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112 - QOC 2001-583 Question de M. Jean-François LEGARET, Mme florence BERHOUT et des membres du groupe "Ensemble pour Paris" à M. le Maire de Paris et à M. le Préfet de police relative à la sécurité dans le quartier des Halles


Libell� de la question :
"Dans le cadre de la pr�paration du budget d'investissement localis� 2002 dans le 1er arrondissement, un certain nombre d'op�rations n'a pas �t� retenu par la conf�rence de programmation.
Il s'agit principalement d'op�rations pr�vues pour am�liorer la s�curit� et l'environnement dans le quartier des Halles (vid�o-surveillance et fermeture nocturne du jardin des Halles) r�habilitation de la rue Saint-Denis, renaissance du square des Innocents).
Ces r�alisations, pourtant indispensables, n'ayant pas �t� jug�es prioritaires, M. Jean-Fran�ois LEGARET, Mme Florence BERTHOUT et les membres du groupe "Ensemble pour Paris" demandent � M. le Maire de Paris et � M. le Pr�fet de police, quelles mesures qui vont �tre prises pour lutter contre cette ins�curit� grandissante."
R�ponse (M. Christophe CARESCHE, adjoint) :
"Pour r�pondre � son objectif prioritaire d'am�liorer la s�curit� des habitants de la Capitale, la Collectivit� parisienne a, d'ores et d�j�, mis en ?uvre des mesures qui sont de sa comp�tence.
Dans ce cadre, un accent particulier a �t� port� sur le renforcement des missions de pr�vention et de m�diation sociale.
Plus de 200 ALMS ont �t�, � ce jour, recrut�s pour assurer la surveillance des entr�es et sorties d'�coles et des missions de m�diation.
La mise en place progressive de ces ALMS permettra de lib�rer les effectifs policiers en charge, jusqu'alors, de cette mission.
L'implantation de ce dispositif dans le 1er reste, pour l'instant, li�e � la mise � disposition de locaux d'accueil pour ces personnels.
De plus, la cr�ation, cette ann�e, de deux postes suppl�mentaires d'�ducateurs, notamment pour le Forum, permet une meilleure prise en charge des jeunes en risque de conduites d�viantes et de d�linquance qui fr�quentent ce site.
En outre, la Ville assure �galement la surveillance de ces �quipements. Cette mission, confi�e � la Direction de la Pr�vention et de la Protection, comprend la protection de 39 �quipements sur le 1er (�tablissements scolaires, sportifs, culturels, sociaux et espaces verts).
A titre indicatif, cette surveillance a donn� lieu � 360 interventions entre le 1er janvier et le 31 octobre 2001 permettant le r�glement de situations g�n�ratrices d'ins�curit�.
Enfin, le respect de l'application du R�glement sanitaire D�partemental et du R�glement des Parcs et Promenades, dont la DPP est aussi charg�e, concourt � l'am�lioration du cadre de vie des Parisiens. En 2001,dans le 1er arrondissement, plus de 500 infractions ont �t� relev�es.
En collaboration �troite avec les services de police, la Ville entend bien poursuivre ses efforts d'am�lioration de la s�curit� des Parisiennes et des Parisiens, dans la Capitale, et donc dans le 1er arrondissement."
R�ponse (M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE) :
"Le quartier des Halles, situ� au c?ur de Paris et travers� par un important n?ud de communication ferroviaire, conna�t diverses formes de d�linquance.
A cela s'ajoutent des d�gradations et bruits dus � la consommation d'alcool dans les jardins publics, ainsi que des spectacles et animations de rue sans autorisation, lesquels g�n�rent des nuisances sonores diurnes et nocturnes.
Afin de lutter contre l'ensemble de ces difficult�s, un dispositif adapt�, coordonn� et concert� avec les acteurs locaux, a �t� mis en place.
Les activit�s musicales et artistiques y sont r�glement�es par les arr�t�s pr�fectoraux des 4 juillet 1981 et 9 septembre 1982 limitant leur exercice de 10 h 00 � 20 h 00.
Concernant les d�bits de boissons et les �tablissements de vente � emporter, le r�gime g�n�ral, d�fini par l'ordonnance pr�fectorale du 1er juin 1948, modifi�e par l'arr�t� du 1er f�vrier 1993, a �t� compl�t� par des dispositions sp�cifiques qui interdisent la vente � emporter de boissons alcooliques de 21 h 00 � 7 h 00 (arr�t�s du 23 f�vrier 1990 et 23 juin 1995), la consommation d'alcool en r�union sur la voie publique (arr�t� du 14 janvier 1999) et la vente � emporter de denr�es alimentaires de 0 h 30 � 6 h 00 du matin (arr�t� du 26 avril 2000).
Par ailleurs, la pr�sence des fonctionnaires de police a �t� renforc�e dans le 1er arrondissement, afin de mieux r�pondre aux attentes l�gitimes de la population. 15 nouveaux policiers de quartier ont �t� affect�s sur le site. Dans le cadre du plan de red�ploiement de 1.000 policiers en police de quartier, 40 policiers suppl�mentaires rejoindront le premier arrondissement � la fin de l'ann�e.
De plus, un nouveau d�coupage territorial, cr�ant des zones de patrouille de dimensions r�duites, appel�es aires (aires d'initiative, de responsabilit� et d'�changes), a �t� r�alis�. C'est ainsi que le Forum des Halles est couvert par trois "aires", dont deux englobent les parties int�rieures et souterraines.
Je pr�cise �galement que les rythmes et les m�thodes de travail vont �tre optimis�s afin de r�pondre aux exigences locales. C'est ainsi que les horaires des fonctionnaires seront adapt�s pour assurer une pr�sence quotidienne, de 15 h 00 � minuit.
J'ajoute que, quotidiennement, six � sept patrouilles suppl�mentaires sont d�j� op�rationnelles sur les trois nouvelles "aire". A l'issue de la r�organisation de la police de quartier, 117 policiers assureront 38 patrouilles journali�res, soit plus du double de la situation ant�rieure.
A cet �gard, je puis vous indiquer qu'outre les effets dissuasifs de cette pr�sence polici�re, ce dispositif a permis de renforcer la r�pression des infractions en flagrant d�lit, dans le 1er arrondissement et en particulier, sur le secteur des halles.
Au cours des dix premiers mois de l'ann�e 2001, 1.511 individus ont ainsi �t� mis en cause par les services de police locaux, 1.047 d'entre eux ont �t� plac�s en garde � vue et 401 pr�sent�s � la justice.
Enfin, concernant le projet d'installation d'un syst�me de vid�osurveillance dans le jardin des halles, mes services sont pr�ts � traiter avec un maximum de diligence ce dossier d�s que la demande d'autorisation leur sera transmise."

Décembre 2001
Débat
Conseil municipal
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