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Vœu relatif aux lieux d’accueil de toxicomanes.


D�lib�ration affich�e � l?H�tel-de-Ville

et transmise au repr�sentant de l?Etat le 10 novembre 2006.

Re�ue par le repr�sentant de l?Etat le 10 novembre 2006.

Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil municipal,

Le 18e arrondissement est mis � forte contribution quant aux lieux d?accueil des usagers de drogue, puisqu?il poss�de six structures dont trois situ�es dans le quartier et parmi ces derni�res deux boutiques ?bas seuil? existant depuis 15 ans, rue Philippe de Girard.

Le conseil de quartier salue le travail accompli par les intervenants de ces structures, dans des conditions difficiles.

Lors de la r�union du conseil de quartier public du 22 juin 2006, consacr�e � ce th�me, il est apparu que les deux boutiques ne sont pas adapt�es � leur usage :

-Surfaces - selon les propos de leurs responsables - �troi-tes et inadapt�es � l?accueil des usagers de drogue ;

- Implantation inadapt�e car situ�e dans une rue peu large en plein c?ur de quartier, avec des trottoirs �troits et des recoins.

Une relocalisation des boutiques ?bas seuil? est donc indispensable dans des locaux conformes � leurs activit�s, sur un axe a�r� et � distance cons�quente des lieux d?accueil d�j� existants de fa�on � ce qu?il n?y ait pas concentration de ce type de structures dans un p�rim�tre restreint.

Seule une action volontariste des pouvoirs publics d?Etat permettra de r�aliser cette relocalisation.

Aussi, sur la proposition de M. Daniel VAILLANT et conform�ment au v?u adopt� par la majorit� municipale du 18e arrondissement,

Emet le voeu :

-que le Maire de Paris, en liaison avec le Pr�fet de Paris etles maires d?arrondissement, propose � ces structures dans les meilleurs d�lais des solutions de r�implantation en utilisant notamment les nombreux projets neufs en cours de r�alisation par des offices publics ou des SEM et en veillant � un bon �quilibre territorial et g�ographique du dispositif socio sanitaire.

Il conviendrait en effet logiquement de prendre en consid�ration la concentration actuelle sur certains territoires parisiens, de structures oeuvrant en direction du public toxicomane ainsi que l?ensemble des d�placements d?usagers de drogues notamment dans le nord-est parisien. L?environnement social et urbain de cette relocalisation devra bien �videmment �tre pris en compte.

Octobre 2006
Déliberation
2006 V. 361
Conseil municipal
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