retour Retour

2008, Vœu déposé par Mme Roxane DECORTE et les élus du groupe U.M.P.P.A. au Maire de Paris relatif au lancement d'une campagne parisienne de sensibilisation du grand public à la défibrillation automatique et à l'installation de défibrillateurs dans tous les lieux recevant du public dépendant de la Maire de Paris : mairies d'arrondissement, écoles, stades, gymnase, musées…


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons maintenant � la proposition de v?u r�f�renc�e n� 11 G dans le fascicule, relative � l'installation de d�fibrillateurs, qui va �tre expos�e par Mme DECORTE. M. LE GUEN lui r�pondra.

La parole est � Mme DECORTE.

Mme Roxane DECORTE. - Mes chers coll�gues, chaque ann�e, pr�s de 40.000 personnes meurent d'un arr�t cardiaque soudain, faute d'une intervention imm�diate, soit dans les cinq minutes.

Selon le directeur du Samu de Paris, on pourrait sauver chaque ann�e plus d'un millier de personnes si les d�fibrillateurs �taient largement disponibles en France comme ils le sont aux Etats-Unis. On peut r�duire le nombre de morts, mais aussi le risque de s�quelles graves.

Ces appareils, qui co�tent environ 1.500 euros, sont d?un emploi tr�s simple gr�ce � des commandes vocales qui dictent le mode d'emploi.

Le taux de survie des victimes d'un arr�t cardiorespiratoire est estim� � 3 % en France contre 20 % pour la ville am�ricaine de Seattle o� les d�fibrillateurs sont � la disposition du grand public sur la voie publique et leur densit� similaire � celle des extincteurs contre les incendies.

L?id�e de ce v?u est que Paris ait un temps d?avance. Aujourd'hui, si vous interrogez les diff�rentes directions, que ce soit pour les mus�es parisiens, pour les stades, pour les gymnases, pour les �coles, ils ne sont pas syst�matiquement �quip�s.

L'id�e serait que la Ville lance une grande campagne parisienne de sensibilisation � la d�fibrillation automatique et � l?installation de d�fibrillateurs dans tous les lieux recevant du public d�pendant de la Mairie de Paris (�coles, stades, gymnases, mus�es), mais aussi sur la voie publique.

Je vous remercie de votre attention et de votre r�ponse.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame DECORTE.

M. LE GUEN va vous r�pondre et nous donner l'avis de l'Ex�cutif sur le v?u n� 11 G.

M. Jean-Marie LE GUEN. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

J'ai vraiment le sentiment, � travers ce v?u, d'entendre des choses qui ont d�j� �t� propos�es et mises en ?uvre en grande partie par la Ville de Paris. On peut �videmment toujours faire plus, mais je confirme tout � fait l'analyse qui est la v�tre, la Ville de Paris, de ce point de vue, a maintenant depuis plusieurs mois mis en ?uvre ce programme de d�fibrillateurs qui est en train de se d�ployer dans les �quipements municipaux.

Nous avons aussi, avec les probl�mes qui se posent, puisqu'il faudrait �videmment sortir des aires parisiennes, qui d�pendent de la Municipalit� parisienne?

Je suis en contact avec le Pr�sident de "Paris Habitat" pour essayer de voir si dans les grandes tours et dans les grands immeubles parisiens, nous avions la possibilit� aussi, au-del� des �quipements publics, de pouvoir introduire ce type de syst�me.

Tr�s sinc�rement, ce v?u va dans le sens d�j� affirm� de notre politique. Je vous demanderai donc de le retirer, parce que je n'en vois pas v�ritablement l'utilit�, tout particuli�rement aujourd'hui.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Madame DECORTE, retirez-vous votre v?u apr�s ces explications tr�s compl�tes ?

Mme Roxane DECORTE. - Non, mais l'id�e est d'aller plus loin.

Je pense que Paris peut vraiment avoir un temps d'avance et �tre pionnier sur cette question, donc je maintiens le v?u.

M. Jean-Marie LE GUEN. - Un petit souci politicien m'am�ne � dire que si vous ne retirez pas le v?u, on ne pourra pas le voter.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Monsieur LE GUEN, le v?u est maintenu ; quel est l?avis de l'Ex�cutif ?

M. Jean-Marie LE GUEN. - Un v?u inutile ne doit pas �tre forc�ment adopt�, Monsieur le Pr�sident !

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe U.M.P.P.A. assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est rejet�e.

Décembre 2008
Débat
Conseil général
retour Retour