M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous commen�ons nos travaux par les questions orales des groupes " Paris-Libert�s " et " Rassemblement pour Paris ". Je vous donne lecture de la premi�re d'entre elles :
" Des plaintes de plus en plus nombreuses �manent de personnes victimes, soit de tentatives d'intimidation, soit de bousculades, soit de menaces verbales, lors des retraits op�r�s aupr�s des distributeurs automatiques de billets, notamment dans le secteur de la porte de Saint-Cloud (16e).
Est-il possible, dans le cadre des rondes qu'elle effectue, que la Police nationale accorde � ces points une particuli�re attention ? "
La parole est � M. le Repr�sentant du Pr�fet de police.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - En raison de son caract�re r�sidentiel, le 16e arrondissement est effectivement un terrain d'action privil�gi� pour les voleurs agissant au pr�judice d'utilisateurs de distributeurs automatiques de billets.
Il s'agit le plus souvent de vols par ruse, manipulations diverses ou intimidation.
Le nombre de vols avec violences reste, heureusement, tr�s limit�.
Pour apporter une r�ponse adapt�e � cette forme de d�linquance, la 1�re division de Police judiciaire, territorialement comp�tente, a cr�� en 1994 une unit� sp�cialis�e dans la r�pression de ce type d'infractions et des vols dits " � la fausse qualit� ".
Les fonctionnaires de ce groupe assurent des missions de surveillance, regroupent et exploitent les informations portant sur le mode op�ratoire et le signalement de leurs auteurs pour les faits commis sur les 8e, 16e et 17e arrondissements.
Au cours de l'ann�e 1996, pour ces trois arrondissements, cette unit� de Police judiciaire a �t� appel�e � instruire 255 affaires de cette nature, dont 79 sur le 16e arrondissement. Les synth�ses r�alis�es ont ainsi permis d'appr�hender 8 malfaiteurs.
L'action de ce groupe sera poursuivie, voire renforc�e en fonction des r�alit�s constat�es sur le terrain.
De m�me, la surveillance des distributeurs automatiques de billets fait l'objet d'une attention toute particuli�re de la part des �lotiers et des brigades anti-criminalit� de la S�curit� publique.
A cet �gard, M. le Pr�fet n'a pas manqu� de donner les instructions n�cessaires pour que les surveillances et les contr�les soient accentu�s dans le secteur de la porte de Saint-Cloud, ainsi que vous en avez exprim� le souhait.