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118 - QOC 2001-589 Question de Mme Catherine GEGOUT et des membres du groupe communiste à M. le Maire de Paris concernant l'ouverture de places d'hébergement d'urgence dans le 13e


Libell� de la question :
"Face au Centre d'h�bergement et de r�insertion sociale "La Poterne des Peupliers", g�r� par le C.A.S.V.P., il existe, sur un terrain appartenant � la Ville de Paris, un b�timent pr�fabriqu� inoccup� depuis plusieurs ann�es. Il s'agit d'un R+1 en bon �tat, prot�g� par des grilles, situ� rue de la Poterne des Peupliers, � l'angle de l'avenue Caffieri (13e).
Ce b�timent pourrait �tre utilis� cet hiver pour accueillir des sans abri, en b�n�ficiant de la logistique de la Poterne des Peupliers.
Il pourrait tout particuli�rement accueillir des femmes isol�es, ce qui correspond � un besoin et serait une avanc�e vers une mixit� souhait�e de ce CHRS, dont les locaux s'y pr�tent. Cela permettrait d'accompagner par la suite une diminution progressive du nombre de lits dans le cadre d'une humanisation de cette structure, lui permettant de jouer pleinement son r�le d'insertion.
Cette mesure pourrait �tre prise rapidement, dans la mesure o� les travaux et �quipements � effectuer seraient relativement peu importants ; il faudrait bien entendu que les personnels suppl�mentaires et la couverture des frais de fonctionnement soient pr�vus, mais cela s'appuierait sur les capacit�s du C.H.R.S. en terme de suivi des personnes, ainsi que de gestion et de restauration.
Mme Catherine GEGOUT et les membres du groupe communiste demandent � M. le Maire de Paris s'il envisage, en liaison avec la Mairie du 13e arrondissement, d'affecter cet �quipement � un tel usage, ce qui impliquerait de doter le C.A.S.V.P. des moyens n�cessaires pour assumer cette charge."
R�ponse (Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe) :
"S'agissant de l'installation de nouvelles places d'urgence dans le 13e arrondissement sur le site de la Poterne des Peupliers, il est �vident que compte tenu du taux d'�quipement d�j� tr�s important en capacit� d'accueil d'urgence et d'insertion de cet arrondissement, cette �ventualit� n'appara�t pas souhaitable. Il est en effet urgent de r�equilibrer dans Paris, et au niveau r�gional, les lieux d'h�bergement.
Cependant, l'accueil des femmes � la rue est une pr�occupation prioritaire du Maire de Paris. En effet, de r�centes �tudes ont montr� que le ph�nom�ne se d�veloppait avec des causes diff�rentes dont une pr�valente et difficilement acceptable, les violences conjugales.
Ainsi, d�s le budget 2001, 4,2 millions de francs ont �t� inscrits en investissement pour permettre la r�alisation de deux structures :
un petit centre d'urgence pour les femmes victimes de violences conjugales, avec ou sans enfant, avec un accueil permanent et s�curis�,
un lieu de vie de 15-20 places, pour des femmes � la rue depuis plusieurs ann�es et de ce fait tr�s d�sins�r�es ; cette structure permettra aux femmes de se reconstruire dans un milieu prot�g�.
D'autres projets son en cours de montage, qui s'inscrivent dans les pr�occupations d'accueil d'urgence, de stabilisation et d'accompagnement social :
- Un projet d'accueil de moyenne dur�e sur la p�niche de l'Arm�e du Salut, Quai d'Austerlitz, pour environ 40 places r�serv�es � des femmes en grande difficult�, qui ouvrira en avril 2002.
- Le Centre d'action sociale protestant a �galement un projet d'une capacit� d'environ 80 places pour des femmes isol�es ou des femmes avec enfant.
Par ailleurs, on peut rappeler le projet de d�m�nagement du CHRS Crim�e, g�r� par le CASVP au 45 boulevard Charonne, qui accueillera des femmes et quelques couples avec enfant dans un projet d'insertion, � l'�ch�ance 2003, et celui de l'humanisation du site d'urgence actuel de Crim�e avec un doublement de sa capacit�.
L'insertion par le logement des femmes en difficult� est aussi une priorit� inscrite au 12e Programme d�partemental d'Insertion. Dans ce cadre, il est pr�vu de r�server une partie des 300 places cr��es chaque ann�e en r�sidences sociales pour ces personnes.
Ces projets, men�s en coordination avec les services de l'Etat, permettront d'augmenter sensiblement les capacit�s globales d'accueil r�serv�es aux femmes isol�es en situation de d�tresse ou de pr�carit�."

Décembre 2001
Débat
Conseil municipal
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