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2010, Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif au manque de personnel de la Direction de la Prévention et Protection de la Ville de Paris au sein des équipements sportifs du 17e arrondissement et la nécessité de disposer de correspondants de nuit.


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du v?u n� 40 relatif au personnel de la D.P.P. au sein des �quipements sportifs dans le 17e arrondissement, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A.

En absence de Mme Brigitte KUSTER, c'est M. Jean-Baptiste MENGUY qui le pr�sente.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - D�sol�, je croyais que vous aviez compris que l?on s?abstenait.

Dans la nuit du 16 au 17 janvier dernier, une trentaine de jeunes �g�s de 17 � 22 ans a �t� interpell�e par la police dans l?enceinte de la piscine Champerret vers 1 heure du matin. Cette situation d�montre qu?en ce qui concerne les �quipements sportifs du 17e, il y a un manque de s�curisation. Le v?u de Mme Brigitte KUSTER et des �lus de mon groupe demande que des �quipes de la Direction de la Pr�vention et de la Protection puissent �tre renforc�es, qu'une �tude de s�curisation soit lanc�e sur l'ensemble des �quipements sportifs du 17e, et que des correspondants de nuit puissent venir dans le 17e, alors que cela avait �t� reconnu comme une priorit� de l?H�tel de Ville pour 2011, que cet engagement soit tenu puisque des m�diations locales sont n�cessaires pour permettre une vie locale en bonne intelligence.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur MENGUY.

Pour vous r�pondre, M. SARRE.

M. Georges SARRE, adjoint. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, ce v?u des �lus U.M.P.P.A. du 17e arrondissement appelle plusieurs pr�cisions. Les correspondants de nuit n'ont pas vocation � surveiller les �quipements sportifs. Ils ont vocation � agir par la m�diation sur la voie publique, et s'ils sont appel�s par les habitants dans les immeubles.

Ils peuvent �tre amen�s � prodiguer des m�diations dans les �quipements municipaux, mais la surveillance de ceux-ci rel�ve pour la Ville des inspecteurs de s�curit� au titre de la domanialit� municipale.

La s�curit� de ces �quipements, et j'insiste sur ce point, est aussi et avant tout de la comp�tence de la Pr�fecture de police, qui doit prot�ger les Parisiennes et les Parisiens sur tout le territoire de la Ville, car telle est sa comp�tence en mati�re de s�curit� des biens et des personnes.

Soyons sans ambigu�t�.

Ce que fait la Ville pour s�curiser ses �quipements s'ajoute mais ne se substitue en aucune mani�re aux missions de la Pr�fecture de police, et je ne serai jamais dans une logique de vases communicants qui pourrait s?apparenter � une d�fausse de l'�tat. Par ailleurs, il est �vident que, de m�me que les policiers ne font pas le tour de tous les immeubles de Paris la nuit, les inspecteurs de s�curit� de la Ville ne peuvent �videmment pas non plus faire le tour chaque nuit de tous les �quipements sportifs et autres de Paris. Si intrusions r�p�t�es il y a, elles appellent des r�ponses polici�res d'une part, et de pr�vention situationnelle, d'autre part.

Vous savez, Madame la Maire du 17e arrondissement, que la porte de mon bureau, comme celle du Pr�fet de police, est ouverte pour discuter des difficult�s que vous pouvez rencontrer, et que l'on essaie d'am�liorer la situation. Je ne peux pas m'emp�cher de souligner �galement une contradiction dans votre v?u. Les �lus U.M.P.P.A. nous appellent ici � recruter davantage, alors qu'ils nous reprochent par ailleurs de recruter trop. Mes chers coll�gues, il faut savoir.

N�anmoins, je suis content que l'U.M.P.P.A. pl�biscite ainsi et enfin la politique de correspondants de nuit. En 2009, deux nouvelles �quipes ont pu �tre cr��es dans les 10e, 11e, et 15e arrondissements. L'arriv�e r�cente de ces �quipes sur le terrain est un succ�s, ce qui renforce encore notre volont�, notre d�termination � amplifier ce dispositif. Les contraintes budg�taires actuelles ne permettront malheureusement pas la cr�ation de nouvelles �quipes en 2010. D'ailleurs, l'U.M.P.P.A. n'a pas d�pos� d'amendement budg�taire en faveur de la cr�ation d'une �quipe de correspondants de nuit lors du vote du budget primitif.

Je conclurai en rassurant notre coll�gue, je le crois, puisque le 17e arrondissement a effectivement vocation � b�n�ficier de ce dispositif d�s que possible.

J'invite donc la maire du 17e arrondissement � retirer son v?u et � continuer le travail constructif que nous menons pour la s�curit� de l'arrondissement.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident - Merci.

M. VUILLERMOZ souhaite-t-il ajouter un mot rapidement ?

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Evidemment, je partage tout � fait ce que vient de dire Georges SARRE. Je veux simplement rajouter que d'un point de vue local et en ce qui me concerne, je suis toujours pr�t � organiser des r�unions avec l'ensemble des acteurs de l'arrondissement, que ce soient la D.J.S., les clubs de pr�vention, les inspecteurs de s�curit�, la Pr�fecture de police si elle le souhaite, de fa�on � examiner comment il est possible sur place de faire un peu bouger la situation.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci de ces confirmations.

Je mets aux voix, � main lev�e, ce v?u assorti d'un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est donc rejet�.

Février 2010
Débat
Conseil municipal
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