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21 - VII - Question d'actualité de M. ALAYRAC, au nom du groupe socialiste et radical de gauche à M. le Maire de Paris relative aux répercussions sur le tourisme des attentats du 11 septembre


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la question d'actualit� de M. ALAYRAC.
Vous avez la parole, Monsieur.
M. Gilles ALAYRAC. - Monsieur le Maire, ma question concerne la situation du tourisme dans la Capitale.
Les attentats du 11 septembre ont plong� le monde dans une p�riode troubl�e o� le th�me de la s�curit� est ressenti comme un sujet de pr�occupation majeur. Les destinations touristiques internationales comme Paris ont �t� touch�es de plein fouet par ces �v�nements. On a pu lire dans la Presse des chiffres annon�ant une diminution de 20 % des chiffres d'affaires dans certains secteurs comme l'h�tellerie ou les centres d'affaire.
Ces r�sultats inqui�tent car le tourisme est pour Paris un secteur de forte main d'?uvre et une source de richesses �conomiques essentielle.
Je souhaiterais donc savoir comment compte r�agir la Ville de Paris, son Office de tourisme ainsi que son Office des congr�s pour accompagner durant cette p�riode difficile les professionnels du tourisme parisien durement affect�s.
M. Jean-Bernard BROS, adjoint. - Je vous remercie de cette excellente question � laquelle je vais r�pondre imm�diatement.
Il a au moins le m�rite d'y avoir pens� parce qu'on est bient�t le 11 d�cembre, cela fait donc trois mois et personne ne s'est inqui�t� de cela.
La Ville de Paris a r�agi d�s le 12 septembre en mettant en place un num�ro vert destin� aux touristes am�ricains en visite � Paris afin de leur permettre de se tenir inform�s sur les possibilit�s de retourner en avion dans leur pays, de les orienter, de les aider dans leurs d�marches. Puis elle a saisi l'Office du tourisme et l'Office des congr�s de Paris afin d'analyser les cons�quences de ces �v�nements tragiques sur la fr�quentation de la Capitale � court et moyen termes, et de proposer des pistes d'action.
Il s'agissait pour nous d'affirmer notre soutien aux professionnels du secteur et de leur proposer non un assistanat mais un accompagnement op�rationnel ; 2,3 millions d'euros du budget de promotion ont ainsi �t� r�orient�s pour faire face � cette situation d'urgence en faveur des march�s de proximit�, Europe essentiellement et ce, au d�triment des march�s lointains.
Je ne manquerai pas de tenir notre Assembl�e inform�e de l'�volution de ces op�rations qui doivent s'ajuster tr�s rapidement et nous comptons poursuivre dans cette voie.

Décembre 2001
Débat
Conseil municipal
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