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2010, Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. concernant l'organisation d'un débat sur les questions relatives au stationnement au Conseil de Paris.


M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Le v?u n� 19 relatif � l'organisation d?un d�bat sur les questions relatives au stationnement, a �t� d�pos� par le groupe U.M.P.P.A.

La parole est � Mme DOUVIN.

Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Monsieur le Maire.

Je crois que nous sommes tous ici d'accord pour dire que la politique de stationnement est un outil majeur de la r�gulation de la circulation � Paris. Nous avons souvent l'occasion de parler du stationnement mais de mani�re partielle �tant donn� que nous �voquons notamment le renouvellement des concessions. Or, nous devons �galement consid�rer l'�volution des besoins en mati�re de stationnement, qui est li�e aux nouveaux modes d'utilisation de la voiture dans Paris.

Nous consid�rons donc qu'il y a n�cessit� d'une r�flexion, de la mani�re la plus large possible, sur les questions de stationnement dans toutes leurs acceptions, c'est-�-dire tous les modes de stationnement, la qualit� des ouvrages, le calcul des redevances. C'est pourquoi nous �mettons le v?u, comme d'ailleurs le pr�sident de notre groupe Jean-Fran�ois LAMOUR l'a d�j� fait par lettre au Maire de Paris en date du 15 d�cembre 2009, que soit organis� rapidement un d�bat au Conseil de Paris sur le th�me du stationnement.

Je vous remercie.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

La parole est � Mme LEPETIT.

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Lors de notre dernier Conseil, Madame DOUVIN, vous aviez formul� ce souhait oralement, ce n'�tait pas fait par le biais d'un v?u, et je vous avais r�pondu favorablement, trouvant que l'id�e �tait bonne et certainement utile pour nous tous ici, mais au-del� bien s�r de notre Conseil.

Je vous dis la m�me chose aujourd'hui, par rapport au v?u que vous proposez, qui ne fait qu'ent�riner un accord oral. Je n'ai pas pris connaissance de la r�ponse du Maire au pr�sident LAMOUR, mais j'imagine qu?elle sera forc�ment positive.

Je suis pr�te � adopter votre v?u, Madame DOUVIN, avec juste un petit b�mol sur le deuxi�me consid�rant, parce que vous estimez qu'il y a un manque d'information pr�cise, localis�e, sur la situation actuelle, en termes de prise en compte des besoins, tant en surface qu?en ouvrage.

Je ne partage pas cet avis, parce que nous avons lanc� un certain nombre de chantiers, voire de nombreux chantiers, particuli�rement ces derni�res ann�es et, � chaque fois que cela a �t� demand�, les services, � commencer par ceux de la DVD, ont toujours fourni des informations extr�mement pr�cises sur le report du trafic automobile particuli�rement mais �galement des informations comptables sur le nombre de voitures qui passent, sur les places de stationnement, etc.

Ce consid�rant n'est pas tr�s juste, l'adopter laisserait � penser que nous consid�rons effectivement qu'il y a un manque d'information. Je ne le crois pas. En revanche, oui � un d�bat pour que nous puissions �changer sur ces informations. D?ailleurs, les services de la DVD s?y pr�parent. Je pense qu?audel�, comme vous l'avez tr�s bien dit, du stationnement proprement dit, nous pourrons aborder aussi les questions de d�placement d'une mani�re g�n�rale, et bien s�r du stationnement en particulier.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Madame DOUVIN ?

Mme Laurence DOUVIN. - Juste une pr�cision, car je crois qu?il y a un malentendu sur ce deuxi�me consid�rant, puisque le manque d'information dont je parle est un manque d'information non sur la circulation et le nombre de v�hicules, mais sur la disposition des places de stationnement, que ce soit en surface ou en souterrain. Si ces �l�ments sont communiqu�s, au coup par coup et au fil des ann�es, c'est extr�mement difficile d'en avoir une vue d'ensemble maintenant.

Je crois que vous serez d'accord sur cette question. C?est uniquement de ce manque d'informations dont il est fait mention dans ce consid�rant.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Explication de vote, Monsieur BAUPIN, vous avez la parole.

M. Denis BAUPIN, adjoint. - Notre groupe votera ce v?u, mais �videmment dans la mesure o� nous pourrons avoir le maximum d'informations objectives avant le d�bat, et notamment sur l'�volution, par exemple, des immatriculations � Paris sur un certain nombre d'ann�es.

Le v?u propose que l'on adapte l'espace de stationnement aux nouveaux modes d'utilisation de la voiture, donc que l?on puisse traduire la diminution du nombre d'immatriculations � Paris et voir comment on adapte les places de stationnement en cons�quence.

Puis, il s?agit aussi d?avoir des �l�ments d'information sur la part actuelle de la voirie parisienne st�rilis�e par le stationnement automobile, de fa�on � avoir une vision objective sur la fa�on d'utiliser mieux cet espace de voirie au profit d?autres moyens de d�placement que simplement pour le stationnement automobile.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2010, V. 8).

Février 2010
Débat
Conseil municipal
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