociale, avec des appartements qui font jusqu?� 100 m�tres carr�s, mais peut-�tre que Mme BAUD imagine que tous les Parisiens vivent dans de grands logements.

Je vous rappelle, Madame BAUD, que 45 % des logements sont des deux-pi�ces et moins � Paris. Alors, certes, nous construisons, nous, 35 % de logements neufs F4 ou F5, destin�s aux familles, puisque, effectivement, c?est un manque notable sur le territoire parisien, mais notre programmation est l� pour rattraper un certain nombre de retards.

En ce qui concerne l?immeuble 39-41 rue Vouill�, donc � l?angle de ce secteur, il y a une probl�matique li�e � la pr�sence de cuves appartenant � la C.P.C.U., qui bloquent toute �volution du patrimoine pour des raisons de s�curit� �videntes tant que la C.P.C.U. n?aura pas enlev� ses cuves de ce secteur nous ne pourrons pas faire �voluer les choses en mati�re d?habitat. Mais soyez rassur�s, tout ce secteur va bouger gr�ce � l?action d�termin�e de la S.E.M. ?PariSeine?.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 187.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DLH 187).

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