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2010, DAC 124 - Signature de conventions d'occupation du domaine public concernant les établissements dénommés La Librairie du Petit Palais, situé au musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, 1 avenue Dutuit (8e) et La Librairie du Musée Carnavalet, 23 rue de Sévigné (3e).


Mme Anne LE STRAT, adjoint, pr�sident. - Avant que nous en soyons � cette date, je vous propose de continuer � examiner la 9e Commission, et le projet de d�lib�ration DAC 124.

Je donne la parole � Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY.

Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Merci, Madame la Maire.

Ce projet de d�lib�ration vise � autoriser le Maire de Paris � signer deux conventions avec la r�union des mus�es nationaux pour la gestion des librairies-boutiques du mus�e du Petit Palais et du mus�e Carnavalet.

Bien s�r, nous voterons ce projet de d�lib�ration, tant il est vrai qu'il est indispensable que le visiteur de ces mus�es puisse trouver, comme dans tout mus�es de nos jours, des livres et des objets en rapport avec les collections et avec les expositions.

Nos mus�es municipaux sont actuellement bien peu aim�s de la Municipalit�, comme en t�moigne leur �tat architectural. Ne parlons que de la magnifique cour de l'H�tel Carnavalet ou du mus�e Galliera, par exemple, les projets �voqu�s de regroupements, la baisse du nombre des expositions, la dramatique des cr�dits d'acquisition.

Je rappelle par ailleurs que la directrice du mus�e Galliera est partie � la retraite fin juin et n'a � ce jour pas �t� remplac�e. C'est dire le m�pris en lequel on tient nos �tablissements.

Pour revenir au projet de d�lib�ration, je pense que la R.M.N., dont l'administrateur g�n�ral est nomm� par d�cret sur proposition du Ministre de la Culture, va, avec la librairie du Petit Palais, pouvoir cr�er un magnifique p�le commercial incluant les galeries nationales et la nef du Grand Palais.

Son travail sera plus difficile � Carnavalet, o� la boutique est situ�e loin de l'entr�e, qui se fait maintenant par la rue des Francs-Bourgeois.

Je voudrais, Madame POURTAUD, vous poser deux petites questions.

Lors des expositions, la Ville gardera son comptoir de vente de catalogues en r�gie, celui-ci devant �videmment rapporter de fortes sommes � la Ville.

N'y aura-t-il pas antagonisme avec la politique commerciale de la R.M.N. ?

Par ailleurs, la R.M.N., dans le cadre de son offre, pratique aussi la vente en ligne. Si elle vend par ce moyen des catalogues �dit�s par Paris Mus�es, n'y aura-t-il pas risque d'affaiblir la concession et donc de mettre en difficult� le producteur des expositions des mus�es de la Ville.

Ces conventions devraient �tre sign�es d�but mars ; la R.M.N. pourra donc inaugurer sa nouvelle boutique du Petit Palais avec l'exposition d�j� �voqu�e ce soir, produite par Paris Mus�es, et consacr�e � Yves Saint-Laurent, qui s'annonce magnifique et qui sera, je n?en doute pas, un tr�s grand succ�s.

Merci, mes chers coll�gues.

Mme Anne LE STRAT, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Pour r�pondre, la parole est � Mme Dani�le POURTAUD.

M. Christophe GIRARD, adjoint. - Et � Christophe GIRARD...

Mme Anne LE STRAT, adjointe, pr�sidente. - Je t'aurais donn� la parole apr�s.

Mme Dani�le POURTAUD, adjointe, au nom de la 9e Commission. - Aujourd'hui, on fonctionne vraiment en bin�me. Christophe GIRARD r�pondra, je pense, concernant les questions sur Galliera.

Je voudrais remercier Mme MAC� de L�PINAY de nous permettre de souligner l'importance de ce projet de d�lib�ration, qui va permettre, je l'esp�re, de redonner vraiment de la force et de la vitalit� aux librairies de nos deux grands mus�es que sont le Petit Palais et le mus�e Carnavalet.

Je suis un petit peu triste qu'elle profite de l'occasion pour stigmatiser la politique de la Municipalit� � l'�gard des mus�es. Madame MAC� de L�PINAY, non, les mus�es ne sont pas les mal-aim�s de cette Municipalit�.

Je vous rappelle quand m�me que nous avons mis en place une nouvelle DSP avec Paris Mus�es, qui permet effectivement une organisation pour �tre mieux g�r�e, plus dynamique, de nos expositions. Cette DSP, pour sa premi�re ann�e de mise en ?uvre, en 2008, a donn� de formidables r�sultats li�s � la qualit� des expositions, au nombre de visiteurs. Elle a quand m�me d�gag� 900.000 euros de b�n�fices.

Je vous signale �galement que les expositions de 2009 ont eu de tr�s beaux succ�s. Que ce soit "William Blake" au Petit Palais, 68.000 visiteurs, qui a plus que doubl� l'objectif qui lui avait �t� fix� ; "Le Mont Athos", 93.000 visiteurs ; "Sous l'empire des crinolines", au mus�e Galliera, 120.000 visiteurs - l� encore, plus que le double de l'objectif ; "Les accessoires de mode sous l'occupation", qui a fait 13.000 visiteurs - � peu pr�s le double de l'objectif.

Je vous signale que l'ensemble des expositions temporaires de 2009 a permis de r�unir plus d'un million de visiteurs, voil� : c'est un peu la preuve par les faits et par les chiffres.

Vous essayez de trouver des antagonismes entre les nouvelles dispositions de la concession qui va �tre donn�e � la R.M.N. et les activit�s qui continueront d?�tre men�es en r�gie directe avec les comptoirs de vente ; personnellement je n'en vois pas.

Rendez-vous dans un an pour faire le bilan de cette nouvelle mani�re de fonctionner. Nous pourrons en reparler � ce moment-l�.

Je donne la parole � Christophe GIRARD pour compl�ter sur Galliera.

Mme Anne LE STRAT, adjointe, pr�sidente. - Je vous remercie.

Pour compl�ter la r�ponse de Dani�le POURTAUD, Christophe GIRARD ?

M. Christophe GIRARD, adjoint. - Je suis toujours surpris quand H�l�ne MAC� de L�PINAY utilise des mots avec une certaine outrance, cela ne lui ressemble pas, mais j?imagine que c'est le jeu politique qui veut cela !

Car je ne vais pas vous rappeler que l'on a fait des travaux au Mus�e d'Art Moderne consid�rables. On aurait aim� que vous les commenciez d?ailleurs avant nous !

Et la m�me chose au Petit Palais.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - On les a financ�s.

M. Christophe GIRARD, adjoint. - Vous voulez que l'on vous parle de la tour Saint-Jacques ? De Saint-Sulpice ? De tous ces retards pris ?

(Mouvements divers dans l'h�micycle).

Voil� ! Nous, on ne la ram�ne pas, mais on fait !

Ensuite, pour ce qui de Galliera, les personnels...

(Mouvements divers dans l'h�micycle).

Puisqu'on me fait un cadeau, je r�ponds.

Pour ce qui est de Galliera, vous savez qu?il y a des processus de recrutement qui prennent un certain temps et qu'il vaut mieux nommer bien que de nommer mal dans la pr�cipitation. Dans la vie, je pense que c'est un bon principe de prendre le temps de nommer bien.

En effet, cela prend un peu plus de temps, car c'est un mus�e qui m�rite beaucoup d'attention, qui, apr�s des ann�es formidables, a besoin d'un nouveau d�veloppement, sachant que le contexte de la mode du costume � Paris a beaucoup chang�, qu'il existe au mus�e des Arts d�coratifs un autre mus�e de la mode et que nous souhaitons que le mus�e Galliera, situ� juste en face du Mus�e d'Art Moderne de la Ville de Paris mais pas seulement, qui est en face d?une partie de la Colline des Arts, qui est en train de s'organiser, et � laquelle nous participons, et qui est en face de ce qui sera le lieu d'accueil des artistes fran�ais, mais tout cela est en train de se pr�figurer puisque le Cabinet du Ministre de la Culture est venu nous voir pour nous en parler, il vaut mieux prendre le temps de bien faire et de nommer la bonne personne. Je pense que, dans quelques mois, quelques semaines - le processus est en cours et nous le faisons en �troite liaison avec le Minist�re de la Culture et la R�union des Mus�es nationaux -, nous serons en mesure d?annoncer, une fois que le jury se sera une derni�re fois r�uni, une tr�s bonne candidature, voire plusieurs bonnes candidatures.

Mme Anne LE STRAT, adjointe, pr�sidente. - Je vous remercie.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 124.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2010, DAC 124).

Je vous en remercie.

Février 2010
Débat
Conseil municipal
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