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16 - 2004, DASES 357 G - Attribution d'une subvention de fonctionnement de 19.000 euros à l'Union départementale des clubs et équipes de prévention spécialisée de Paris (5e)


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DASES 357 G portant attribution d'une subvention de fonctionnement de 19.000 euros � l'Union d�partementale des clubs et �quipes de pr�vention sp�cialis�e de Paris (5e).
Mme DUBARRY a la parole.
(Exclamations de M. LHOSTIS).
Mme V�ronique DUBARRY. - Je vous rappelle, Monsieur LHOSTIS, que dans le r�glement int�rieur - Excusez-moi, Madame la Pr�sidente - ...dans le r�glement int�rieur, il est pr�vu que nous pouvons r�pondre au t�l�phone et �couter nos messageries et effectivement ne pas passer nos coups de fil. Ce que j'�tais en train de faire. Voil�, �a vous ira ?
M. Alain LHOSTIS, rapporteur. - Je v�rifierai.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Madame DUBARRY, vous avez la parole.
Mme V�ronique DUBARRY. - Merci beaucoup, Madame la Pr�sidente.
Le projet de d�lib�ration dont il est question est l'attribution d'une subvention de fonctionnement � l'Union d�partementale des clubs et �quipes de pr�vention sp�cialis�e � Paris.
Je ferai tout d'abord une digression sur l'actualit� des professionnels de la pr�vention qui, comme vous le savez et comme vous avez d� le souligner vous-m�me � plusieurs reprises, voient diminuer leurs moyens alors que leur implication ne cesse d'augmenter, et subrepticement - ce qui leur pose beaucoup plus de probl�me - voient s'appliquer dans les faits une loi qui n'a pas �t� encore vot�e sur la pr�vention de la d�linquance ; avec des exemples cit�s par les professionnels de la pr�vention qui, en ce qui concerne le groupe "Les Verts", font assez froid dans le dos : � Pau, par exemple, le Pr�fet a exig� de l'Education nationale la communication de listes et de renseignements nominatifs de jeunes issus d'un certain quartier ; � Vitry-le-Fran�ois : mise en place ill�gale d'un fichier nominatif g�n�ralis� des populations en difficult� au nom et dans le cadre du Contrat local de s�curit� et de pr�vention de la d�linquance ; � Vend�me - toujours dans le cadre d'un CLSPD - on a demand� aux travailleurs sociaux une participation active � une cellule charg�e de la gestion en collaboration avec la police de dossiers, l� encore, nominatifs.
Or nous savons tous que ce serait d�naturer la pr�vention que de lui faire remplir ces t�ches. J'avais d�j� attir� votre attention, Madame la Pr�sidente, en mai dernier, sur le soutien qu'� mon sens notre D�partement et notre Municipalit� devaient apporter � ces professionnels. Je r�it�re cette demande. Ils ont pr�vu une journ�e d'action le 2 octobre � Paris qui va dans le sens de la lutte contre cet avant-projet de loi. Et il para�t important que vous rajoutiez cette date dans votre agenda, si je puis me permettre.
Pour en revenir au projet de d�lib�ration, au c?ur de cible du projet de d�lib�ration, il est question de favoriser des s�ances de formation en relation avec la Mission de pr�vention des toxicomanies de la DASES, des personnels, des �quipes de pr�ventions sp�cialis�es.
Voil� ce qui me para�t r�pondre � une attente tr�s forte de ces professionnels et qui me para�t aller vraiment dans le sens que vous indiquiez ce matin, Monsieur LHOSTIS, en r�pondant � je ne sais plus quelle interrogation farfelue de nos coll�gues de la droite sur le r�le de cette mission de pr�vention des toxicomanies et surtout sur le sens que vous donniez au colloque qui aura lieu la semaine prochaine ou dans les jours qui viennent.
J'en profite pour insister sur le fait que d'autres formations de ce type pourraient �tre envisag�es, puisque dans d'autres domaines ce type de besoin se fait sentir. Je pense par exemple au rapport entre les jeunes gens de sexes diff�rents, au rapport � la sexualit�, au rapport au corps. Dans cette probl�matique-l�, les clubs de pr�vention ont aussi une attente et des besoins qu'il conviendrait d'entendre.
Je conclurai en disant qu'il s'agit l� d'un travail que les arrondissements doivent se r�approprier parce que c'est v�ritablement comme cela que nous r�ussirons � travailler ensemble et non pas en demandant aux clubs de pr�vention de pratiquer une d�lation des jeunes les plus en difficult� et avec lesquels ils font un travail remarquable.
Je vous remercie.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - La parole est � M. LHOSTIS.
M. Alain LHOSTIS, au nom de la 6e Commission. - Madame DUBARRY, concernant l'utilisation du t�l�phone portable, c'est � votre sant� que je pensais puisqu'il y a souvent beaucoup d'agitation de votre bord sur les risques des antennes-relais pour lesquelles aucune preuve scientifique n'a �t� donn�e de leur nocivit�. Par contre, il y a une �tude europ�enne sur l'utilisation du t�l�phone portable et il vous est chaudement recommand� de l'utiliser avec un �couteur pour l'�loigner de votre t�te. Donc je me permets de vous dire �a ; mais vous savez bien que c'est avec toute l'amiti� que je vous porte, et je tiens � vous conserver en bonne sant� en tant que voisine. Bien.
Vous avez dit : "la pr�vention sant� est un �l�ment essentiel du dispositif parisien". Et surtout ce qu'il faut souligner dans cette affaire, et vous l'avez tr�s bien dit : c'est la premi�re fois qu'on passe une convention avec l'Union des clubs et �quipes de pr�vention sur la prise en charge des missions de formation en mati�re de pr�vention des toxicomanies. Je crois que cela montre bien l'importance que nous accordons � la pr�vention. Bien �videmment, vous avez montr� aussi � la fin qu'il y a d'autres publics que nous devrions contribuer � former et bien �videmment au fur et � mesure de la mont�e en charge de la mission, vous savez qu'elle est importante, nous ferons face � cette demande.
Face aux nombreux jeunes tr�s fragiles et en errance, isol�s et en difficult�, et qui ont des comportements � risque, qui ont des conduites suicidaires, des sexualit�s non prot�g�es, c'est bien s�r dans ce sens-l� que nous aidons � la formation de ceux qui interviennent sur le terrain de fa�on formidable et souvent difficile.
Merci.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - J'ajouterai pour ma part que nous avons accru de 50 % les cr�dits consacr�s aux clubs et �quipes de pr�vention, ce qui a permis de recruter 65 �ducateurs suppl�mentaires et donc d'avoir une meilleure couverture du territoire.
En ce qui concerne le projet de loi sur la pr�vention de la d�linquance sur lequel M. SARKOZY avait travaill� dans un premier temps, M. DE VILLEPIN a indiqu� qu'il souhaitait le remettre sur le m�tier. Il est vrai que les premiers textes dont nous avons eu connaissance �taient particuli�rement pr�occupants et nous n'avions pas manqu� de nous mobiliser fortement aux c�t�s des personnels. En effet, il y a une relation de confiance �vidente qu'il faut pr�server si on veut que les �quipes soient en mesure d'obtenir des r�sultats, et ceci n'est pas n�gociable. Lorsqu'il y a eu des manifestations et protestations publiques, nous nous y sommes joints tr�s volontiers.
Je crois que les clubs et �quipes de pr�vention n'ont jamais refus� de participer � des discussions collectives sur le mal-�tre d'un quartier, les raisons � l'origine de ce mal-vivre. Autre chose est de vouloir leur faire jouer un r�le comme vous l'avez indiqu� � partir de donn�es nominatives sur ces jeunes, ce qui est absolument inqualifiable et stupide.
Donc je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 357 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2004, DASES 357 G).

Septembre 2004
Débat
Conseil général
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