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47 - QOC 97-87 Question de M. Lionel ASSOUAD à M. le Préfet de police au sujet de l'explosion qui s'est produite à la Cité universitaire (14e).



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La derni�re question du groupe " Rassemblement pour Paris ", pos�e par M. Lionel ASSOUAD, concerne l'explosion qui a eu lieu � la Cit� universitaire.
Elle est ainsi libell�e :
" Dans la matin�e du lundi 3 f�vrier, une explosion d'origine criminelle s'est produite au pavillon des Etats-Unis � la Cit� universitaire de Paris (14e).
L'engin explosif, une petite bonbonne de gaz de la taille d'un extincteur (selon les sources polici�res) n'a heureusement fait aucune victime.
M. Lionel ASSOUAD s'est rendu sur place d�s l'annonce de cet attentat et a pu constater que les d�g�ts, sans �tre consid�rables, sont loin d'�tre mineurs.
L'inqui�tude est grande parmi les �tudiants r�sidant � la Cit� universitaire et les habitants de ce quartier.
Aussi, M. Lionel ASSOUAD demande-t-il � M. le Pr�fet de police de bien vouloir lui communiquer les conclusions d�gag�es de l'analyse de l'engin et de lui faire le point sur les r�sultats de l'enqu�te ".
La parole est � M. le Repr�sentant du Pr�fet de police.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Le lundi 3 f�vrier 1997, les services de police ont �t� amen�s � intervenir � la Cit� universitaire internationale de Paris, � la suite d'une explosion devant le pavillon des Etats-Unis.
Cette explosion a d�truit la porte d'entr�e et bris� plusieurs vitres du b�timent. Elle a �galement endommag� trois v�hicules stationn�s � proximit�, mais n'a fait aucun bless�.
Une enqu�te a �t� aussit�t ouverte par la Brigade criminelle et les �l�ments mat�riels recueillis sur place ont �t� remis au Laboratoire central de la Pr�fecture de police, aux fins d'analyse.
L'engin utilis� �tait constitu� d'un r�cipient m�tallique contenant une composition pyrotechnique mise � feu par une m�che lente.
A ce jour, l'attentat n'a pas �t� revendiqu�.
Telles sont les informations que je suis en mesure de vous communiquer sur cette affaire, couverte par le secret de l'instruction en cours.

Mars 1997
Débat
Conseil municipal
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