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5 - Suspension et reprise de la séance


(La s�ance, suspendue � neuf heures quinze minutes, est reprise � neuf heures trente minutes, sous la pr�sidence de M. le Maire de Paris).
M. LE MAIRE DE PARIS. - Mes chers coll�gues, voulez-vous reprendre place.
Apr�s cette interruption de s�ance, je donne la parole tr�s bri�vement � M. SAUTTER puis on va aborder le fond.
M. Christian SAUTTER, adjoint. - Monsieur le Maire, M. le Pr�sident S�GUIN m'interroge sur l'association de la Commission des Finances � la r�alisation de l'audit. Je ferai donc un bref rappel des faits.
Cet �t�, en juillet, j'ai inform� la Commission des Finances de ce que la Commission d'appel d'offres allait se r�unir pour choisir entre plusieurs candidats de qualit� internationale et je soulignerai par parenth�ses que le choix du couple de candidats a �t� fait � l'unanimit�.
Ensuite, aussi bien le Pr�sident de la Commission que moi-m�me, rapporteur, avons �t� toujours disponibles pour r�pondre aux questions �ventuelles sur l'audit et j'ai explicitement pos� la question en octobre et je l'ai renouvel�e lors de nos deux r�unions de novembre en vain.
L'audit a �t� rendu public imm�diatement par le Maire le 22 novembre et la Commission des Finances s'est r�unie le jeudi 29. Elle a auditionn� les responsables de l'audit, longuement, qui ont pr�sent� les r�sultats de leur travail. Elle a pu les interroger et je crois que la Commission des Finances a constat� le caract�re approfondi de cette enqu�te dont nous allons d�battre maintenant.
Merci, Monsieur le Maire.
M Philippe S�GUIN. - C'est incroyable !
M. LE MAIRE DE PARIS. -Merci beaucoup, Monsieur SAUTTER. Ce probl�me de forme �tant clarifi�...
M. Philippe S�GUIN. - Ce n'est pas un probl�me de forme !
(Mouvements divers dans l'h�micycle).
M. LE MAIRE DE PARIS. - Mes chers coll�gues, ne vous �nervez pas !
M. Michel BULT�. - Vous ne respectez pas l'opposition !
M. LE MAIRE DE PARIS. - Une seconde, calmez-vous ! Je veux bien encore donner la parole � quelqu'un sur la forme, mais il faudrait que nous passions � l'examen de l'audit.
Je la donne un instant � M. LEGARET qui est pourtant le premier inscrit dans le d�bat g�n�ral, vous voulez absolument parler avant moi bri�vement ?
M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Pour un rappel au r�glement, je me fonde sur l'article 7 du r�glement. Lors de la derni�re s�ance, j'ai demand� une v�rification du quorum. Votre adjoint, M. CARESCHE, m'a fait observer que ce n'�tait pas dans la tradition et que le quorum est constat� en d�but de s�ance. Nous sommes en d�but de s�ance, le quorum est-il atteint ?
M. LE MAIRE DE PARIS. - Je crois qu'il est atteint.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - V�rifions !
M. LE MAIRE DE PARIS. - Il n'y a pas de probl�me de l�galit� de notre Assembl�e. Vous avez voulu faire une intervention de plus sur la forme, il n'y a aucun probl�me pour que nous puissions si�ger l�galement. C'est pourquoi, comme nous en avons le mandat, nous allons maintenant nous int�resser � la vie de Paris.
Mes chers coll�gues, j'aimerai bien que tout le monde s'�coute tranquillement, compte tenu du sujet. C'est valable pour les autres sujets mais celui-l� le m�rite particuli�rement.
Chacun pourra parler tr�s tranquillement.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Est-ce que le quorum est atteint ?
M. LE MAIRE DE PARIS. - Oui. Mais si, regardez, Monsieur LEGARET !
M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Constatez-le !
M. Jacques TOUBON. - C'est l'article 7.
M. LE MAIRE DE PARIS. - M. le Secr�taire g�n�ral du Conseil va compter.
... 87, le quorum est atteint.
Mais j'en profite quand m�me pour demander que l'on fasse savoir � ceux qui sont dans les couloirs ou � la buvette que m�me si le quorum est atteint, je pr�f�rerais qu'il y ait plus de monde en s�ance. Cela s'applique aux deux c�t�s de l'Assembl�e.
Mes chers coll�gues, vous savez que le quorum est atteint et qu'il y a aussi l'attention que les �lus portent � leurs propres travaux et cela concerne les deux c�t�s.
(R�actions de d�sapprobation dans l'h�micycle).
Chers coll�gues, cela ne sert � rien de crier, quand on n'est pas dans la r�alit�, je vois un certain nombre d'�lus qui s'occupent d'autre chose que ce pour quoi ils ont �t� convi�s ce matin, � d�lib�rer en fonction du mandat qu'ils ont re�u des Parisiens.
Un intervenant. - Ce n'est pas commenc� !
M. LE MAIRE DE PARIS. - C'est commenc� depuis un moment.

Décembre 2001
Débat
Conseil municipal
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