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115 - QOC 2001-600 Question de Mme Liliane CAPELLE et des membres du groupe du Mouvement des Citoyens à M. le Maire de Paris sur le devenir du centre de physiologie et de médecine du sport de l'hôpital Cochin (14e)


Libell� de la question :
"Mme Liliane CAPELLE et les membres du groupe du Mouvement des citoyens attirent l'attention de M. le Maire de Paris sur le dossier du centre de physiologie et de m�decine du sport de l'h�pital Cochin (14e).
Ce centre est avec le service de la Piti�-Salp�tri�re, la seule structure de l'A.P.-H.P. comp�tent et viendrait d'�tre d�finitivement ferm�. Au lendemain de l'adoption de la loi en faveur de la protection des sportifs et de la lutte contre le dopage, cette fermeture a de quoi surprendre.
Comment en effet justifier la suppression pure et simple de l'un des �tablissements les plus performants en ce qui concerne la prise en charge des besoins th�rapeutiques des sportifs et des demandes de ces derniers en terme d'�valuation, d'�ducation, de pr�vention pour la sauvegarde de leur sant� ou encore d'am�lioration de leur potentiel physique.
Mme Liliane CAPELLE et les membres du groupe du Mouvement des citoyens aimeraient savoir si les instances municipales ont �t� consult�es pour ce dossier, si elles ont eu voix au chapitre et, dans la n�gative, si elles �taient pr�tes � user de toute leur influence, pour que l'A.P.-H.P. revienne sur cette d�cision s'il en est encore temps."
R�ponse (M. Alain LHOSTIS, adjoint) :
"La fermeture du centre de physiologie et de m�decine du sport est effective depuis le 30 octobre 2001.
L'occasion a �t� saisie du d�part � la retraite du chef de service, le Professeur RIEU.
Cette d�cision a �t� adopt�e par la commission m�dicale d'�tablissement le 13 juin 2000 et par le conseil d'administration de l'A.P.-H.P. le 30 juin 2000.
Rien ne justifiait cette fermeture si ce n'est le refus de la communaut� m�dicale de Cochin d'int�grer cette activit� dans son projet m�dical.
Dans le m�me temps, l'A.P.-H.P. avait engag� une r�flexion visant � maintenir une activit� de prise en charge des sportifs de haut niveau. Dans le cadre de la candidature aux JO, un appel � candidature avait �t� lanc� en septembre 2000 aupr�s des h�pitaux de l'A.P.-H.P. Saint-Antoine avait pr�sent� le dossier le plus complet.
Paris n'ayant pas �t� retenue pour accueillir en 2008 les JO, le dossier semblait rester au point mort.
M. LHOSTIS a �t� inform� vers la fin du mois de mai de la d�cision de fermer le centre de Cochin-Tarnier.
Apr�s une r�union organis�e conjointement avec Pascal CHERKI � laquelle participaient les m�decins du centre et le mouvement sportif, M. LHOSTIS est intervenu aupr�s du Directeur g�n�ral de l'A.P.-H.P. et les ministres concern�s et a propos� que soit mise en place une structure de science du sport en liaison avec l'universit� et l'INSERM visant � assurer la clinique mais aussi la recherche.
A ce jour, un groupe de travail s'est mis en place au niveau du minist�re de la sant�. Un travail important est engag� et une d�cision devrait intervenir dans les prochaines semaines.
Par ailleurs, en application de la loi du 23 septembre 1999 relative � la protection de la sant� des sportifs et de la lutte contre le dopage, et du d�cret du 28 avril 2000 aff�rent, l'h�pital Paul Brousse vient, par arr�t� du 5 novembre 2001, de recevoir un agr�ment de 5 ans de la Direction r�gionale des affaires sanitaires d'Ile-de-France (DRASSIF), pour la mise en place d'une antenne m�dicale de lutte contre le dopage. Celle-ci assurera uniquement des prises en charge en ambulatoire et conduira un travail en r�seau, dans l'h�pital et en partenariat avec divers services d'h�pitaux de l'A.P.-H.P."

Décembre 2001
Débat
Conseil municipal
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