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Vœu sur les recettes du stationnement rotatif.


D�lib�ration affich�e � l?H�tel-de-Ville
et transmise au repr�sentant de l?Etat le 28 d�cembre 2005.
Re�ue par le repr�sentant de l?Etat le 28 d�cembre 2005.

Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil municipal,

Consid�rant que la politique de stationnement constitue un �l�ment fondamental de la politique des d�placements de la municipalit�, qui vise � inciter � un usage raisonn� et mod�r� de l?automobile.

Consid�rant que le principe du stationnement payant et sa g�n�ralisation visent � r�guler un meilleur partage de l?espace public, notamment au b�n�fice des r�sidants, et que l?efficacit� de ce principe est fortement d�pendante du respect de la r�glementation par les automobilistes.

Consid�rant que les recettes sont pr�vues � hauteur de 62 millions d?euros, ce qui traduit d?ores et d�j� la volont� de la municipalit� de voir progresser de fa�on significative les recettes du stationnement payant.

Consid�rant que la faiblesse du niveau de recettes actuel provient notamment de l?insuffisance du taux de respect spontan�.

Consid�rant que la fraude au stationnement entra�ne des pratiques comme les ?voitures-ventouses? qui occupent longuement et gratuitement l?espace public.

Consid�rant que le taux de respect pourrait �tre am�lior� � la fois par un plus grand civisme des conducteurs et des contr�les plus nombreux par la Pr�fecture de Police.

Consid�rant que la Pr�fecture de Police est seule comp�tente � Paris en mati�re de contr�le du paiement du stationnement et que la Municipalit� r�affirme r�guli�rement, dans le cadre du suivi de la convention de juillet 2004, l?importance qu?elle accorde � un contr�le efficace ;

A l?initiative de Mme Charlotte NENNER et des �luEs du groupe ?Les Verts? et sur proposition de l?Ex�cutif,

Emet le voeu :

Que la Ville de Paris alerte la Pr�fecture de Police sur la n�cessit� de renforcer le taux de respect du stationnement payant en am�liorant l?efficacit� de la verbalisation, par la mobilisation accrue des personnels affect�s � ce contr�le et, le cas �ch�ant, par la mise en ouvre de moyens technologiques modernes.

Décembre 2005
Déliberation
2005 V. 460
Conseil municipal
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