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14 - 1997, P 120 - Subvention à l'association " Les chants valaques ", 223, rue Vercingétorix (14e). - Montant : 21.000 F.



M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons au projet de d�lib�ration r�f�renc� P 120 concernant l'association " Les chants valaques ".
Monsieur BRAVO, vous avez la parole.
M. Jacques BRAVO. - Je n'aurai pas la voix pour porter tr�s loin les chants valaques, mais j'ai bien compris, dans les s�ances pr�c�dentes, qu'il y avait une majorit� de notre Conseil pour faire valoir une plus grande s�lectivit� en mati�re de subventions vers�es par la Ville de Paris aux associations.
Au cas particulier de la pr�sente demande, nous observons que cette association a des comptes financiers qui pr�sentent un d�ficit de 88.000 F au titre de l'exercice 1996 et un d�ficit pr�visionnel de 125.000 F pour 1997. Cela signifie qu'en deux ann�es cumul�es, cette association conna�t un d�ficit de 213.000 F, qui correspond � plus d'un an d'exploitation.
La question que nous nous posons et j'ai compris que le groupe socialiste n'est pas seul � se la poser, c'est tout simplement de savoir si cette association est viable avec le d�ficit que je viens de rappeler.
(M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, remplace M. Jean TIB�RI, Maire de Paris, au fauteuil de la pr�sidence).
Dans ce contexte de d�ficit accumul�, � quoi correspond le versement d'une subvention de 21.000 F ?
Je me tourne vers M. l'Adjoint charg� des Finances pour dire : soit c'est trop, soit pas assez. Si l'on veut vraiment sortir l'association de ces difficult�s, il faut verser plus. Nous n'avons pas le moindre �l�ment d'information sur le sujet. Si l'association peut s'en sortir, c'est sur quelles bases, avec quelles autres ressources vers�es par l'Etat, la R�gion et d'autres recettes propres ? Sinon, pourquoi verser encore 21.000 F ?
En l'�tat du dossier, nous voterons contre.
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, communiste et du Mouvement des citoyens).
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je donne la parole � M. CABANA pour r�pondre.
M. Camille CABANA, adjoint, au nom de la 1�re Commission. - Je vais peut-�tre d�cevoir M. BRAVO, mais je suis pour ce qui me concerne totalement incapable de r�pondre � la question qu'il pose car je ne suis pas un gestionnaire de l'association.
Je rappelle que ce qui est demand� au Conseil de Paris c'est de se prononcer sur une proposition de subvention d'un montant de 20.000 F. Il s'agit l� de reconduire une aide qui a �t� donn�e � cette association en 1993, en 1994, en 1995 et en 1996. Je constate que l'association existe toujours, qu'elle t�moigne d'une activit� tout � fait r�elle dans un certain nombre d'�tablissements, notamment d'�tablissements de notre Centre d'Action sociale.
Je pr�sume que cette association envisage de se procurer par ailleurs d'autres ressources.
Il nous a sembl� que nous pouvions maintenir notre aide � cette association � hauteur de ce que nous lui avons donn� ces derni�res ann�es et c'est la proposition qui vous est faite d'attribuer non pas 20.000 mais 21.000 F � cette association. Je crois que c'est le sujet qui est en cause et pas d'autres consid�rations sur la gestion et les chances de survie de l'association.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je remercie M. CABANA.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration P 120.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, les groupes socialiste et apparent�s, communiste, Mmes SILHOUETTE, BILLARD, SCHERER et M. BLET ayant vot� contre, le groupe du Mouvement des citoyens, MM. REVEAU, DUMAIT, MESMIN et Mme TAFFIN s'�tant abstenus. (1997 P 120).

Mars 1997
Débat
Conseil municipal
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