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75 - QOC 97-101 Question de Mme Maryse LE MOEL et des membres du groupe socialiste et apparentés à M. le Maire de Paris à propos des conditions de relogement des victimes d'incendies.



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la question orale de Mme Maryse LE MOEL � M. le Maire de Paris � propos des conditions de relogement des victimes d'incendies.
En voici la teneur :
" Peut-�tre M. le Maire de Paris ne conna�t-il pas les conditions dans lesquelles les familles parisiennes, victimes d'un incendie dans leur immeuble ou dans leur appartement, sont contraintes d'attendre lorsqu'elles sont �vacu�es.
Parce que Mme Maryse LE MOEL assure des permanences de s�curit� et qu'elle-m�me a �t� victime d'un incendie, une nuit de janvier 1997, elle en appelle � sa responsabilit�.
Les familles �vacu�es au coeur de la nuit, insuffisamment v�tues, les enfants envelopp�s � la h�te, attendent dans la rue, m�me en plein hiver, que les pompiers, puis les services E.D.F.-G.D.F. et l'architecte de la Ville de Paris aient circonscrit le feu et pris les mesures de s�curit� n�cessaires.
Au mieux, elles sont abrit�es dans les caf�s que la Police r�quisitionne en urgence. Encore faut-il qu'elles aient pu prendre un peu d'argent avant d'�vacuer pour pouvoir commander une boisson chaude !
Il est anormal que Paris, ville de plus de 2 millions d'habitants, n'ait aucun service mobile d'assistance, ni d'appartements-relais adapt�s � ces circonstances.
La Ville de Paris est-elle pr�te � mettre au service de ses habitants victimes d'incendie des camions am�nag�s et chauff�s pour attendre la fin de l'intervention des pompiers, puis pour les transporter humainement jusqu'� l'asile de nuit quant leur logement est rendu inhabitable, ainsi qu'� des appartements-relais �quip�s, pour une dur�e d'une semaine, le temps d'organiser une vie transitoire, reprendre le travail et l'�cole ? "
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de M. Michel BULT�, adjoint.
Le Centre d'Action sociale de la Ville de Paris intervient fr�quemment lorsque des sinistres ont lieu dans la Capitale. Deux cas de figure peuvent se pr�senter :
1 - Le sinistre a lieu dans la journ�e : les personnes sinistr�es sont alors orient�es, si elles le souhaitent, vers la section locale d'arrondissement qui propose une solution d'h�bergement provisoire en h�tel et une aide dans leurs d�marches administratives (assurances, etc.) compte tenu de l'�tat de choc dans lequel elles peuvent parfois se trouver.
2 - Le sinistre se d�clenche le soir ou le week-end : les forces de police ou les �lus de permanence dans les mairies d'arrondissement proposent alors aux personnes sinistr�es une orientation vers le Centre d'h�bergement d'urgence " Baudricourt " 15, rue Baudricourt � Paris 13e. Ce centre n'a pas vocation � assurer des h�bergements de longue dur�e. Aussi un contact est �tabli, d�s le lendemain, avec ces personnes, par le personnel du C.A.S.V.P. afin de rechercher avec elles une solution d'h�bergement provisoire et leur apporter toute l'aide n�cessaire.
La Ville de Paris �tudie actuellement la possibilit� de mettre � la disposition des personnes victimes d'incendie de leur domicile, � titre temporaire, des locaux domaniaux leur permettant d'organiser une vie transitoire, dans l'attente de la remise en �tat de leur appartement ou de toute autre solution d�finitive d'h�bergement.

Mars 1997
Débat
Conseil municipal
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