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2010, Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif aux subventions aux associations de commerçants pour les illuminations de Noël.


M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l'examen du v?u n� 8 relatif aux subventions des associations de commer�ants pour les illuminations de No�l, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A.

Mme KUSTER a la parole pour une minute et Mme COHEN-SOLAL lui r�pondra.

Mme Brigitte KUSTER, maire du 17e arrondissement. - Monsieur le Maire, ce v?u va dans la lign�e des interventions pr�c�dentes. Je voudrais donc saluer ici celles de Laurence DOUVIN et de Fabienne GASNIER au nom des �lus du 17e. Nous sommes concern�s par huit subventions, huit associations qui ont vu leur aide financi�re revue � la baisse. Mais pas � la baisse de mani�re anecdotique, � savoir que sur un ensemble de huit associations, nous sommes pass�s de 51.000 euros � 36.700.

J'entends votre argumentation, Madame COHEN-SOLAL, sur le fait que l'on doit faire des �conomies et que vous �tes aux c�t�s des petits commer�ants. Mais le probl�me, c'est que ces petits commer�ants sont � bout, ils ne peuvent plus suivre. Bien souvent, ce sont toujours les m�mes qui donnent de l'argent pour faire ces illuminations. Vous dites que la Ville de Paris est � leurs c�t�s mais en fait la Ville de Paris, par ailleurs, se substitue sur l'organisation et la mise en illumination de la Capitale. Or, nous sommes s�rement une des rares villes de France � avoir encore ce proc�d�.

Comment ne pas convenir de la n�cessit� d'une vraie r�flexion sur le fait que la Ville de Paris prenne � sa charge compl�tement l'organisation des illuminations et que nous puissions, l�, justement, lorsque vous parlez de mutualisation, r�ussir ?

Ce v?u a pour but, justement, de pointer du doigt le fait que nous ne pouvons nous satisfaire de la d�cision que vous avez prise de mani�re brutale de diminuer toutes ces subventions. En effet, des rues enti�res, l'ann�e prochaine, ne pourront peut-�tre pas �tre �clair�es.

En parlant devant l'adjoint � la Culture, qui a envie que Paris soit une ville brillante et illumin�e en fin d?ann�e, cher Christophe GIRARD, nous sommes mal partis, je peux vous dire !

Vous devriez s�rement vous f�d�rer avec votre homologue Mme COHEN-SOLAL, pour ensemble essayer d'obtenir du Maire de Paris plus de moyens afin que Paris ne soit pas compl�tement �teinte � la fin de l'ann�e 2010.

Nous formons le v?u que les cr�dits suppl�mentaires, qui permettront l?organisation de ces illuminations de fin d?ann�e dans de meilleures conditions, soient r�unis.

Unissez-vous, s'il vous pla�t, peut-�tre que l'on va y arriver tous ensemble !

Je vous remercie.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Je n'ai pas d'inqui�tude sur notre union.

Madame COHEN-SOLAL, rapidement, puis nous mettons aux voix le v?u.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe. - Contrairement � ce que dit Mme KUSTER, toutes les associations de commer�ants ont �t� re�ues en mars dernier, pour leur expliquer combien elles recevraient en moins. Donc les commer�ants �taient avertis parfaitement. Ils pourront vous le dire eux-m�mes. Par ailleurs, les mairies d'arrondissement peuvent toujours venir compl�ter ces budgets d'illuminations. Vous avez tout � fait le droit de le faire, Madame KUSTER, donc faites-le donc aussi de votre c�t� !

Mme Brigitte KUSTER, maire du 17e arrondissement. - Il faudrait peut-�tre trouver de l'argent.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe. - On peut aussi trouver des sponsors. Apr�s tout, nous le faisons de notre c�t�. Vous pouvez aussi, de votre c�t�, dans votre arrondissement, trouver des sponsors qui aident ces commerces � �tre illumin�s, plus largement. Nous sommes aupr�s de vous, si vous avez besoin de notre aide dans ce cadre.

Donc je donne un avis d�favorable � votre v?u.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d'un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est contre ?

Mme Laurence DOUVIN. - Non ! D'abord "qui est pour" !

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Non, on fait comme on veut !

Avis d�favorable de l?Ex�cutif, qui est contre ?

(Brouhaha).

Il ne faut pas de monotonie. C'est un Conseil de Paris p�tillant !

Qui est pour, malgr� l'avis n�gatif de l?Ex�cutif ?

Le v?u est donc rejet�.

Qui ne participe pas ?

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Ce n'�tait pas tr�s clair.

M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Si, c?est tr�s clair.

Un avis d�favorable de l?Ex�cutif, une majorit� a vot� contre, une minorit� a vot� pour, donc le v?u est repouss� : cela me para�t math�matique !

C'�tait pour tester votre attention !

Mme Laurence DOUVIN. - Elle est pleine et enti�re, pas de probl�me.

Février 2010
Débat
Conseil municipal
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