retour Retour

5 - 1995, GM. 427 - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer avec l'association "Parrains par mille" une convention.




M. CH�RIOUX, pr�sident. -Nous allons passer � l'affaire suivante r�f�renc�e GM. 427, autorisant M. le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, � signer avec l'association "Parrains par mille" une convention, sur laquelle est inscrit M. Jean-Philippe HUBIN.

M. Jean-Philippe HUBIN, vice-pr�sident. -Mes chers coll�gues, juste un petit mot sur ce projet de d�lib�ration qui, � mon avis, est tr�s int�ressant.
Il s'agit d'une id�e qui me para�t devoir �tre mieux connue et si possible m�me diffus�e par les m�dias aupr�s de tous les Parisiens. Je pense que les bonnes volont�s peuvent �tre appel�es sur ce sujet.
Il s'agit du parrainage de nos enfants qui sont sous notre tutelle, directe ou indirecte, � travers l'Aide sociale � l'enfance.
Il y a 10.000 enfants qui, � Paris, sont suivis par l'Aide sociale � l'enfance. 5.000 de ces enfants vivent encore dans leur famille et sont suivis par l'Aide sociale � l'enfance, de fa�on relativement l�g�re. 5.000 autres sont compl�tement pris en charge par l'Aide sociale � l'enfance. Je pense qu'il est tr�s bon que nous ayons aujourd'hui � notre ordre du jour un projet de d�lib�ration qui permette de faire passer l'id�e suivante : ces enfants ne doivent pas �tre seulement suivis par des services qui, quelle que soit leur qualit�, restent administratifs.
Ils doivent aussi, si possible, �tre suivis par les personnes physiques qui s'occuperont d'eux, un petit peu comme un parrain peut le faire pour son filleul.
Nous avons l� une association qui a r�unit des bonnes volont�s et que nous pouvons aider un petit peu � se d�velopper, � se structurer. Des bonnes volont�s b�n�voles de personnes qui sont d�cid�es � passer un peu de temps pour aider, pour soutenir moralement les enfants qui sont pris en charge par l'Aide sociale � l'enfance.
Je pense que ce dispositif est tr�s int�ressant. J'esp�re, pour ma part, que c'est un premier pas qui sera suivi par d'autres. Ainsi, progressivement, nous pourrons faire ce qui s'est pass� en mati�re de personnes �g�es, � travers les Conseils d'administration du Bureau d'aide sociale dans les diff�rents arrondissements. J'esp�re ainsi qu'on pourra associer vraiment les Parisiens � l'action sociale.
Une bonne action sociale ne doit pas seulement �tre administrative et financi�re. Elle doit aussi, dans la mesure du possible, �tre morale, mentale m�me dans certaines circonstances.
Je suis persuad� que ce m�moire est un premier pas positif dans cette direction. Merci, Monsieur le Pr�sident.

M. CH�RIOUX, pr�sident. -Je vous remercie.
Monsieur LAFAY, vous avez la parole.

M. Philippe LAFAY, vice-pr�sident, au nom de la 5e Commission. -Nous avons, en 5�me Commission, Monsieur le Pr�sident, largement abord� ce m�moire et nous sommes tous tomb�s d'accord pour dire que cette convention que nous allons signer avec "Parrain pour 1.000" est une convention pleine d'espoirs qui pourra �tre �tendue � d'autres secteurs d'activit�s.

M. CH�RIOUX, pr�sident. -Je vous remercie.
Personne ne demande plus la parole ?
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration GM. 427.
Quels sont ceux qui y sont favorables ?
Contre ?
Abstentions ?
Ce projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (1995, GM. 427).

Décembre 1995
Débat
Conseil général
retour Retour