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Vœu relatif au baptême républicain.



D�lib�ration affich�e � l'H�tel-de-Ville
et transmise au repr�sentant de l'Etat le 10 juin 2004.
Re�ue par le repr�sentant de l'Etat le 10 juin 2004.

Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil municipal,
Historiquement, la notion de bapt�me r�publicain remonte au d�cret du 20 prairial, an II (8 juin 1794) au moment o� les municipalit�s devenaient seules habilit�es � �tablir les actes de l'�tat civil. Tomb�e en d�su�tude, cette c�r�monie est r�apparue dans les ann�es 70 pour prendre son essor actuellement.
Bien que le bapt�me r�publicain n'ait aucune valeur juridique car il n'est pr�vu par aucun texte l�gislatif, bien que les maires ne soient ni tenus de le c�l�brer, ni autoris�s � l'inscrire sur les registres de l'�tat civil, il est tout de m�me pratiqu� dans la ville de Paris par 13 mairies d'arrondissement.
Si l'engagement que prennent les parrains et marraines de suppl�er les parents en cas de d�faillance ou de disparition n'a pas de r�elle valeur juridique, elle a une valeur morale importante qui ne peut pas s'inscrire que dans une tradition orale : il serait opportun que le principal concern� � l'�ge adulte puisse retrouver la trace de cet �v�nement !
Consid�rant que les parents permettent � l'enfant d'entrer dans la communaut� r�publicaine et le font adh�rer de mani�re symbolique aux valeurs r�publicaines ;
Consid�rant que les parents prennent en consid�ration la libert� individuelle et n'empi�tent pas sur la construction identitaire de tout �tre humain, puisqu'ils n'imposent pas de religion � leur enfant ;
Consid�rant que cet engagement la�que est une r�ponse � la mont�e des intol�rances et des int�grismes ;
Consid�rant que cette d�marche est civique ;
Il serait l�gitime que les bapt�mes r�publicains soient davantage reconnus et inscrits dans un registre.
Sur proposition de Violette BARANDA et du groupe des �lu-e-s Verts,

Emet le v?u :

Que des parrainages civils soient propos�s aux Parisiens dans les vingt arrondissements et inscrits dans un registre sp�cifique.

Mai 2004
Déliberation
2004 V. 91
Conseil municipal
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