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2010, Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif au service public de la propreté de Paris.


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous arrivons au v?u no 30 relatif au service public de la propret� de Paris, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A.

C'est Mme DOUVIN qui va le pr�senter et M. DAGNAUD qui va r�pondre.

Mme Laurence DOUVIN. - La propret� de la voie publique est bien s�r une pr�occupation constante et incontournable des Parisiens. Rappelons-nous qu'en juillet 2008, quand nous avons eu ici un d�bat en Conseil municipal sur le choix de mode de gestion de la collecte des d�chets, la Municipalit� s'�tait engag�e � affecter des agents suppl�mentaires aux missions d'entretien de l'espace public.

Lors du v?u de l?Ex�cutif adopt� lors de ce m�me d�bat, selon lequel les renforcements d?effectifs doivent �tre affect�s en fonction des besoins de traitement et en compl�ment des actions de mobilisation des usagers pour la pr�vention des souillures, il y a eu une nouvelle organisation de la collecte des d�chets m�nagers dans les 3e et 19e arrondissements. Cette nouvelle organisation a lib�r� des personnels.

Nous demandons donc au Maire de Paris de r�affecter ces personnels dans les arrondissements parisiens, y compris � l'Ouest, afin de renforcer les effectifs d�volus au nettoiement des rues.

Je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Bravo, Madame DOUVIN : 58 secondes !

Monsieur DAGNAUD ?

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint. - Votre v?u, ch�re coll�gue, fait r�f�rence � celui effectivement vot� par notre Assembl�e en juillet 2008, �voquant l?adaptation des effectifs au besoin de traitement et le red�ploiement des personnels affect�s avant juin 2009 � la collecte dans le 3e et le 19e arrondissement.

Je vous confirme que les 3e et 19e arrondissements ont d'ores et d�j� restitu� les 58 emplois supprim�s au budget 2010 en contrepartie des nouveaux march�s de collecte, alors m�me que le Conseil de Paris de juillet 2008 avait retenu le principe d?une stabilisation des effectifs du 19e arrondissement, longtemps sinistr�, afin de rattraper les retards accumul�s.

Nous appr�cions � sa juste valeur la demande des �lus U.M.P.P.A. qui r�clament � Paris ce qu'ils condamnent partout ailleurs, � l'image du Pr�sident de la R�publique et du Premier Ministre, � savoir des emplois publics suppl�mentaires, mais nous entendons bien rester, nous, dans une totale coh�rence et une grande honn�tet� vis-�-vis des Parisiens et des �lus qui, sur le terrain et dans les 20 arrondissements, partagent d�sormais avec nous le copilotage de la propret� et nous entendons donc bien respecter quelques principes.

D'abord, premier principe, le Maire de Paris, vous le savez, a souhait� engager un copilotage de la propret� qui associe les mairies d'arrondissement � la d�finition des objectifs et � l'affectation des moyens. Les maires qui verraient �voluer les moyens affect�s � leur arrondissement seraient donc naturellement associ�s � ces �volutions, ainsi d'ailleurs que les partenaires sociaux.

Second principe, ces �ventuelles �volutions ne pourraient que contribuer � corriger les �ventuelles disparit�s entre arrondissements telles que l�gu�es par l'histoire de cette Ville et certainement pas � les accentuer.

En tout �tat de cause, vous connaissez ma conviction que je crois d?ailleurs de plus en plus largement partag�e sur les bancs de notre Assembl�e, l'am�lioration durable de la propret� ne se r�duit pas � la seule question du toujours plus d'effectifs, elle passe aussi et peut-�tre surtout par une plus grande efficacit� du service public, par des politiques locales de pr�vention des souillures, c'est-�-dire par le traitement localis� des points noirs, et la sensibilisation et la verbalisation des pollueurs d�sormais effectu�es en lien �troit avec les mairies d'arrondissement.

Je suis donc amen� � ne pas proposer � l'Assembl�e d'adopter le v?u tel que r�dig�.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, ce v?u assorti d'un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

Février 2010
Débat
Conseil municipal
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