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76 - QOC 97-102 Question de Mme Olga TROSTIANSKY et des membres du groupe socialiste et apparentés à M. le Maire de Paris sur le suivi médical des enfants dans les crèches parisiennes.



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La question suivante de Mme Olga TROSTIANSKY � M. le Maire de Paris est relative au suivi m�dical des enfants dans les cr�ches parisiennes.
Elle est ainsi r�dig�e :
" Des parents d'enfants accueillis en cr�che interpellent Mme Olga TROSTIANSKY et les membres du groupe socialiste et apparent�s sur le suivi m�dical de leurs enfants dans les cr�ches.
En effet, en cas d'absence du m�decin, aucun remplacement n'est assur�.
Pourtant, chaque cr�che doit b�n�ficier du concours d'un m�decin pour examiner r�guli�rement tous les enfants ; le m�decin doit, en outre, �tre disponible pour s'entretenir avec la directrice et les autres membres du personnel en contact avec les enfants ainsi que pour rencontrer les parents.
Mme Olga TROSTIANSKY et les membres du groupe socialiste et apparent�s souhaiteraient avoir une vision d'ensemble de ces difficult�s rencontr�es et conna�tre �galement le nombre d'heures budg�t�es et r�alis�es par les m�decins, le nombre de m�decins affect�s par cr�che, ainsi que les solutions apport�es, en cas d'absence prolong�e de ces derniers. "
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de Mme Marie-Th�r�se HERMANGE, adjoint.
Conform�ment � la r�glementation, les cr�ches municipales parisiennes b�n�ficient du concours de m�decins.
Leur r�le consiste � s'assurer, lors de l'admission des enfants, que leur �tat de sant� est compatible avec le mode d'accueil propos�, et que la structure est adapt�e aux besoins de chaque enfant. Pendant son s�jour, le d�veloppement somatique et psychomoteur de l'enfant fait l'objet d'un suivi r�gulier. Les difficult�s rep�r�es sont prises en compte avec les parents, les m�decins traitant et l'�quipe de la cr�che.
Le m�decin est �galement charg� de la mise en oeuvre et du contr�le des mesures d'hygi�ne collective, et de l'application des circulaires m�dicales �mises par la Sous-direction de la Petite enfance.
Celle-ci dispose d'une enveloppe budg�taire de vacations m�dicales qui sont attribu�es en fonction de normes tenant compte de la taille des �tablissements.
La dotation budg�taire de l'ann�e 1996 s'�levait � 51.142 heures. La consommation des heures de vacations a �t� l�g�rement d�pass�e puisqu'elle s'est �lev�e � 52.235 heures pour 1996. La dotation budg�taire pr�visionnelle pour 1997 s'�l�ve � 52.226 heures.
183 m�decins vacataires ont �t� employ�s en 1997.
Il peut arriver que, par suite d'un d�part, un �tablissement soit d�pourvu temporairement d'un m�decin attitr�. D�s lors, dans l'attente du recrutement et de l'affectation d'un nouveau m�decin vacataire, il est recouru au m�decin de protection maternelle et infantile de l'arrondissement notamment pour proc�der aux visites pr�alables aux admissions des enfants.
Le service veille � remplacer dans les plus brefs d�lais tout m�decin absent m�me de fa�on temporaire (par exemple en cas de cong� de maternit� ) en poursuivant une politique active de recrutement.

Mars 1997
Débat
Conseil municipal
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