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15 - I - Question d'actualité de MM. DOMINATI et BOHBOT à M. le Maire de Paris relative à un projet d'installation d'un Resto du Cœur" dans les anciens locaux de la SERNAM sis au 6, rue Rambuteau


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Il y avait une question du groupe communiste, mais il n'y a aucun repr�sentant du groupe en s�ance, donc je vais passer � la question de M. Laurent DOMINATI.
Monsieur BOHBOT, c'est vous qui la posez ?
M. Jack-Yves BOHBOT. - Je peux la poser.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Allez y.
M. Jack-Yves BOHBOT. - Monsieur le Maire, nous avons appris par voie de presse qu'un restaurant du c?ur serait install� dans d'anciens locaux de la SERNAM, au 6, rue Rambuteau, dans le 3e arrondissement, � partir du 10 d�cembre prochain.
Nous comprenons tout � fait la n�cessit� de multiplier les initiatives de solidarit� envers les populations les moins favoris�es. Il nous appara�t cependant n�cessaire de dispenser aux riverains et bien entendu aux �lus concern�s une information compl�te sur l'ensemble du dispositif qui a �t� retenu.
Ainsi il est n�cessaire de conna�tre les modalit�s dans lesquelles cette op�ration a �t� envisag�e, la dur�e de cette campagne de solidarit�, les mesures envisag�es pour permettre le meilleur accueil des b�n�ficiaires.
Enfin nous souhaitons savoir si le projet d'installer dans ces locaux une cr�che, projet que nous avions d�fendu pendant la derni�re campagne �lectorale, est abandonn�, ce � quoi nous nous opposerions. Nous pensons qu'il ne faut pas choisir entre les plus d�munis et les enfants. Il faut un lieu pour les uns et un lieu pour les autres.
Ainsi Monsieur le Maire, n'aurait-il pas mieux valu trouver un local permanent pour les restaurants du c?ur dans le centre de Paris et d�s maintenant un �quipement pour l'accueil des enfants rue Rambuteau ? Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Pour r�pondre, la parole est � Mme STAMBOULI.
Mme Myl�ne STAMBOULI, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.
� la fin du mois d'ao�t, le local des restaurants du c?ur, rue Saint-Sabin dans le 11e, mis � la disposition par la Ville, a �t� victime d'un incendie. La Ville de Paris s'est mobilis�e pour qu'un nouveau lieu puisse s'ouvrir sans retard cet hiver.
Apr�s plusieurs mois de recherche et compte tenu des contraintes fortes des restaurants du c?ur, le local du 6, rue Rambuteau a �t� retenu. Il ouvrira comme les autres sites de distribution de colis le 10 d�cembre prochain. Puis courant janvier sera install� le lieu de restauration assise pour les personnes d�munies.
Pour la premi�re fois les restaurants du c?ur pourront offrir aux parisiens d�munis en plein c?ur de Paris des repas chauds. C'est un signe du r��quilibrage qui doit s'op�rer dans Paris. Tous les arrondissements peuvent et doivent participer � cet effort de solidarit�.
Je remercie � cette occasion la mairie du 3e et son Maire, Pierre AIDENBAUM, qui a organis� vendredi dernier une r�union publique � laquelle Gis�le STIEVENARD et moi-m�me avons particip� pour informer les habitants des quartiers et les commer�ants et �changer avec eux sur les conditions pratiques d'installation des restaurants du c?ur.
Cette r�union a �t� extr�mement utile pour informer les commer�ants et les riverains de ces conditions d'installation et les rassurer sur ce point. Ce local, qui appartient � la S.N.C.F., �tait d�saffect� depuis trop longtemps. La Ville de Paris a engag� une proc�dure d'acquisition qui permettra effectivement de r�aliser notamment un espace vert et une halte-garderie souhait�e de longue date par les habitants du quartier et la mairie du 3e.
Les restaurants du c?ur auront la disposition du site pour la dur�e de la campagne et de l'intercampagne et se r�installeront dans un autre local pour permettre le d�marrage des travaux fin 2002.
Par � ailleurs vous avez not� qu'une subvention est inscrite pour les restaurants du c?ur � cette s�ance � hauteur de plus d'un million de francs, 1.138.000 F exactement, au titre du rattrapage des frais engag�s pour les campagnes 2000 et 2001. Cette d�lib�ration est r�troactive car elle vient combler des besoins de financement qui n'ont pas �t� satisfaits dans le pass�.
Nous sommes �galement en recherche urgente de locaux d'entrep�t pour l'�picerie sociale "La courte �chelle" afin qu'elle puisse poursuivre son action au service des plus d�munis.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci. Monsieur BOHBOT.
M. Jack-Yves BOHBOT. - Merci, Madame la Maire, pour votre r�ponse et vos informations. Je note donc que vous retenez le projet d'une halte-garderie et d'un espace vert. Il serait peut-�tre bon que l'on puisse savoir dans quel d�lai cet �quipement sera ouvert. Nous sommes tout � fait favorables au r��quilibrage des restaurants du c?ur dans tout Paris. C'est une bonne politique.
Dernier point : sur la concertation et l'information, l'opposition municipale - et je le regrette - n'a pas �t� invit�e vendredi soir � la r�union publique dont vous parliez � l'instant. Cela nous aurait permis d'avancer un peu plus dans ce dossier.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame STAMBOULI, vous voulez dire un mot ?
Mme Myl�ne STAMBOULI, adjoint. - Je n'ai pas eu d'informations particuli�res sur l'organisation de cette r�union qui a �t� extr�mement rapide, qui a �t� convoqu�e � la demande des commer�ants et des riverains, le soir m�me du vendredi, � la Mairie.

Décembre 2001
Débat
Conseil municipal
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