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Vœu déposé par le groupe M.R.C. relatif à la cohésion sociale à Paris.


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons � l?examen de la proposition de v?u r�f�renc�e n� 7 G dans le fascicule, d�pos�e par le groupe du Mouvement r�publicain et citoyen, relative � la coh�sion sociale � Paris.

La parole est � Mme CAPELLE.

Mme Liliane CAPELLE. - Dans la droite ligne de ce que je viens de dire, ce voeu sert simplement � trouver des solutions.

Mme VAUTRIN a bien annonc� un renforcement Ile-de-France. 1.100 places d?h�bergement et de stabilisation seront propos�es au public en grande exclusion. Ce qui pour Paris est notoirement insuffisant et reste particuli�rement vague.

C?est pourquoi nous demandons que le Maire de Paris obtienne de la Ministre d�l�gu�e � la Coh�sion sociale et � la parit� un �tat d�taill� des mesures qui, dans le cadre de ce plan, s?appliqueront � la Capitale ainsi qu?un renforcement substantiel des objectifs annonc�s.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame CAPELLE.

Emettez-vous un avis favorable ou d�favorable, Madame STIEVENARD ?

Mme Gis�le STIEVENARD, vice-pr�sidente. - L?an dernier, le Maire de Paris avait demand� que l?Etat reconsid�re compl�tement le fonctionnement de l?urgence pour �voluer vers un fonctionnement des centres 24 heures sur 24 ou � tout le moins en horaires �largis et sur l?ensemble de l?ann�e. Il y a eu quelques avanc�es r�centes qui demeurent cependant insuffisantes, comme cela a �t� observ� tout � l?heure.

Si Mme CAPELLE me le permet, comme les indications chiffr�es ont �t� fournies en r�ponse � une question pr�c�dente, je propose de vous les transmettre par �crit.

Grosso modo, on peut dire que 230 places de stabilisation sont cr��es d�sormais ou sont en voie de l?�tre. La Pr�fecture nous a annonc� l?application du...

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Madame STIEVENARD, dites-nous ce que vous pensez du v?u.

Mme Gis�le STIEVENARD, vice-pr�sidente. - Oui, excusez-moi.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Terminez.

Mme Gis�le STIEVENARD, vice-pr�sidente. L?application du plan Vautrin � Paris, vous aurez les chiffres. Cela s?av�re notoirement insuffisant. Plus encore en Ile-de-France puisqu?il y a un r��quilibrage � op�rer. Or, le Gouvernement fait l?impasse totalement sur cet aspect des choses.

Pour le reste, vous connaissez l?�tat de la pr�carit� dans le pays dont nous ressentons les effets � Paris. Vous connaissez les dettes de l?Etat envers les collectivit�s locales, notamment les d�partements. Je dirai aussi � l?�gard du C.A.S.-V.P., puisque nous g�rons un certain nombre de centres d?h�bergement d?urgence et de r�insertion sociale ; et � ce titre, l?Etat nous doit plus d?un million d?euros.

Bref, il reste encore beaucoup � faire dans ce domaine. Donc Paris est en proposition permanente � l?�gard de l?Etat tant en termes de lieux d?accueil que d?accompagnement financier pour acc�l�rer les r�alisations. Mais pour l?instant, nous n?avons pas de r�ponse positive de ce c�t�-l� de la part de l?Etat.

Nous sommes donc tr�s favorables au v?u que vous avez d�pos�.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci beaucoup, Madame STIEVENARD.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe du Mouvement r�publicain et citoyen, assortie d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est adopt�e. (2006, V. 26 G).

Novembre 2006
Débat
Conseil général
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