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2010, Vœu déposé par le groupe Communiste et élus du Parti de Gauche relatif aux risques d'exposition au plomb des élèves d'écoles élémentaires à Paris.


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du v?u no 44 d�pos� par le groupe Communiste et �lus du Parti de Gauche, pr�sent� par Ian BROSSAT, sur les risques d?exposition au plomb des �l�ves d?�coles �l�mentaires.

M. Ian BROSSAT. - Merci, Monsieur le Maire.

On a d�j� eu l?occasion ici d?�voquer les dangers li�s � l?exposition au plomb, les dangers li�s au saturnisme. Il se trouve que dans le 18e arrondissement, plusieurs �lus ont �t� interpell�s par des parents d'�l�ves de l'�cole situ�e au 7 rue Championnet, dans le 18e arrondissement - c'est la plus grosse �cole, me semble-t-il, du 18e -, �cole situ�e dans un quartier populaire, dans laquelle les parents sont extr�mement inquiets du fait que les diagnostics plomb qui ont eu lieu dans cette �cole n?ont �t� que partiels et qu'ils se sont av�r�s positifs pour un certain nombre d'endroits situ�s dans cette �cole.

Tout cela fait que les parents souhaitent v�ritablement que l?on tienne compte de ce probl�me. C'est la raison pour laquelle nous avons pr�sent� ce v?u.

J'ajoute aussi qu'il s'agit d'enfants qui sont parfois d�j� expos�s au plomb dans les appartements o� ils r�sident, ce qui fait qu?on a une forme de double exposition, � la fois � la maison et dans l?�cole que l'on fr�quente.

C'est la raison pour laquelle notre v?u vise � ce que les �coles �l�mentaires fassent l'objet d?une attention soutenue en mati�re de protection des �l�ves contre l?exposition au plomb.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme Colombe BROSSEL pour vous r�pondre.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe. - Merci beaucoup, Ian BROSSAT.

Un mot sur la question du plomb dans les �coles et peut-�tre un �l�ment de r�ponse sur l?�cole Championnet qui, je pense, vous int�resse �galement.

D?abord, il n'y a pas de diff�rence dans la fa�on dont les diagnostics sont men�s entre les �coles maternelles et les �coles �l�mentaires ; les diagnostics sont men�s de la m�me mani�re. Ils portent sur les peintures d�grad�es et donc, � chaque fois qu'il y a peinture d�grad�e, il y a diagnostic par des organismes agr��s et, quand il y a un diagnostic dit positif, elles sont trait�es par recouvrement des surfaces d�grad�es. On fait �videmment ces travaux pendant les vacances scolaires.

Peut-�tre un �l�ment d'information sur l?�cole de la rue Championnet, dans laquelle une r�union s'est tenue il y a peu de temps avec l'ensemble de la communaut� �ducative.

Il avait �t� r�alis� un diagnostic sur les parties d�grad�es des peintures qui ne repr�sentaient que 5 % des peintures de l'�cole et ce diagnostic avait fait �tat de traces de plomb, r�siduelles mais de traces de plomb. Ce diagnostic avait �t� transmis au directeur d?�cole � qui il revient de communiquer les r�sultats aux enseignants, aux agents et aux parents d'�l�ve ; je le redis pour que ce soit clair pour tout le monde.

La DASCO avait ensuite propos�, lors d'une r�union avec les enseignants et les parents d'�l�ves, que ces travaux puissent �tre effectu�s � No�l. A l'�poque, il avait �t� demand� par l'ensemble de la communaut� �ducative � ce que les travaux interviennent plut�t � l'�t�, pour des raisons de d�lai d'intervention. Finalement, l'inqui�tude, par ailleurs tout � fait l�gitime, des parents, des enseignants et des agents, fait que plusieurs demandes ont �merg� depuis : une demande qu'un diagnostic non plus sur les parties d�grad�es des peintures mais sur l'ensemble des peintures soit effectu� ; ce diagnostic a �t� effectu� le 3 f�vrier dernier et on en attend les r�sultats dans les jours ou les heures qui viennent et un engagement � ce que les travaux soient effectu�s d�s les vacances de f�vrier.

On proposera �galement des mesures sanitaires, parce que la population des enfants peut �tre victime de taux de plomb�mie important. Il y aura un diagnostic, un d�pistage plomb qui sera propos� � l'ensemble des familles et donc � l?ensemble des enfants.

Nous allons, par ailleurs, avoir une action renforc�e en termes de m�nage et de formation des agents de la Ville de Paris par rapport � ces probl�matiques particuli�res sur la manipulation de produits, sur les mesures de pr�caution.

Une r�union se tiendra le 16 f�vrier qui permettra, d?une part, de communiquer les diagnostics et, d?autre part, de pr�senter les mesures que nous allons prendre et dont je viens de vous donner tr�s rapidement le d�roul�.

En esp�rant avoir r�pondu � vos questions et en ayant �videmment un avis favorable sur votre v?u, ayant r�tabli la diff�rence que vous notiez entre les �coles �l�mentaires et les �coles maternelles.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup de cette r�ponse tr�s exhaustive.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2010, V. 19).

Février 2010
Débat
Conseil municipal
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