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50 - 2001, JS 567 - Approbation des tarifs d'accès des usagers individuels aux tennis Atlantique (15e), à compter du 1er janvier 2002. - Autorisation à M. le Maire de Paris de souscrire un avenant au contrat de délégation de service public pour la gestion de cet équipement, suite à ces modifications tarifaires et à la conversion en euro des montants figurant au contrat


M. Jean-Yves MANO, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l'examen du projet de d�lib�ration JS 567 concernant l'approbation des tarifs d'acc�s des usagers individuels aux tennis Atlantique, dans le 15e arrondissement � compter du 1er janvier 2002 - autorisation � M. le Maire de Paris de souscrire un avenant au contrat de d�l�gation de service public pour la gestion de cet �quipement, suite � des modifications tarifaires et � la conversion en euro des montants figurant au contrat.
Je donne la parole � M. GOUJON.
M. Philippe GOUJON. - Monsieur le Maire, je ne demanderai pas la "municipalisation", mais simplement que l'on donne au concessionnaire de ce terrain de tennis les moyens de continuer � fonctionner. J'�voquerai trois points rapidement.
Premi�rement pour dire que ce projet de d�lib�ration n'a pas �t� examin� en Conseil d'arrondissement alors que ce terrain de tennis est un �quipement du 15e. J'ajoute que ce n'est pas la premi�re fois que des projets de d�lib�ration concernant le 15e ne sont pas examin�s en Conseil d'arrondissement. J'ai d'ailleurs pos� une question, et le Conseil d'arrondissement a pos� une question au Maire de Paris � laquelle il n'a toujours pas �t� r�pondu depuis plusieurs mois.
Le deuxi�me point concerne la s�curit� puisque l'am�lioration de la s�curit� de la dalle Montparnasse dans son ensemble, qui a �t� r�alis�e sous la mandature pr�c�dente, est absolument indispensable pour que les �quipements sur cette dalle fonctionnent dans de bonnes conditions, car des bandes parfois tr�s dangereuses en troublent le fonctionnement, notamment le mus�e de la R�sistance et ce tennis Atlantique dont je pr�cise d'ailleurs que le gestionnaire, M. PICARD, a �t� victime d'un vol � main arm�e avec prise d'otages. Il a �t� braqu�, ce qui a n�cessit� l'intervention de la Brigade antigang dont je regrette au passage le quasi-d�mant�lement par la Pr�fecture de police ainsi que le fait qu'elle soit priv�e de ses moyens, mais je reviens � mon sujet pour demander une meilleure s�curit� sur la dalle. Puisqu'il y a un jardin municipal, la Ville pourrait y affecter des personnels municipaux �galement ; il pourrait y avoir aussi des patrouilles de police suppl�mentaires.
Mais surtout le fond du dossier concerne la rentabilit� de ces tennis Atlantique, qui ne peut pas �tre assur�e si la couverture des terrains de tennis n'est pas r�alis�e. D'autant plus que la soci�t� concessionnaire est charg�e de la maintenance et de l'entretien, ce qui est normal d'ailleurs mais ce qui co�te fort cher. Je remarque que le gestionnaire de l'�quipement M. PICARD, est particuli�rement dynamique, ?uvre beaucoup pour l'animation sur la dalle, le bon fonctionnement du tennis, qu'il m�ne �galement des efforts pour l'animation sociale aupr�s des jeunes qui sont souvent pr�sents sur cette dalle, qu'il accueille des associations qui pourraient �tre d'ailleurs plus nombreuses si le terrain �tait couvert, qu'il re�oit des champions internationaux et qu'il se d�pense beaucoup pour l'am�lioration de la situation.
Des tennis d�couverts � Paris - c'est une �vidence - ne peuvent fonctionner dans de bonnes conditions et de fa�on rentable ; il faut donc aider le gestionnaire de cette soci�t� d'�quipement par cet investissement car actuellement, non seulement le tennis ne co�te rien � la collectivit�, mais encore je crois qu'il paye une redevance.
Le Maire de Paris m'a assur� r�cemment que ce projet de couverture des terrains de la dalle Montparnasse qui d'ailleurs concerne les habitants du 14e et du 15e serait �tudi�.
Je voudrais savoir ce qu'il en est aujourd'hui.
M. Pascal CHERKI, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Je dirai que le Maire de Paris, fid�le � sa d�marche pragmatique, � chaque fois qu'on lui pose une question, est d'accord pour qu'on la mette � l'�tude, donc nous �tudions la faisabilit� de la couverture du terrain de tennis.
Cela dit, je tiens quand m�me � dire que nous avons engag� au niveau de la Ville de Paris un programme de couverture de courts de tennis dans le cadre de la dur�e de la mandature, mais je r�serve la primeur de la couverture de ces courts aux tennis municipaux en r�gie.
Je comprends, en effet, la difficult� qu'il peut y avoir mais je pense que ce n'est pas li� � l'absence de couverture dans la dalle Maine-Montparnasse mais plus � des questions d'environnement et de s�curit�. Je pense que c'est cela le probl�me principal. Parce que la d�l�gation telle qu'elle est b�tie ne met pas le concessionnaire dans une difficult� extr�me ; c'est plus un probl�me d'ins�curit�. Mais je ne r�pondrai pas parce que ne suis pas le plus comp�tent.
Nous allons �tudier la couverture des terrains. Ma direction, � ma demande, a eu plusieurs rendez-vous avec M. PICARD qui, au niveau de la coexistence avec les associations riveraines, n'est pas toujours simple puisque nous sommes souvent assaillis de courriers d'incompr�hension d'associations du 15e et du 14e.
Je pense que nous aurons besoin de nous voir tous ensemble afin de pouvoir calmer un peu les choses.
M. Jean-Yves MANO, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration JS 567.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, JS 567).
Nous allons suspendre la s�ance et nous nous retrouvons dans une heure, merci.

Décembre 2001
Débat
Conseil municipal
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