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2006, DDEE 83 G - Subvention à l’association “La Clairière” : dispositif de formation au métier d’auxiliaire parentale. - Montant : 6.000 euros.


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DDEE 83 G qui concerne une subvention � l?association ?La Clairi�re?.

Je donne la parole � Mme Dominique BAUD.

Mme Dominique BAUD. - Madame la Pr�sidente, chers coll�gues, ce qui me conduit � intervenir aujourd?hui sur ce projet de d�lib�ration, ce sont quelques mots issus de la phrase d?introduction. Il s?agit en effet de l?octroi d?une subvention � l?association ?La Clairi�re? qui souhaite renouveler son action destin�e � orienter les femmes - je cite - ?de bas niveau de qualification vers le m�tier d?auxiliaire parentale?. Je ne mets, bien s�r, personne en cause mais souhaiterais des r�ponses � un certain nombre d?interrogations particuli�rement cruciales.

Pouvez-vous d?abord me donner votre d�finition du m�tier d?auxiliaire parentale et pourquoi cette orientation est-elle destin�e � des femmes de bas niveau de qualification ?

Qui octroie cette formation et quelles en sont la dur�e et la forme ?

Comment et par qui cette formation est-elle valid�e ? Y a-t-il un examen, un concours, un dipl�me ?

La Ville de Paris va-t-elle ainsi recruter, par exemple, dans les cr�ches municipales ce personnel ainsi form� et � quels postes ? Ou ce personnel est-il form� seulement pour - je cite - ?pallier la p�nurie de main-d??uvre, notamment en mati�re de garde d?enfants, et pour favoriser l?insertion sociale de femmes d?origine �trang�re? et seulement r�serv� aux familles qui n?auraient pas d?autres solutions et, dans ce cas, pour quelle raison ?

Je vous remercie.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Pour vous r�pondre, je donne la parole � M. Christian SAUTTER.

M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident, au nom de la 2e Commission. - Madame BAUD, il se trouve que je connais tr�s bien le travail de l?association ?La Clairi�re? qui fait vraiment un travail exceptionnel pour faire en sorte que des femmes, souvent des m�res de famille issues de l?immigration, puissent r�unir les conditions n�cessaires pour pouvoir travailler. Notamment, il y a une exigence de conna�tre, de savoir lire et �crire le fran�ais, car m�me pour �tre technicien de surface, comme l?on dit, ou employ� de maison, il est n�cessaire maintenant de savoir lire et �crire.

Il s?agit l� de formations au m�tier d?auxiliaire parentale. Il ne s?agit absolument pas, parce que ce sont des femmes qui n?ont pas un �norme bagage en fran�ais au d�part, de leur donner une formation au rabais. Le ton paternaliste que vous avez employ� m?a choqu�, mais peut-�tre ai-je mal interpr�t� vos propos !

Nous consid�rons que des personnes qui sont motiv�es pour int�grer pleinement la soci�t� et le monde du travail m�ritent un coup de main. C?est ce que fait ?La Clairi�re? et ce ne seront pas des auxiliaires parentales aux rabais, elles auront toutes les comp�tences n�cessaires qui, je crois - Mme STIEVENARD le dirait mieux que moi -, sont sanctionn�es par des dipl�mes. Il n?est pas question d?avoir des auxiliaires parentales de premi�re classe et des auxiliaires parentales de deuxi�me classe. Il s?agit d?aider des femmes - j?en ai rencontr� - tr�s remarquables d?un point de vue humain, tr�s motiv�es,tout simplement pour arriver au m�me niveau que les autres.

Je ne sais pas si j?ai bien r�pondu � votre question, mais je profite de votre interrogation pour f�liciter ?La Clairi�re?. Il n?y a pas de fatalit�. Personne n?est condamn� au d�part parce qu?il n?a pas eu l?�ducation et il n?est pas n� au bon endroit, personne n?est condamn� � v�g�ter en marge de la soci�t�.

C?est gr�ce � des associations, soutenues par le D�partement de Paris, comme ?La Clairi�re?, que l?on donne leur chance � des personnes tout � fait valables et qui parfois ont beaucoup plus de volont� de travailler, de rendre service � la communaut� que des gosses de milieux beaucoup plus favoris�s.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Oui, d?ailleurs, Mme BAUD a peut-�tre vu un certain nombre de reportages t�l�vis�s o� on voyait des nounous, selon l?appellation famili�re, qui travaillaient au noir aupr�s d?un certain nombre de familles. Tout ce qui peut �tre fait pour leur fournir une formation de qualit� va dans le bon sens, dans le sens de la reconnaissance d?un vrai m�tier, pr�cieux pour la soci�t� tout enti�re.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEE 83 G.

Qui est favorable ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DDEE 83 G).

Décembre 2006
Débat
Conseil général
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