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2010, SG 4 - Site des Halles (1er) - Convention de cession droits encadrant les modalités d'usage d'un visuel représentant le projet de réaménagement des Halles et en particulier la Canopée et le jardin. 2010, SG 6 - Approbation de modalités de passation d'un marché de reprographie dans le cadre du projet de réaménagement du quartier des Halles et autorisation de signature. 2010, SG 15 - Modalités de passation d'un marché d'entretien et de maintenance technique générale du secteur Bourse Saint Eustache, du bâtiment Lescot et de la voirie souterraine du Forum des Halles à Paris 1er arrondissement. 2010, SG 9 - Modalités de passation d'un marché de coordination générale dans le cadre du projet de réaménagement du quartier des Halles. Vœu déposé par le groupe "Les Verts" relatif aux horaires des travaux sur le site des Halles sur le site des Halles. Vœu déposé par le groupe "Les Verts" relatif aux activités pour les adolescents dans le projet des Halles. Vœu déposé par le groupe "Les Verts" relatif aux propriétés de la Ville de Paris sur le site des Halles.


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je vous propose d?examiner conjointement les projets de d�lib�ration SG 4, SG 6, SG 15 et SG 9 relatifs au quartier des Halles.

Le groupe "Les Verts" a d�pos� les v?ux nos 56, 57 et 58, mais dans un premier temps, je donne la parole � M. Jean-Fran�ois LEGARET.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, j'interviendrai conjointement sur ces trois projets de d�lib�ration, mais je ne prendrai pas un quart d'heure, ne vous inqui�tez pas.

Je dirai que sur ces trois projets de d�lib�ration, deux sont relativement mineurs, un qui concerne des cessions de droits photographiques et un autre qui concerne des travaux de reprographie ; simple parenth�se : ce dernier projet de d�lib�ration sur la reprographie n'a pas �t� soumis au Conseil d'arrondissement parce qu'il est parvenu hors d�lai. J?en ai donc demand� le retrait mais on l'inscrit quand m�me, ce qui est un peu dommage. Pour une op�ration comme Les Halles dont on sait qu'il s'agit d'une op�ration majeure, je trouve qu'il y a un peu d'amateurisme dans la mani�re dont ces dossiers sont pr�par�s et introduits � l'ordre du jour.

J'en viens au projet de d�lib�ration qui a un caract�re plus strat�gique : le march� de coordination g�n�rale des travaux. Je voudrais rappeler que le mandat de ma�trise d'ouvrage d�l�gu�e de la S.E.M. "Paris Seine" a �t� notifi� le 30 septembre 2009 : c'est donc tout r�cent.

On a parl� de cette d�l�gation de ma�trise d'ouvrage mais lorsque l'on en a d�battu, on ne nous avait jamais parl� de cette mission de pilotage qui devait intervenir aujourd'hui. Dans le projet de d�lib�ration, d'ailleurs, le p�rim�tre de ce pilotage n'est pas davantage pr�cis�. Il n?y a m�me dans le projet aucun chiffrage. J'ai pu obtenir, gr�ce � la bonne volont� de la pr�sidente de la S.E.M. "Paris Seine", qui si�ge au Conseil d'arrondissement, le chiffrage de 5,9 millions. Je ne parlerai pas de la S.E.M. "Paris Seine" aujourd'hui car nous savons tous que l'absence de sa pr�sidence est tr�s excusable, mais je mentionne quand m�me que c'est un chiffre qui n'est pas n�gligeable.

Autre d�tail int�ressant, la dur�e d'ex�cution de ce march� de pilotage : sept ans, soit jusqu'en 2017 si on prend la date de 2010. 2017, c?est � ma connaissance plus que l'�ch�ancier qui avait �t� envisag� dans nos pr�c�dentes d�lib�rations et notamment dans la d�lib�ration de principe que nous avions adopt�e au mois d'avril.

J'en profite donc pour poser quelques questions � Mme HIDALGO puisque nous avons d�j� beaucoup d�battu de ces points, mais � mesure que l'on fait des r�unions du G.T.T. avec l'ensemble des participants, il y a tout de m�me un certain nombre de questions qui restent sans r�ponse et des questions nouvelles qui apparaissent.

Premi�rement, nous apprenons que des n�gociations assez serr�es seraient en cours entre la Mairie de Paris et "Unibail-Rodamco" sur le financement de ces travaux. Alors, on voudrait naturellement en savoir plus. Parmi les bruits qui courent, il serait question de c�der les volumes actuellement occup�s par le centre d'animation.

Je trouve que c'est une question qui m�riterait que l'on en d�batte un peu. Je dois dire d'ailleurs que ce centre d'animation, l� o� il est localis� aujourd'hui, c'est-�-dire int�gralement en sous-sol, ce n'est probablement pas la localisation absolument id�ale pour un tel usage. Une fois de plus, vous voyez donc que je ne suis pas braqu� et n�gatif sur des modifications des p�rim�tres.

Je voudrais aussi mentionner le devenir du conservatoire. On a voulu � toute force faire entrer ce conservatoire dans la Canop�e. J'avais �mis des r�serves d�s l'origine. Finalement, on aura un conservatoire sans auditorium, contrairement � ce qui avait �t� promis � l'origine.

Ce qui me para�t pr�occupant dans l?imm�diat est le relogement provisoire du conservatoire rue Jean-Jacques-Rousseau, qui doit �tre op�rationnel d�s la rentr�e prochaine, le d�m�nagement devant �tre fait pendant les prochaines vacances scolaires.

J'apprends tous r�cemment qu'il n'y aurait pas la possibilit� d?y am�nager de salle de danse. Le conservatoire compte 600 �l�ves inscrits � la danse et il n'y aura pas, d'apr�s mes informations, de salle de danse dans le relogement provisoire : que faire pour les �l�ves qui suivent ces cursus de danse ?

Je voudrais poser des questions sur la cit� de chantier. On a vu appara�tre la semaine derni�re, lors d'une r�union au cours de laquelle Mme GIBOUDEAUX pr�sentait les aires de jeux pour enfants - aires de jeux qui ont d?ailleurs plut�t s�duit, et cela valide d'ailleurs les choix que nous avions assum�s ensemble et sur lesquels j'ai vot� et je l?ai d?ailleurs indiqu� ; M. MARQUET est vraiment un concepteur qui a bien r�fl�chi, qui nous propose une solution qui ne soul�ve pas de critiques et suscite au contraire plut�t des encouragements et des f�licitations -, mais nous apprenons ce jour-l� que le p�rim�tre de l'aire de chantier de la Canop�e va finalement supprimer environ les deux tiers, entre 60 % et 65 % de la superficie actuelle du jardin. Ce sont des points qui apparaissent aujourd'hui sans que l'on en ait jamais parl� pr�alablement.

Je voudrais dire naturellement qu?avec les �lus de notre groupe, nous voterons les v?ux des "Verts", qui nous paraissent aller dans le bon sens, et sur le centre d'animation, et sur les modalit�s de chantier, en rappelant que sur ces derni�res, j'avais d�j� pr�sent� un amendement lors de la pr�c�dente d�lib�ration, qui allait dans le m�me sens, et cet amendement avait d?ailleurs �t� adopt� puisque la Premi�re adjointe en avait propos� l?adoption. Il va donc de soi que nous sommes sur des convergences et on ne peut que s'en f�liciter.

Je terminerai sur le jardin, qui est indiscutablement un point de discussion difficile, vous le savez, l'Ex�cutif le sait, l'architecte le sait, lors des r�unions avec les riverains, �a se passe mal parce que ce projet de jardin est un projet qui entra�ne la d�molition totale du jardin existant. On aura beau essayer de pr�senter cela d'une mani�re plus ou moins contourn�e : c?est la d�molition totale du jardin existant et c'est un point sur lequel il n'y a pas de consensus possible.

Je voudrais poser une question pr�cise � Anne HIDALGO. J'ai donn� un avis d�favorable sur le permis de d�molir du jardin et j'ai cru comprendre que cet avis n�gatif embarrassait le Maire de Paris. J'ai appris tout r�cemment qu'en r�alit�, le permis de d�molir aurait �t� d�livr� par obtention tacite, c'est-�-dire que le Maire de Paris n'aurait pas r�pondu dans les d�lais, ce qui ne manque pas de me surprendre parce je suis suffisamment inform� pour savoir que des obtentions tacites, �a peut arriver sur des permis tout � fait mineurs, mais je crois pouvoir dire que ce serait une grande premi�re pour une op�ration de cette ampleur. Je voudrais donc d�j� avoir confirmation de cet �l�ment d?information qui soul�verait naturellement un certain nombre de questions.

D?abord, la premi�re question est que, si c'est le cas, cela aurait �vit� au Maire de Paris et � l'Ex�cutif de r�pondre aux questions que j'ai pos�es, ce qui naturellement est un peu frustrant, non seulement pour moi mais pour tous ceux qui se posaient des questions dont je n'ai �t� que l'interpr�te en formulant un avis n�gatif sur le permis de d�molir.

Je voudrais �galement mentionner le fait que l'enqu�te publique sur le principe de chantier g�n�ral, l?avis du commissaire enqu�teur a �t� communiqu� � la fin du mois de d�cembre mais n'a �t� rendu public que par la Mairie de Paris et par des communiqu�s de la Mairie de Paris disant "avis favorable avec quelques r�serves". Le commissaire enqu�teur et la commission d'enqu�te elle-m�me ne se sont pas exprim�s. Et le Pr�fet qui doit, � ma connaissance, d�livrer et signer l'arr�t� d?utilit� publique, au vu de cette enqu�te publique, ne s'est pas davantage exprim�. Nous avons donc pour l'instant l?avis de la Mairie de Paris mais je me permets de mentionner que la Mairie est un peu juge et partie dans cette affaire, puisque c'est un permis Ville que la Mairie se d�livre � elle-m�me et sur une enqu�te publique qui normalement doit �tre dirig�e sous l'autorit� du pr�fet qui est rest� muet.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Monsieur LEGARET, cela fait 10 minutes.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Je n?ai pas parl� 15 minutes !

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Non, c?est 10 minutes, pour l?instant.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Pardonnez-moi d'avoir pris 10 minutes de votre temps?

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je vous en prie ! Allez-y !

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - ? � un moment o� il n'y a pas foule pour parler d'un sujet majeur et qui constitue quand m�me la plus grande op�ration d'urbanisme de la Ville, en tout cas au centre de la cit�.

Je ne serai pas plus long et je remercie Anne HIDALGO de bien vouloir r�pondre � ces premi�res questions et peut-�tre de les approfondir lors des r�unions, que nous ne manquerons pas d'avoir d?ailleurs, sur la question des Halles parce que je confirme que la Premi�re adjointe, moi-m�me, beaucoup d?�lus et beaucoup d'associations y consacrent beaucoup de disponibilit�, mais cela en vaut la peine.

Merci.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je ne voulais pas vous couper la parole, je voulais simplement vous indiquer le temps que vous aviez pris.

Maintenant, c?est M. BOUTAULT.

M. Jacques BOUTAULT, maire du 2e arrondissement. Merci, Monsieur le Maire.

On comprend mieux, lorsqu?on voit l'emprise chantier des travaux de la Canop�e des Halles, pourquoi le jardin Lalanne doit �tre sacrifi�. L'emplacement de la future "cit� de chantier", comme on l?appelle, occupe largement toute la surface de ce petit jardin et va m�me bien au-del� puisqu'il englobe la moiti� de la place Ren� Cassin, et ceci, sur toute la largeur du jardin. C?est donc un p�rim�tre de 3 hectares qui sera soustrait durant les six ans de travaux � la promenade des riverains. Immense !

Une telle emprise est due � la n�cessit� d'assembler au sol le toit du futur centre commercial avant de le couvrir, comme avec un couvercle. Souhaitons que cette technique innovante permette au moins � la "raie manta" de retrouver son style et ses courbes initiales qui avaient tant plu au jury de concours. On imagine la prouesse technique et l?on comprend mieux le co�t faramineux de ce projet : 760 millions d'euros dont 460 millions pay�s par la Ville.

Et encore, s'agit-il de l'estimation actuelle ! A comparer, par exemple, aux 12 millions d'euros que la Ville va investir pour r�nover la place de la R�publique.

Car, aux difficult�s techniques, s'ajoutent des difficult�s financi�res. Les partenaires, et en particulier Unibail, se montrent de moins en moins dispos�s � cracher au bassinet. Normal ! Disposant d'un bail jusqu'en 2055, taill� sur mesure lors des mandatures de MM. CHIRAC et TIB�RI, le gestionnaire du forum n'est pas demandeur.

D�j�, la Ville a fait un cadeau de 10.000 m�tres carr�s de surfaces commerciales suppl�mentaires, mais cela ne suffit pas : accul�e, elle doit mettre en vente son patrimoine. Premi�re victime : le centre d'animation "Les Halles-le Marais" dont l'emplacement va �tre c�d�, apr�s pourtant que l'on nous ait assur� qu'il ne fallait pas y toucher.

Il faut dire que, id�alement situ� � la sortie du RER, dans le nouveau forum, il est une prise de choix pour Unibail. Ce centre d'animation bien v�tuste devait �tre r�nov�. Il sera donc, je l'esp�re, d�plac� mais je souhaite qu'il le soit sous la Canop�e, � proximit� de l'espace des Jeunes m�tropolitains, afin de renforcer les synergies puisque 26 % des adh�rents de ce centre d'animation habitent hors Paris.

Il semble aussi que le mur d'escalade, qui devait offrir un �quipement pour les ados du quartier, disparaisse. L'espace qu'il devait occuper � c�t� de la piscine serait vendu � Unibail.

Plus inqui�tant encore, la Ville s'appr�te � c�der certains espaces publics, comme les all�es du Forum, voire la place basse et la terrasse du premier au coeur du Forum. Il serait choquant que la Ville se d�barrasse ainsi de son patrimoine.

A l'addition sal�e pour les Parisiens s'ajoute l'indemnisation des commer�ants dont le chiffre d'affaires risque de p�tir des d�sagr�ments des travaux. On aimerait conna�tre le montant des transactions envisag�es.

En revanche, les riverains, eux, sont bien les oubli�s de cette affaire. Contrairement aux engagements qui avaient �t� pris devant le Conseil de Paris, ils pourraient subir les travaux la nuit et le week-end, afin de ne pas perturber les commerces, puisque le projet de d�lib�ration pr�cise que le coordinateur g�n�ral devra justement coordonner les travaux sur cette p�riode.

Quant aux aires de jeux pour enfants, elles passent de 5.000 m�tres carr�s actuellement � 3.000 m�tres carr�s dans le projet propos�. Malgr� la qualit� de la proposition qui a �t� pr�sent�e en r�union publique du 4 f�vrier dernier, nous sommes inquiets quant � cette diminution de la surface de jeux pour enfants.

D�bourser autant d'argent pour un nouveau centre commercial, que le premier b�n�ficiaire ne veut pas payer, et reconfigurer tout un nouveau jardin alors qu'il suffirait de r�nover l'ancien, est-ce bien raisonnable ? La Ville devrait, avec la R.A.T.P. et la R�gion, concentrer ses efforts sur ce qui le n�cessite, � savoir la r�organisation des acc�s et du p�le des transports en commun, ainsi que la cr�ation d'une zone de fret pour approvisionner les magasins du Centre de Paris.

Il est encore temps de renoncer avant le premier coup de pioche ou de replier la voilure en attendant une configuration plus propice.

Au regard des objectifs initiaux largement d�pass�s et des co�ts inflationnistes, le groupe "Les Verts" s'abstiendra sur ce projet de d�lib�ration.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Pour r�pondre, je donne la parole � Mme HIDALGO.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, au nom de la 8e Commission. - Merci beaucoup, Monsieur le Maire.

Je voudrais remercier les deux orateurs, remercier Jean-Fran�ois LEGARET avec lequel nous travaillons sur ce projet depuis longtemps. Je vous remercie du ton et de la fa�on dont vous apportez votre regard sur ce dossier.

En ce qui concerne la remarque sur le fait qu'un projet de d�lib�ration ne soit pas venu devant le Conseil d'arrondissement, je le regrette. D'ailleurs, ce ne sera plus le cas.

Ceci �tant, juridiquement, cela n'�tait absolument pas requis, dans la mesure o� il s'agissait des modalit�s d'un march� de reprographie dans le cadre du projet de r�am�nagement du quartier des Halles et cela d�passait tr�s largement, en ce qui concerne ce march�, le champ propre de l'arrondissement. Mais je suis d'accord avec vous, m�me lorsqu'il y a urgence, il faut passer par les conseils d'arrondissement, je vous en donne tout � fait acte.

En ce qui concerne les diff�rentes questions que vous avez pos�es, et en m�me temps, je r�pondrai au v?u, oui, il faut un pilotage et une coordination sur ce chantier. La S.E.M. "Paris Seine" a �t� mandat�e ; je m'en r�jouis parce que je pense que la S.E.M. a vraiment les capacit�s, et c'est son r�le, de pouvoir envisager la totalit� de la programmation des travaux sur ce site.

Il fallait effectivement que l'on passe �galement ce projet de d�lib�ration sur la coordination g�n�rale. Vous le savez vous-m�me, vous connaissez par coeur ce dossier, il est extr�mement compliqu�, avec un enchev�trement de chantiers qui tous ne sont pas exactement cal�s sur le m�me timing mais qui, en m�me temps, doivent tous se caler les uns par rapport aux autres pour que chacun soit livr� en son temps.

Je pense, par exemple, aux travaux sur le p�le d?�change de la R.A.T.P., la gare de Ch�telet-Les Halles, principale porte d'entr�e dans Paris avec 700.000 voyageurs/jour : le projet de la R.A.T.P. et une livraison d�finitive de l'ensemble des espaces en 2017, avec une partie d�s 2015, d?o� d'ailleurs la coordination g�n�rale �tal�e sur cette p�riode. Mais, pour pouvoir livrer les diff�rents �l�ments sur lesquels nous travaillons avec la R.A.T.P. et la R�gion il faut d'ores et d�j� commencer par exemple sur les voiries souterraines ou m�me sur le travail en surface � am�nager les nouveaux acc�s qui permettront notamment d'acc�der ult�rieurement au p�le d'�change de la R.A.T.P.

Il y a dans ce millefeuille que sont Les Halles, un enchev�trement de responsabilit�s, de chantiers avec des d�lais cal�s les uns par rapport aux autres et comme le disent nos amis de la S.E.M. "Paris Seine" cal�s au chausse-pied, sur lesquels il faut absolument veiller du d�but � la fin d'o� cette coordination g�n�rale qui est propos�e.

Vous avez �voqu� plusieurs sujets, et je reviendrai aussi sur ce qu'a �voqu� Jacques BOUTAULT, en ce qui concerne le conservatoire, la question de l'auditorium on l'avait d�battue, je comprends qu'elle ne soit pas satisfaisante pour le maire du 1er arrondissement que vous �tes, le choix que nous avons fait de ne pas faire d?auditorium mais une salle n�anmoins suffisamment spacieuse pour permettre aux �l�ves du conservatoire et aux familles de pouvoir assister dans de bonnes conditions � des repr�sentations.

Je vous rappelle, mais je sais que vous en �tes conscients, que quand le conservatoire du centre obtient le Ch�telet pour les repr�sentations de ses �l�ves, c?est le plus bel auditorium dont on puisse r�ver.

C'�tait un choix sage du point de vue de la gestion des deniers publics, de se dire peut-�tre qu'un auditorium � cet endroit-l� serait un luxe qui ne m�rite pas d'�tre fait parce qu'il y a tout de m�me � proximit� le carreau du temple, le forum des images, etc., et le Ch�telet.

En ce qui concerne la salle de danse, je n'ai pas du tout de retour comme vous sur des difficult�s. On va regarder pr�cis�ment, mais je voulais vous rassurer sur ce point, il n'y a pas de difficult� en ce qui concerne le relogement provisoire et cette salle de danse. C'est un sujet dont on avait beaucoup parl� au moment o� l?on a opt� pour cette solution de relogement provisoire, on va suivre cela de tr�s pr�s, j'en prends la garantie devant vous.

Vous avez �galement �voqu� la question des n�gociations, et j'avoue que le ton que vous avez utilis� me para�t plus amical que celui un peu comminatoire et inquisiteur utilis� par mon coll�gue de la majorit� pour me parler des n�gociations en cours.

Oui, des n�gociations sont en cours depuis d�j� de nombreux mois, chose que vous savez les uns et les autres, et comme le dit souvent le Maire de Paris, nous sommes durs en affaires, et je n?admettrais pas que des coll�gues ici pr�sents puissent dire que nous serions en train de "brader le patrimoine de la ville". Non? Laissez-moi r�pondre, Monsieur BOULTAUT, je vous ai �cout� sagement et pourtant j'avais envie de r�agir, laissez-moi poursuivre ma r�ponse.

Il n'est pas possible de vous laisser dire de telles choses, parce que si effectivement nous �tions accul�s � mettre en vente notre patrimoine, nous ne serions pas la majorit� que nous sommes. Nous sommes vigilants sur le patrimoine et surtout nous sommes effectivement particuli�rement exigeants dans cette n�gociation pour que la part des choses soit faite.

Qu?est-ce que la part des choses ? C'est que doit revenir au priv� ce qui rel�ve des espaces commerciaux, et doit revenir � la Ville ce qui rel�ve effectivement des espaces publics et des �quipements publics. Une fois de plus, je vous le dis parce qu'� un moment il faut arr�ter de raconter des choses qui sont fausses, nous ne sommes pas, et M. LEGARET le sait tr�s bien, dans cette discussion sur le projet des Halles, nous avons plut�t renforc� le rayonnement et la place des �quipements publics et des services publics au d�triment de la place du commerce.

Je voudrais aussi que l'on arr�te sur cette histoire du commerce au c?ur de Paris, que l?on vienne m'expliquer que la place du commerce dans le c?ur de Paris aux Halles ne serait pas l�gitime et je vous renverrai aux plus belles pages de notre Histoire sur ce qu'�tait justement ce ventre de Paris depuis que Paris existe. Il faut ramener les choses � de la rationalit�, cela va mieux surtout quand en plus nous sommes ensemble dans une d�marche � laquelle chacun des membres, notamment de la majorit� mais aussi le maire d'arrondissement, M. LEGARET, est associ�.

En ce qui concerne le jardin, je vous remercie d'avoir expliqu� et dit les uns et les autres que le projet que porte Fabienne GIBOUDEAUX, dont je salue le travail sur les Halles et les jeux d?enfants notamment, montre � quel point, parfois, il faut savoir aussi accepter des �volutions. Le projet des Halles, m�me si le jardin Lalanne a �t� un �l�ment important d'abord de la mobilisation des habitants et parce que c'est un joli jardin avec une ?uvre d'un artiste que nous appr�cions beaucoup, nous avons toujours dit qu'il n'�tait pas interdit d'avoir l'audace d'imaginer que les petits Parisiens qui vont pouvoir dans les ann�es qui viennent �voluer dans un nouveau jardin puissent avoir aussi des jeux, un environnement et un imaginaire adapt� � leur propre vie et � leur �poque.

Je crois que le travail men� par Fabienne GIBOUDEAUX, qui am�ne � faire des propositions audacieuses et int�ressantes en mati�re de terrains d'aventure et de jeux pour les enfants montre � quel point, parfois, il faut savoir aussi avoir un peu d'audace. En tout cas, je sais que beaucoup de petits Parisiens pourront s'�battre dans ces arbres � grimper et ils y feront leurs souvenirs comme d'autres dans le jardin Lalanne. La vie avance et il ne faut pas en refuser l'�volution.

En ce qui concerne l'enqu�te publique, Monsieur LEGARET, vous l?avez �voqu�e, nous reviendrons devant le Conseil de Paris au prochain conseil d�s fin mars sur notamment le rapport de l'enqu�te publique pour commenter les diff�rentes recommandations formul�es, �mettre l?avis du Conseil de Paris sur chacune de ces recommandations, vous l'avez vu comme nous, ce rapport des commissaires enqu�teurs est un rapport extr�mement positif.

Un certain nombre de recommandations ont d�j� �t� prises en compte, je pense � l'h�tel, et une des recommandations fortes qui est faite notamment sur le jardin et la place Ren�-Cassin, vous le savez comme moi, le maire lui-m�me, Fabienne GIBOUDEAUX et moi-m�me l'avons affirm� et r�affirm�, c'est une discussion que nous avons avec David MANGIN, mais c'est une discussion qui sera aussi r�gl�e par la r�ponse que nous devons apporter � la recommandation des commissaires enqu�teurs sur le maintien d'un espace qui ne soit pas en rupture compl�te avec ce qu'est aujourd'hui la place Ren�-Cassin.

Je voudrais vous dire quelques mots sur les v?ux qui ont �t� pr�sent�s, d'abord le v?u relatif aux travaux sur le site des Halles, il se trouve que j?avais donn� un avis favorable et cela a �t� vot� � l'unanimit�, je crois, de notre Conseil sur le v?u pr�sent� par Jean-Fran�ois LEGARET, qui effectivement se pr�occupait des travaux le week-end, les nuits, et les jours f�ri�s et qui avait eu la sagesse, en tout les cas le caract�re raisonnable, de ne pas compl�tement fermer cette possibilit� qui pourra, dans certains cas de fa�on extr�mement raisonn�e et ma�tris�e tout de m�me soulager une partie des difficult�s que les riverains, � juste titre, conna�tront pendant le temps des travaux.

J?�mettrai un avis d�favorable au v?u n� 56 pr�sent� par le groupe "Les Verts", parce que je nous renvoie � ce que nous avons d�j� vot� lors du pr�c�dent Conseil dans lequel nous n'interdisons pas, m�me si dans le v?u que vous aviez pr�sent�, Monsieur LEGARET, nous avions dit que l?on devait absolument �viter les travaux la nuit et le week-end, mais nous avions dit �galement pendant ce d�bat que l'interdire n'�tait pas tr�s raisonnable.

En ce qui concerne le centre d'animation, c'est un sujet sur lequel nous avons beaucoup discut� d�j�, et je vous remercie, Monsieur LEGARET, de nous dire que l� o� il est implant� actuellement, ce n?est pas non plus la meilleure implantation. Il est dans un endroit confidentiel, mal �clair�, mal implant�, et on peut envisager, en tous les cas c?est ce que nous souhaitons, une meilleure implantation dans le quartier de ce local d'animation qui m�rite quand m�me d'�tre reconfigur�.

Je le rappelle quand m�me qu'il va y avoir un lieu d�di� aux cultures urbaines, au hip-hop. Bruno JULLIARD, dont c'est aussi l'anniversaire aujourd'hui - il y a Christophe GIRARD et Bruno JULLIARD, donc bon anniversaire Bruno -, s'occupe de ce centre qui va �tre un lieu m�tropolitain et un lieu qui va aussi, certes, pas uniquement d�di� au quartier, faire rayonner. Cela �tant, il ne se substituera pas au centre d'animation ; il y aura bien un centre d'animation �galement. C'est ce que je voulais apporter comme r�ponse.

Il se trouve que le mur d'escalade, qui �tait pr�vu initialement dans le projet des Halles, est un �l�ment du programme de l'espace de jeu pour les enfants. Il est toujours pr�vu, il n'a pas �t� remis en cause.

Effectivement, il ne sera pas sous la Canop�e, sans doute pas, mais il y aura toujours ce mur d'escalade, donc je ne pourrai pas apporter un avis favorable � ce v?u n� 57.

En ce qui concerne le v?u n� 58, dans lequel vous dites qu'il ne faudrait pas que la Ville c�de les surfaces dont elle est propri�taire sur le site des Halles � des partenaires priv�s, si nous vous suivions, ce qui ne sera pas le cas et, bien �videmment, vous le comprendrez, cela voudrait dire qu'il faut absolument arr�ter le projet des Halles, puisque ce projet des Halles a amen� � une red�finition des espaces publics et priv�s et donc � une n�gociation avec Unibail qui, d�s qu'elle sera conclue, sera bien s�r pr�sent�e.

Quoi qu'il en soit, les discussions que nous menons aujourd'hui, je le redis, ne peuvent pas vous conduire � dire que nous serions en train de brader le patrimoine.

Je pense que si les n�gociations durent, c'est que nous sommes durs en affaires.

Deuxi�mement, vous dire ou vous redire que nous avons plut�t r��quilibr� � la hausse les �quipements publics par rapport aux espaces priv�s.

Je pense avoir r�pondu � peu pr�s � l'ensemble des remarques. S'il en manquait une, j?y reviendrais volontiers.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Monsieur LEGARET ?

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Puis-je avoir une information sur l'obtention tacite ? Est-ce exact ou inexact ? Vous pouvez me r�pondre d?un mot.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, rapporteure. C?est exact, il y a une obtention tacite ; cela arrive souvent.

Vous dites que c?est exceptionnel, non?

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Pour un sujet majeur?

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, rapporteure. Peut-�tre, mais en tous les cas, c'est une obtention, oui, bien s�r.

Vous savez, en mati�re de droit de l'urbanisme - je sais que votre groupe aurait souhait� un changement que nous ne voulons pas -, l?avis du maire d'arrondissement est indicatif, et l�, en l'occurrence, je connais notre d�saccord sur notamment la question du jardin, il n'�tait pas question pour nous de vous suivre ; sans quoi, cela voulait dire qu'effectivement, rien ne se faisait sur ce secteur des Halles, en tous les cas en ce qui concerne le jardin.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous sommes au bout de la discussion.

Je vous propose de passer aux voix.

Je mets aux voix, dans un premier temps, le projet de d�lib�ration SG 4.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2010, SG 4).

Je mets aux voix maintenant, � main lev�e, le projet de d�lib�ration SG 6.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2010, SG 6).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration SG 15.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2010, SG 15).

Maintenant, je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 56 assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration SG 9.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2010, SG 9).

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 57 assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n� 58 assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

Février 2010
Débat
Conseil municipal
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