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Vœu relatif à la gestion du stationnement sur voirie.



D�lib�ration affich�e � l'H�tel-de-Ville
et transmise au repr�sentant de l'Etat le 4 avril 2002.
Re�ue par le repr�sentant de l'Etat le 4 avril 2002.

Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil municipal,
Alors que la majorit� municipale a op�r� r�cemment des choix forts dans le domaine de la gestion du stationnement sur voirie, en abaissant le tarif r�sidentiel � 1/2 euro par jour, il s'agit aussi de faire, d�s maintenant, des choix novateurs dans le domaine du stationnement souterrain, en particulier en ce qui concerne les parcs des bailleurs sociaux.
Cet effort est d'autant plus indispensable qu'il faut d�gager plus d'espaces de la voirie parisienne pour les circulations douces et les transports en commun, ce qui va r�duire le volume de stationnement automobile sur voirie. De plus, la mise aux normes de s�curit� incendie implique, � moyen terme, la suppression de nombreuses places de stationnement sur voirie.
Il est donc imp�ratif et urgent de mieux utiliser les parcs des bailleurs sociaux en am�liorant leur s�curit�, en les am�nageant, en r�duisant leur co�t d'utilisation parfois trop �lev�. Une ressource importante en mati�re de stationnement peut �tre ainsi d�gag�e dans ces parcs : on �voque le chiffre de 100.000 places � l'�chelle de Paris, dont environ 30 % ne seraient pas aujourd'hui lou�es. L'O.P.A.C., il faut le souligner, dispose du parc le plus important.
Sur la proposition de Mme Sophie MEYNAUD et des �lus du groupe communiste,

Emet le v?u :

Que pour ces raisons, la Ville de Paris s'engage sans attendre, en lien avec les bailleurs sociaux, dans une politique de gestion globale des parcs de bailleurs sociaux, avec :
- une politique syst�matique de s�curisation et d'am�nagement des parcs rencontrant des probl�mes ;
- une mise � l'�tude, dans le cadre du P.D.P. d'un syst�me de location centralis�, une meilleure information aux usagers ;
- un prix de location incitatif du stationnement r�sidentiel qui ne soit pas un facteur d'exclusion vis � vis des familles modestes des quartiers concern�s.

Mars 2002
Déliberation
2002 V. 38
Conseil municipal
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