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6 - 1995, GM. 449 - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer avec des sociétés mutualistes gestionnaires de centres associatifs de protection infantile, des conventions conformes à une convention-type.




M. CH�RIOUX, pr�sident. -Nous passons au projet de d�lib�ration GM. 449 autorisant M. le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, � signer avec des soci�t�s mutualistes gestionnaires de centres associatifs de protection infantile, des conventions conformes � une convention-type.
La parole est � M. BLISKO.

M. Serge BLISKO. -J'interviens, Monsieur le Pr�sident, pour vous dire que nous approuvons ces deux d�lib�rations, et pour vous rappeler notre position sur la protection maternelle et infantile, sur la P.M.I., et � nouveau pour d�plorer la scission entre la protection maternelle et les consultations de protection infantile.
Celles-ci, faut-il le rappeler, sont des consultations de p�diatrie ou de pu�riculture. Elles sont tr�s importantes et tr�s pris�es par les m�res et m�me par les p�res de famille de tous milieux sociaux.
En revanche, la consultation de protection maternelle est plus compliqu�e car elle est surtout fr�quent�e en priorit�, nous le savons, par des m�res issues de milieux d�favoris�s ou d'origine �trang�re, parlant mal le fran�ais et mal suivies en m�decine de ville. D'o� la difficult� d'aborder avec ces femmes les questions de contraception ou de pr�vention ou de maladies sexuellement transmissibles, les M.S.T.
C'est justement lors des consultations de protection infantile que ces questions, qui concernent leur propre sant�, peuvent �tre abord�es avec les m�res de famille.
Or la s�paration de la P.M.I. en deux entit�s : la protection maternelle d'une part et la protection infantile d'autre part emp�che cet abord. On se prive ainsi de pouvoir �voquer, conseiller, soigner les femmes qui �chappent � tout suivi m�dical. Nous insistons pour que la P.M.I. soit maintenue et d�velopp�e � Paris.

M. CH�RIOUX, pr�sident. -La parole est � M. Philippe LAFAY.

M. Philippe LAFAY, vice-pr�sident, au nom de la 5e Commission. -Egalement en Commission, Monsieur le Pr�sident, nous avons abord� ce probl�me. Sur ce projet de d�lib�ration, je tiens � rappeler � mon confr�re et coll�gue le Docteur BLISKO que la Ville de Paris n'a pas pour politique de sp�cialiser les centres de P.M.I. par activit� soit infantile, soit pr�natale.
Il se trouve qu'effectivement l'activit� de suivi pr�natal est, sauf exception, le centre des Bleuets, qui est en liaison - et cela en est un exemple - avec l'Assistance Publique. Cette situation permet aux patients de b�n�ficier de la qualit� des soins des maternit�s de l'A.P. mais elle n'interdit pas que le suivi pr�natal soit assur� par d'autres centres.

M. CH�RIOUX, pr�sident. -Je vous remercie.
Je vais mettre aux voix ce projet de d�lib�ration GM. 449.
Que ceux qui sont pour veuillent bien le manifester en levant la main ?
Epreuve contraire ?
Abstentions ?
Je vous remercie. Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (1995, GM. 449).

Décembre 1995
Débat
Conseil général
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