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Vœu concernant la situation des salariés de la FNAC Champs-Elysées.



D�lib�ration affich�e � l'H�tel-de-Ville
et transmise au repr�sentant de l'Etat le 4 avril 2002.
Re�ue par le repr�sentant de l'Etat le 4 avril 2002.

Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil municipal,
Le conflit de la FNAC Champs-Elys�es vient de prendre une dimension nouvelle. Le mouvement de gr�ve pour des augmentations de salaires s'est �tendu � d'autres magasins.
Les magasins de l'avenue des Ternes, Bastille, Montparnasse, Les Halles et Saint-Lazare sont rest�s ferm�s plusieurs jours.
Le risque d'un conflit g�n�ralis� est possible.
La FNAC compte 84 magasins dans le monde dont 58 en France. Ces magasins font partie depuis 1994 du groupe "Pinault-Printemps-Redoute", premier groupe fran�ais de la distribution. Ce groupe est parmi les leaders mondiaux de la distribution sp�cialis�e, son chiffre d'affaires 2001 a augment� de 12,3 %. La FNAC a pour sa part progress� de plus de 14,1 %.
La r�alit� des salari�s des Champs-Elys�es est tout autre. Aucune augmentation des salaires depuis des ann�es. La moyenne des salaires ne d�passe pas les 1.000 euros. En outre, les salaires sont inf�rieures � ceux des autres magasins de la m�me enseigne sur Paris, 200 et 300 euros en moins. Les 220 salari�s, souvent tr�s jeunes, travaillent 7 jours sur 7, avec des horaires d'ouverture de 10 heures � minuit ; beaucoup � temps partiel. Une exploitation �hont�e.
Les salari�s revendiquent une augmentation de 120 euros et demandent un statut �gal aux salari�s des autres FNAC.
La direction, au lieu de n�gocier s�rieusement, a fait appel au Tribunal. Le Tribunal a nomm� un m�diateur. Celui-ci a termin� sa mission sur un constat d'�chec. La FNAC ne voulant pas n�gocier.
La plus belle et la plus luxueuse avenue du monde qui s'av�re �tre une zone de non droit aux bas salaires rime avec une vie de plus en plus pr�caire.
Sur la proposition de M. Jacques DAGUENET et des membres du groupe communiste,

Emet le v?u :

Que pour les salari�s parisiens qui en font la demande et qui peuvent justifier d'une situation d'urgence, il soit demand� au C.A.S.V.P. d'�tudier une telle demande avec bienveillance.

Mars 2002
Déliberation
2002 V. 47
Conseil municipal
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