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20 - 1996, DASCO 81 - Autorisation à M. le Maire de Paris de souscrire un avenant n° 2 à la convention de mandat de maîtrise d'ouvrage signée avec la R.I.V.P. pour la réalisation d'une école polyvalente de 12 classes, d'une place de stationnement, d'une aire de livraison et d'un logement de gardien intégrés à un ensemble de logements dans l'îlot T1/A4 de la Z.A.C. " Paris-Rive gauche " (13e).



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Mes chers coll�gues, nous allons passer aux affaires de la 4e Commission et nous allons commencer avec l'accord des rapporteurs par la partie de la 4e Commission, qui est pr�sid�e par M. Claude GOASGUEN.
Nous allons donc donner la parole tout d'abord � Mme SCHNEITER qui est inscrite sur le dossier DASCO 81 qui concerne un mandat de ma�trise d'ouvrage sign� avec la R.I.V.P pour la r�alisation d'une �cole polyvalente de 12 classes et un certain nombre d'�quipements dans la Z.A.C. " Paris-Rive gauche ".
Mme Laure SCHNEITER. - Monsieur le Maire, je vais r�p�ter bri�vement ce que j'ai d�j� dit le 24 juin 1996.
Ce nouveau parti pris de b�tir une �cole int�gr�e � un ensemble de logements n'est pas souhaitable. La cour de r�cr�ation va se trouver enferm�e au milieu d'immeubles, ce qui est, a priori, dangereux pour les enfants, car des objets peuvent tomber des fen�tres et provoquer des accidents.
Allez-vous grillager la cour ? Je n'ai pas encore eu de r�ponse � cette question. C'est la nouvelle mode pour les �coles en ce moment � Paris que de grillager les �coles.
Vous dites vouloir d�velopper un urbanisme � taille humaine, mais vous programmez des logements en bordure des voies ferr�es ou du p�riph�rique et des �coles au pied d'immeubles. Jamais � Paris, jusqu'� ces derni�res ann�es, jamais une �cole n'a �t� construite autrement que sur un terrain isol�, avec des cours, des arbres et rien d'autre autour, parce qu'il ne venait pas � l'esprit des �lus de construire des �coles sans un peu d'espace, d'air, de soleil.
Une �cole, c'est un endroit o� les enfants vivent toute la journ�e des ann�es enti�res de leur vie. C'est le moins que l'on puisse leur offrir ! Vous allez peut-�tre me r�pondre que de l'autre c�t� de la rue Balanchine, il y a un espace vert qui vous exon�re d'une cour plus grande ou mieux situ�e... comme si les enfants de l'�cole allaient, � chaque r�cr�ation, traverser la rue pour jouer dans un jardin public !
D'autre part, j'aimerais savoir quels ouvrages ont �t� d�couverts � la suite des fouilles arch�ologiques et des travaux effectu�s sur ce terrain ?
Enfin vous nous dites que la date de livraison de l'�cole, suite � la r�alisation de ces fouilles arch�ologiques a �t� report�e � d�cembre 1997. Cela veut-il dire que les enfants qui � l'heure actuelle sont ramass�s par des cars et r�partis dans des classes provisoires, ne pourront int�grer cette �cole qu'� la rentr�e 1998 ou bien effectuerez-vous leur transfert pendant toute l'ann�e scolaire ?
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - M. GOASGUEN pour r�pondre � Mme SCHNEITER.
M. Claude GOASGUEN, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Merci, Madame SCHNEITER. Sur la premi�re partie de votre intervention, effectivement la suggestion de ne pas ins�rer les cours d'�cole au sein de grands ensembles a souvent �t� avanc�e.
Malheureusement, quelquefois, on a beau avoir des visions architecturales, il est tr�s difficile de les r�aliser et la gestion de l'espace �chappe souvent aux architectes sinon aux urbanistes.
En ce qui concerne cette �cole dont vous nous aviez parl�, j'ai effectivement, h�las, quelques pr�occupations concernant les d�lais de livraison. Nous avons subi quelques d�boires dus � des fouilles arch�ologiques. Cela arrive de temps en temps � Paris. On ne peut pas reprocher � Paris d'�tre une ville avec un pass� et de d�couvrir des cuves dans le sous-sol de la future �cole ! Cette �cole ne sera vraisemblablement mise en service qu'� la rentr�e de janvier 1998.
C'est pour nous tr�s g�nant, mais je voudrais imm�diatement relativiser, dans vos propos, ce qu'on pourrait sous-entendre.
Cette �cole polyvalente est une �cole de douze classes, quatre maternelles et huit �l�mentaires, mais c'est une �cole qui prendra sa pleine dimension en fonction, bien entendu, des gens qui viendront habiter dans les immeubles dont vous parliez tout � l'heure et peut-�tre d'une proximit� excessive.
Pour la rentr�e fin 1997, il est pr�vu pour le moment trois ou quatre classes, c'est-�-dire simplement le tiers de cette �cole.
Nous sommes en train d'�tudier les possibilit�s de mesures transitoires entre septembre 1997 et janvier 1998. Nous n'avons pas encore fait notre choix. Plusieurs possibilit�s seront offertes, et je souhaite personnellement d'ailleurs pouvoir en discuter, bien avant la rentr�e, et donc au moment o� se livreront les logements, dans la plupart des cas vers le mois d'avril ou mai, avec les parents d'�l�ves eux-m�mes, pour voir quelle est la meilleure des solutions transitoires � mettre en place dans le cadre de cette �cole de la Z.A.C. " Rive Gauche ".
J'entends bien que les formules propos�es ne seront pas compl�tement satisfaisantes, mais il arrive qu'en mati�re de construction, et notamment � Paris ou dans certaines villes qui ont un pass� qui impose des pr�cautions de construction, nous ayons de semblables difficult�s.
Voil� pour votre r�ponse, Madame SCHNEITER.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur GOASGUEN.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASCO 81.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, Mme SCHNEITER s'�tant abstenue. (1996, DASCO 81).

Mars 1997
Débat
Conseil municipal
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