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G - Voeu visant à favoriser la présence des animaux dans les résidences santé du CAS-VP.



D�lib�ration affich�e � l'H�tel-de-Ville
et transmise au repr�sentant de l'Etat le 26 octobre 2004.
Re�ue par le repr�sentant de l'Etat le 26 octobre 2004.

Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral,
Le lien affectif qui unit une personne �g�e � son animal de compagnie est souvent tr�s fort du fait de la relation privil�gi�e qui se cr�e au fil des ann�es.
Respecter la personne �g�e, c'est aussi respecter ce lien et tout faire pour le pr�server le plus longtemps possible. C'est ainsi permettre � la personne �g�e entrant en �tablissement de garder son animal de compagnie avec elle.
C'est aussi une question de logique th�rapeutique. Plusieurs �tudes ont d�montr� les effets b�n�fiques des animaux sur la sant� et le moral des personnes �g�es : l'animal stimule. S'occuper d'un animal oblige � rester actif de la promenade, des soins � prodiguer, des repas � donner... Ces .activit�s aident �galement � se rep�rer dans le temps et � rester vigilant. L'animal a un r�le social. Il permet de cr�er des liens avec les autres, d'�viter le repli sur soi et la d�pression...
A ce jour, les r�sidences-sant� du CAS-VP continuent d'interdire les animaux de compagnie alors qu'ils sont accept�s sous certaines conditions dans les r�sidences-appartements et les r�sidences-services.
Pour toutes les raisons �nonc�es ci-dessus, cette interdiction est difficilement compr�hensible. Les r�sidences-sant� doivent �tre des lieux de vie � part enti�re. Les personnes �g�es qui y rentrent doivent avoir le droit � la reconnaissance de l'attachement qu'elles peuvent avoir pour leur animal de compagnie. Les questions d'hygi�ne et d'organisation ne constituent pas un obstacle en soi dans la mesure o� elles sont anticip�es.
C'est pourquoi, sur proposition d'Olivier PAG�S et des �lus du groupe Les Verts, le Conseil de Paris,

Emet le voeu :

"que les animaux de compagnie soient admis dans les r�sidences-sant� g�r�s par le CAS-VP".

Septembre 2004
Déliberation
2004 V 10
Conseil général
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