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Vœu relatif à la mise en liquidation judiciaire du Centre d'Information sur les Droits des Femmes parisien (CIDF 75).



D�lib�ration affich�e � l'H�tel-de-Ville
et transmise au repr�sentant de l'Etat le 14 octobre 2004.
Re�ue par le repr�sentant de l'Etat le 14 octobre 2004.

Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil municipal,
C'est avec consternation que nous avons appris au cours de l'�t� la mise en liquidation judiciaire et la cessation d'activit� du Centre d'Information sur les Droits des Femmes parisien. Faut-il rappeler l'importance des actions men�es par l'�quipe du CIDF : conseils juridiques, aide � l'insertion �conomique, soutien et conseils lors de situation de violences conjugales... Au moment o�, on le sait, les femmes sont toujours les premi�res � payer un lourd tribu lors de mauvaise conjoncture �conomique avec un taux de ch�mage important, une pr�carit� de l'emploi plus importante cette structure efficace et de proximit� �tait une n�cessit� pour les Parisiennes.
Consternation car si cette structure cesse son activit�, ce n'est pas faute de Parisiennes int�ress�es puisqu'elles sont 8.000 � avoir �t� re�ues en 2003 par l'�quipe du CIDF, mais par faute de moyens financiers. L� encore nous ne pouvons que d�plorer le d�sengagement de l'Etat comme pour la Maison des Femmes et sur d'autres sujets cruciaux dont nous avons d�j� eu l'occasion de d�battre au cours de nos s�ances.
Il aurait suffit que, comme la Ville de Paris l'a fait, l'Etat verse � temps la subvention pour laquelle il s'�tait engag� pour que le CIDF puisse poursuivre son activit�. Alors que le gouvernement s'exprime fortement avec la Loi de Coh�sion Sociale sur l'�galit� des chances, nous voyons une fois de plus que les paroles ne sont pas suivies de faits concrets. Comment assurer � des enfants une �galit� des chances si leur m�re en situation de violences conjugales n'est pas soutenue pour oser d�poser plainte, ou si elle n'est pas aid�e pour retrouver un emploi ? Les �tudes datant de quelques jours prouvent encore avec l'exemple de la "pilule du lendemain" qu'il ne suffit pas de paroles pour changer les faits, mais bel et bien d'une action de terrain au quotidien. Une structure comme le CIDF allait dans ce sens.
L'implication de la Ville de Paris est et restera totale dans la d�fense du droit des Parisiennes, mais la Ville ne peut tout assumer seule et l'Etat doit assumer ses responsabilit�s. C'est pourquoi, sur proposition de Corine BARLIS, et des �lus du groupe socialiste et radical de gauche,

Emet le v?u :

Que le Maire de Paris saisisse le gouvernement afin qu'il pr�voie d�s maintenant les moyens financiers de cr�er une nouvelle structure de proximit� d�di�e aux Droits des Femmes � Paris.

Septembre 2004
Déliberation
2004 V. 180
Conseil municipal
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