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17 - 2004, ASES 59 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer avec l'association "Ayyem Zamen" une convention pluriannuelle fixant les conditions d'attribution d'une subvention de fonctionnement, au titre de l'exercice 2004. - Montant : 30.000 euros


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration ASES 59 G relatif � la signature avec l'association "Ayyem Zamen" d'une convention pluriannuelle fixant les conditions d'attribution d'une subvention de fonctionnement, au titre de l'exercice 2004.
La parole est � Mme GUIROUS-MORIN.
Mme Isabelle GUIROUS-MORIN. - Merci, Madame la Pr�sidente, chers coll�gues.
Je ferai une courte intervention pour souligner l'importance de cette initiative. En effet, cette structure anim�e par l'association "Ayyem Zamen", est destin�e � accueillir des migrants �g�s et pr�caires, et � offrir � ces personnes un lieu de parole et d'�coute, ainsi que d'information concernant leur acc�s au droit et � leur sant�.
Inaugur� le 6 mars 2003 par le Maire de Paris, ce caf� social conna�t un grand succ�s puisqu'il fonctionne 40 heures par semaine et fait travailler 5 personnes dont 3 emplois aid�s, ainsi que 20 b�n�voles.
Ce type de structure r�pond � un v�ritable besoin. Il ne faut pas h�siter � les cr�er et � les multiplier dans les arrondissements qui n'en sont pas encore dot�s.
Merci.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je demanderai � Mme Dani�le HOFFMAN-RISPAL et � Mme Kh�dija BOURCART de se partager le temps de r�ponse.
La parole est � Mme HOFFMAN-RISPAL.
Mme Dani�le HOFFMAN-RISPAL, au nom de la 6e Commission. - Merci, Madame GUIROUS-MORIN, d'insister sur le caract�re novateur de cette structure.
Vous l'avez dit, et nous travaillons Mme Kh�dija BOURCART, Mme Martine DURLACH �galement et moi-m�me vraiment pour que cet �tablissement existe, parce que c'est le premier �tablissement, le premier � Paris et peut-�tre ailleurs, � s'int�resser � un public �g� et migrant.
L'association compte aujourd'hui 496 adh�rents, dont 236 b�n�ficient d'un suivi social, mais ce sont pr�s de 1.800 personnes de 55 � 90 ans qui ont particip� ou b�n�fici� de l'action du caf� social en 2003.
Vous l'avez dit, son action est assur�e par des permanents dont une assistante sociale, ce qui est tr�s important. Elle assure une mission d�terminante tant en ce qui concerne la sant�, pr�vention du diab�te ou des fortes chaleurs, qu'�galement un suivi social, droit � la retraite, prestations, dossiers A.P.A.
J'ai d�j� eu � plusieurs reprises l'occasion de me prononcer sur ce dossier. Je voudrais juste signaler une des actions int�ressantes entre autres. Un partenariat avec la ville de Montreuil a mis � disposition un jardin, un petit terrain permettant des activit�s de jardinage, et j'insiste sur le fait que cette activit� est tr�s largement sollicit�e par les femmes �g�es migrantes, ce qui me para�t vraiment tr�s important.
Un voyage en Andalousie sera propos� cet �t� gr�ce � la mobilisation de plusieurs partenaires. Cette association travaille notamment aussi avec le Centre d'action sociale, avec le "CAJIP COJASOR" ; c'est pour cela que nous les aidons.
Quant � votre question : si nous pouvions les financer, j'aimerais ce type de structure dans plusieurs arrondissements de Paris. C'est un projet qui co�te cher, que nous subventionnons vraiment beaucoup. Si d'autres projets innovants nous �taient propos�s, je pense, dans un autre domaine, par exemple la Maison ouverte qui a aussi un projet innovant pour les personnes �g�es, nous les regarderions avec int�r�t.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Madame Kh�dija BOURCART, vous avez la parole.
Mme Kh�dija BOURCART, au nom de la 6e Commission. - Beaucoup de choses ont �t� dites.
Bri�vement, je voudrais dire que l'important, c'est ce qui est fait, ce qui est en cours. Mais aussi, cette exp�rience rappelle ce qui doit �tre possible. Puisque l'on parle beaucoup du troisi�me �ge, je voudrais rappeler que chez les migrants, dont beaucoup sont c�libataires, le nombre de personnes de plus de 50 ans a augment� de plus de 70 % et sera de plus en plus important. En fait, il y a actuellement tr�s peu de structures qui prennent en compte ces personnes avec leurs propres difficult�s.
Je suis toujours pour qu'il y ait des actions sp�cifiques qui puissent ramener au droit commun. Or, actuellement, il y a �norm�ment de travailleurs �migr�s c�libataires, notamment ceux-l�, qui sont souvent � l'abandon soit dans des foyers, soit dans des meubl�s. Cela va �tre un tr�s grand probl�me, non pas seulement pour la Ville, mais �galement pour la R�gion et pour l'Etat puisque, en parlant des personnes �g�es, c'est un dossier qui doit �tre pris en charge.
L'int�r�t de cette association est ainsi d'avoir r�v�l� ce qui est possible et ce qui est faisable aussi en direction de ces populations. Je vous remercie.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 59 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2004, ASES 59 G).

Juillet 2004
Débat
Conseil général
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