12 - 2004, DPP 1 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de lancer un appel d'offres ouvert relatif à la surveillance et la protection de services et établissements départementaux recevant du public et de signer le marché correspondant
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons � l'examen des projets relevant de la 5e Commission et notamment le projet DPP 1 G concernant le lancement d'un appel d'offres ouvert relatif � la surveillance et la protection de services et �tablissements d�partementaux recevant du public.
La parole est � Mme V�ronique DUBARRY.
Mme V�ronique DUBARRY. - Je vous remercie, Madame la Pr�sidente.
Ce projet de d�lib�ration que vous nous proposez vous autorise, Monsieur le Pr�sident, � lancer un appel d'offres relatif � la surveillance et � la protection des services municipaux d�partementaux recevant du public.
D�s les premi�res lignes de l'expos� des motifs, la justification de ce projet de d�lib�ration est pos�e. Certains, parmi ces publics, ont parfois des comportements agressifs vis-�-vis des personnels charg�s de les accueillir, de les orienter ou de les recevoir.
La solution est de la m�me fa�on propos�e d�s la ligne suivante puisqu'il est �crit que, pour pr�venir ces situations, il s'av�re n�cessaire de recourir � des soci�t�s priv�es de gardiennage. S'il n'est absolument pas question pour nous, pour les �lu-e-s du groupe "Les Verts", de nier ces violences (qu'elles soient physiques ou verbales), il nous para�t int�ressant de poser � cette occasion le probl�me des conditions d'accueil dans les services publics.
Pour avoir travaill� sur cette probl�matique dans le cadre de l'�tablissement du contrat local de s�curit� du 10e arrondissement, j'ai pu constater � quel point les agents de premier accueil �taient unanimes dans leur constat. Ils et elles se d�clarent souvent d�muniEs devant l'ampleur des probl�mes que posent devant eux les Parisiennes et les Parisiens. Ils regrettent �galement leur connaissance imparfaite des structures autres que celle � laquelle ils appartiennent. Et si effectivement ils se sentent souvent tr�s expos�s, leur souhait est surtout de pouvoir avoir acc�s � des intervenants psychiatriques ou psychologiques, que ce soit d'ailleurs pour les publics qu'ils re�oivent qu'en soutien � leur propre travail.
En effet, l'accueil de ces publics rencontrant parfois de tr�s lourdes difficult�s est une �preuve pour ces personnels et demande un accompagnement professionnel.
Quant au public lui-m�me, ce n'est pas une nouveaut�, leurs difficult�s ne faisant que s'aggraver - et on n'est pas au bout de nos peines � ce propos -, les r�actions violentes se font �galement elles aussi de plus en plus fr�quentes.
Il nous para�t tr�s opportun, voire n�cessaire, de veiller � ce que les personnels responsables de cette pr�sence "dissuasive" (pour reprendre votre terme) puissent b�n�ficier de formations adapt�es � la m�diation, � la r�solution non violente des conflits, afin que cette pr�sence dans des services publics n'amplifie pas les probl�mes de violence qu'ils sont cens�s r�soudre.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Eh bien, vous avez capt� l'attention instantan�ment.
Mme V�ronique DUBARRY. - Nous souhaitons d'une part, �tre rassur�s sur la fa�on dont ces personnels seront utilis�s et d'autre part, bien �videmment, une r�flexion beaucoup plus large sur le travail � faire sur les diff�rents services de premier accueil dans les diff�rentes structures d�pendant de la Ville et du D�partement.
Je vous remercie.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - M. Christophe CARESCHE va vous r�pondre. Je lui donne la parole.
M. Christophe CARESCHE, au nom de la 5e Commission. - Je voudrais rassurer Mme DUBARRY. Les soci�t�s de gardiennage sont effectivement s�lectionn�es sur un certain nombre de crit�res, de fa�on � ce qu'elles remplissent au mieux leur mission. Cette pr�sence est dissuasive mais peut aussi �tre aussi un recours en cas d'agression envers les agents de la Ville, et en particulier ceux de la DASES.
Je veillerai �videmment � ce que les �l�ments que vous avez soulev�s, et qui sont parfaitement r�els, soient pris en compte. En tous les cas, je ne pense pas que la pr�sence des soci�t�s de gardiennage et des agents de s�curit� puisse �tre consid�r�e comme contribuant � augmenter l'agressivit�. Notre objectif est au contraire de dissuader par cette pr�sence, les personnes ayant des intentions malveillantes.
Ceci dit, je suis d'accord avec vous. Ce n'est sans doute pas la solution miracle. Il faut effectivement poursuivre la formation d'un certain nombre de fonctionnaires et faire en sorte que les relations entre l'administration et les citoyens soient les plus apais�es possible. C'est dans ce sens que nous essayons de travailler.
Merci.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPP 1 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2004, DPP 1 G).