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127 - QOC 2001-576 Question de M. Patrick BLOCHE et des membres du groupe socialiste et radical de gauche à M. le Maire de Paris concernant les conséquences de l'application du plan "Vigipirate" sur l'activité des théâtres et des musées


Libell� de la question :
"L'activation du plan "Vigipirate" a de multiples cons�quences sur la vie �conomique parisienne. Le secteur culturel et, notamment, les th��tres et institutions ouvertes principalement au jeune public, connaissent ainsi une baisse de r�servations et de fr�quentation parfois tr�s significative. Par ailleurs, les �tablissements patrimoniaux enregistrent une augmentation de leurs frais d'assurances et une baisse de leurs ressources issues du m�c�nat priv�.
Aussi, Patrick BLOCHE et les membres du groupe socialiste et radical de gauche souhaitent donc conna�tre les mesures que la Ville de Paris peut r�glementairement prendre pour apporter une aide � ce secteur dont l'�quilibre financier est ainsi compromis."
R�ponse (M. Christophe GIRARD, adjoint) :
"D�s la mise en application du plan "Vigipirate" renforc�, la Ville de Paris a pris des mesures sp�cifiques de s�curit� dans l'ensemble des �tablissements culturels municipaux.
A ce jour, l'�volution du taux de fr�quentation des �tablissements culturels reste contrast�e :
Les th��tres municipaux, comme "l'association pour le soutien au th��tre priv�" qui regroupe les principaux th��tres priv�s parisiens, n'ont signal� aucun effet notable, en terme de fr�quentation, de l'activation du plan "Vigipirate" renforc�.
En cons�quence, il n'a pas �t� envisag� d'autres mesures de soutien que celle qui va �tre apport�e, d�s les 11, 12 et 13 d�cembre prochain, par l'op�ration "la Mairie vous invite au th��tre" qui augmente sensiblement la fr�quentation de l'ensemble des th��tres.
Les biblioth�ques municipales n'ont enregistr� aucune baisse de fr�quentation et constatent, au contraire, une augmentation de 12,8 % des inscriptions aux abonnements payants entre octobre 2000 et octobre 2001, dans les �tablissements informatis�s.
En revanche, les mus�es qui ont subi une baisse mod�r�e de leur fr�quentation � partir de la mi-septembre, ont vu cette tendance s'accentuer au cours du mois de novembre et pr�voient � la fois une diminution des pr�visions de fr�quentation au premier semestre 2002 et une augmentation du co�t des assurances et des transports des expositions comportant des emprunts importants aux Etats-Unis. En cons�quence, la Ville pourrait �tre amen�e � r�examiner les conditions de l'�quilibre financier de la convention de d�l�gation de service public de Paris Mus�es.
D'une fa�on g�n�rale, s'il devait appara�tre, au cours de l'ann�e 2002, que des �tablissement culturels soient contraints d'engager d'importantes d�penses suppl�mentaires au titre de la s�curit�, la Ville pourrait envisager de leur apporter un soutien financier compl�mentaire dont les modalit�s d�pendent du mode de participation de la Ville au fonctionnement de chaque �tablissement."

Décembre 2001
Débat
Conseil municipal
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