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19- QOC 97-1013 Question de M. Georges SARRE et des membres du groupe du Mouvement des citoyens à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, relative aux appartements thérapeutiques.



M. Philippe LAFAY, pr�sident. - Nous abordons maintenant la derni�re question de M. Georges SARRE et des membres du groupe du Mouvement des citoyens � M. le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, dont je vous donne connaissance :
" Lors de la s�ance du Conseil de Paris, en date du 28 avril 1997, M. Georges SARRE et les membres du groupe du Mouvement des citoyens avaient souhait� conna�tre la position du D�partement de Paris face aux nouveaux besoins des Parisiens en appartements th�rapeutiques.
La r�ponse de Paris concernait uniquement le secteur psychiatrique, en terme de traitement, mais chacun sait que cette maladie rel�ve du sanitaire et du social. La question sur le plan social est du ressort de la responsabilit� du D�partement.
L'�volution des traitements dans le secteur de la psychiatrie, de la m�decine ambulatoire, de la situation de d�pendance plus fr�quente chez les a�n�s, explique une demande croissante en appartements th�rapeutiques � Paris.
Au regard de l'ampleur des besoins, M. Georges SARRE et les membres du groupe du Mouvement des citoyens estiment que la cr�ation par le D�partement de Paris d'un service charg� de la mise � disposition de la gestion des appartements th�rapeutiques avec les secteurs concern�s est devenue une priorit�.
Face � ce probl�me, ils souhaitent conna�tre l'�volution de la position du D�partement de Paris sur cette question. Au regard de l'urgence des besoins, quel dispositif est pr�vu ? "
M. Philippe LAFAY, pr�sident. - La r�ponse � la question orale n�97-154 du 28 avril 1997, visait � faire le point sur le d�veloppement � partir de l'h�pital Esquirol de structures d'accueil offrant une alternative ou une suite � l'hospitalisation des personnes atteintes de troubles psychiatriques. Ce dispositif rel�ve du domaine de la sant� mentale dont le financement incombe � l'Etat.
Concernant les personnes �g�es atteintes d'une d�pendance physique ou psychique, la collectivit� parisienne contribue � leur prise en charge par le biais de l'aide sociale l�gale (paiement de prestations d'aide m�nag�re, frais de s�jour...) et maintenant, de la prestation sp�cifique d�pendance institu�e par la loi du 24 janvier 1997. La d�pense en ann�e pleine est pour le D�partement de l'ordre de 1 milliard de francs.
Les r�ponses aux probl�mes de d�pendance des personnes �g�es peuvent s'organiser dans le cadre du maintien � domicile mais, dans les cas les plus lourds, elles rel�vent d'une prise en charge en �tablissements m�dicalis�s.
Pour r�pondre aux besoins d'information des personnes concern�es et des familles et coordonner de mani�re efficace les multiples intervenants, il est propos� dans le cadre du Sch�ma directeur g�rontologique qui va �tre pr�sent� prochainement au Conseil de Paris, de mettre en place des plates-formes g�rontologiques, destin�es � �tre des lieux-ressources tant pour les usagers que pour les personnels confront�s aux probl�mes de la d�pendance.
La cr�ation de petites structures d'accueil en alternative � l'h�bergement collectif est �galement une proposition formul�e dans le cadre du Sch�ma directeur g�rontologique.
Cependant, il est constat� que les personnes �g�es, lorsqu'elles ont besoin de ces structures, sont le plus souvent atteintes de pathologies lourdes qui n�cessitent un accompagnement m�dical et, �ventuellement, psychiatrique. Le d�veloppement de ce type d'�quipement d�pend donc aussi des moyens que l'Etat pourra d�gager dans ce domaine.

Décembre 1997
Débat
Conseil général
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