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42 - Vœu présenté par MM. BLISKO et COUMET au nom du groupe socialiste visant à l'amélioration de l'esthétique de certaines artères parisiennes


M. Pascal CHERKI, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � un v?u pr�sent� par M. COUMET et les �lus du groupe socialiste, c'est le v?u n� 13 de votre cahier concernant l'am�lioration de l'esth�tique des art�res parisiennes et l'installation de pots de fleurs sur les cand�labres.
Je vous donne la parole, Monsieur COUMET, s'il s'agit d'un v?u s�rieux.
M. J�r�me COUMET. - Nous arrivons � la note de po�sie, Monsieur le Maire. J'aimerais en pr�alable, m�me si ce pr�alable est suivi d'un certain nombre de critiques, rendre hommage aux fonctionnaires de la Direction de la Voirie puisque c'est sans nul doute au plan local, l� o� nous avons trouv� les fonctionnaires les plus ouverts � r�pondre positivement aux propositions des �lus et donc indirectement � l'attente des Parisiens.
Cela �tant, toute machine, aussi bien huil�e soit-elle, est perfectible. Il y a toujours un talon d'Achille, en l'occurrence j'en vois notamment deux.
Le premier est de trop souvent oublier l'esth�tique au seul profit de la fonctionnalit�. Or les deux sont souvent conciliables.
La deuxi�me faiblesse est la peur de la nouveaut�.
Et j'en viens directement au v?u pour que nous ne perdions pas trop de temps : nous avons fait une proposition relativement simple � travers ce v?u qui est l'installation de pots de fleurs sur les cand�labres et d'un test de cette proposition sur deux avenues du 13e.
Cela fait quelques mois que nous faisons cette proposition aux services et j'ai pris bonne note des remarques de la Direction de la Voirie dont M. Denis BAUPIN s'est fait l'�cho : premi�rement risque de vandalisme, deuxi�mement probl�me de stabilit� et l� je cite "en particulier en cas de vent extr�me", et la plus �tonnante des r�ponses �tait "un vieillissement pr�matur� qui induirait des risques au plan �lectrique".
Je pr�f�re remarquer qu'� Paris il pleut et que les cand�labres sont mouill�s r�guli�rement, qu'il est bien connu qu'� Paris les typhons et les tornades sont bien plus violents que dans les autres capitales d'Europe et qu'� Annecy, � Caen, � Prague, � Munich, o� j'ai vu des jardini�res sur les cand�labres, les intemp�ries sont �videmment bien moins violentes qu'� Paris !
Ce v?u propose simplement que nous osions (quelle folie !) faire ce qui se fait ailleurs. Et nous proposons que cette op�ration soit test�e sur simplement deux avenues du 13e (quelle audace !).
J'esp�re, Monsieur le Maire, que vous aurez le courage de surmonter les r�ticences de vos services et que vous soutiendrez ce v?u.
M. Pascal CHERKI, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie, Monsieur COUMET.
C'est donc un v?u pr�sent� au nom des �lus du groupe socialiste.
Je donne la parole, pour r�pondre au nom de l'Ex�cutif, � M. CONTASSOT.
M. Yves CONTASSOT, adjoint. - Tout d'abord, j'ai propos� � M. J�r�me COUMET de travailler plut�t sur une �tude globale sur l'am�lioration de l'esth�tique de l'ensemble des art�res parisiennes, et notamment dans le 13e puisque c'est une demande issue des �lus du 13e, car il y a diff�rentes mani�res de travailler � l'am�lioration de l'esth�tique et on n'est pas oblig� de copier ce qui se fait ici ou l�. Premier �l�ment.
Deuxi�me �l�ment, la proposition qui nous est faite ignore quand m�me un certain nombre de difficult�s d'ordre technique et d'ordre financier, car il ne suffit pas d'affirmer que "les nouveaux proc�d�s nutritifs rempla�ant la terre v�g�tale permettent de limiter tr�s largement les besoins en arrosage et en entretien" pour que cela devienne une r�alit� ! Les co�ts d'entretien, les co�ts d'arrosage, les difficult�s techniques, y compris les probl�mes de s�curit� pour des objets en suspension au-dessus des trottoirs, sont des sujets extr�mement compliqu�s.
De ce point de vue, apr�s en avoir d�lib�r� avec le Maire, nous pensons que ce n'est pas la bonne solution � court terme.
Je vous demande donc de rejeter le v?u en l'�tat.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Demandez des bambous, vous les aurez !
M. Pascal CHERKI, adjoint, pr�sident. - S'il vous pla�t, Monsieur LEGARET...
Je vous remercie.
Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u n� 13.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition de v?u n� 13 est repouss�e.

Décembre 2001
Débat
Conseil municipal
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