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36 - 2001, DRH 173 - Organisation des voeux du Maire de Paris à l'ensemble des personnels de la Ville de Paris


M. Pascal CHERKI, adjoint, pr�sident. - Nous passons mes chers coll�gues � l'examen du projet de d�lib�ration DRH 173 relatif � l'organisation des v?ux du Maire de Paris � l'ensemble des personnels de la Ville de Paris.
Je donne la parole � l'unique oratrice inscrite, Mme RENSON du groupe R.P.R.
Mme C�cile RENSON. - Merci, Monsieur le Maire.
Je dois dire que j'ai lu avec beaucoup d'attention ce projet de d�lib�ration concernant l'organisation des v?ux du Maire au personnel de la Ville de Paris et � ma grande surprise je n'ai pas vu mentionn� l'envoi de cartons d'invitation. Je ne sais si je dois m'en r�jouir ou m'en attrister. En effet, le libell� des cartons d'invitation de l'H�tel-de-Ville tels qu'ils vont �tre d�sormais r�dig�s, selon le v?u de Mme AZZARO, m'interpelle.
Permettez-moi de revenir sur ce v?u, d'abord sur sa r�daction, je la cite : "l'Ex�cutif se compose quasiment pour moiti� de personnes des deux sexes", si tel est le cas alors de quoi se compose l'autre moiti� de l'Ex�cutif ? Et qu'entend-elle par personne des deux sexes ? Une moiti� d'hommes et de femmes dont la vie politique aurait "d�construit les mod�les sexu�s" ? Je cite l� les propos d'une de nos jeunes coll�gues de la majorit�.
Or, que je sache, le libell� des cartons d'invitation de l'H�tel-de-Ville ne semble gu�re influer dans ce sens sur la libert� du choix de vie et sauf � r�futer l'accord de l'adjectif qualificatif qui s'accorde au masculin pluriel si les mots qualifi�s sont de genres diff�rents, (Vaugelas ne devait pas �tre f�ministe) nos linguistes libertaires de l'H�tel-de-Ville doivent bien se soumettre � quelques r�gles, fussent-elles grammaticales, m�me si � leurs yeux elles sont complices de pratiques discriminatoires et sexistes, ce qui reste � d�montrer par l'Acad�mie fran�aise.
(Mouvements divers).
Pour ma part, je reste et je demeure, Dieu me pr�serve, Conseiller de Paris, puisque membre �lu de cette noble Assembl�e et je deviens Conseill�re lorsque je prodigue mes conseils de sage dans diff�rentes orientations, je deviens alors conseill�re conjugale ou matrimoniale ou professionnelle.
Ce ne sont pas la "professeuse" Fran�oise FORETTE ou la "docteuse" Edwige ANTIER qui viendront contredire l'ancienne "internette" ou "n�nette" des H�pitaux que je fus.
Quant � vos Conseillers en s�mantique, chers coll�gues, je leur proposerai la lecture d'un quelconque dictionnaire avant de cr�er quelques n�ologismes du genre "r�ception d�jeunatoire" � laquelle vous nous convi�tes pour clore les Etats g�n�raux des �lus locaux contre le SIDA.
Alors de gr�ce, arr�tez ces manipulations lexicologiques burlesques et devenez un peu s�rieux. La population parisienne ne tardera pas � s'exasp�rer de cette surench�re de fausse culture et de faux-semblant.
Ma grand-m�re disait...
(Mouvements divers)
... "Ce n'est pas la culotte qui fait l'homme", et Levi-Strauss disait : "Ce n'est pas le langage qui fait la soci�t�".
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs du groupe "Rassemblement pour la R�publique et apparent�s").
M. Pascal CHERKI, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole pour r�pondre au nom de l'Ex�cutif � M. Fran�ois DAGNAUD sur la d�lib�ration DRH 173.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, au nom de la 2e Commission. - Merci, Monsieur le Maire, notre coll�gue, Mme la Conseill�re RENSON a d�tourn� le projet de d�lib�ration DRH 173 pour �voquer un v?u sur lequel je ne suis sans doute pas le plus comp�tent pour lui r�pondre.
J'appr�cie cependant son intervention non d�nu�e d'humour qui vient � l'heure du th� alors qu'elle aurait m�rit� une intervention � l'apr�s-d�ner, elle en aurait �t� encore mieux re�ue.
Je me permettrai pour ce qui me concerne, de r�pondre sur l'objet de la d�lib�ration sur laquelle vous �tiez inscrite qui concerne donc l'organisation des v?ux du Maire � l'ensemble des personnels de la Ville.
Sur le point qui vous inqui�tait, s'agissant des modalit�s d'invitation des diff�rents agents, vous avez bien not� qu'il n'est pas pr�vu d'adresser des cartons d'invitation aux 40.000 agents de la Ville puisque le dispositif mis en place se fera par la distribution au sein de chacune des UGD de la Ville d'une invitation remise en mains propres aux 40.000 agents de la Ville et du D�partement pour qu'ils puissent participer � ces c�r�monies de v?ux.
Il n'y a pas d'invitation adress�e par courrier mais il y aura remise directe aupr�s des agents par le biais des UGD, des invitations correspondantes.
Vous aurez not� que l'organisation nouvelle de cette c�r�monie des v?ux vise deux objectifs principaux qui, je crois, sont de nature � recueillir l'assentiment le plus large dans notre Assembl�e.
1 - l'�galit� de traitement entre tous les agents.
Au cours des exercices pr�c�dents, il s'est av�r� que seuls environ 12.000 agents �taient invit�s aux c�r�monies de v?ux annuelles � l'intention des agents de la Ville de Paris.
Nous avons trouv� plus normal et plus naturel de pouvoir convier la totalit� des 40.000 agents, Ville et D�partement, � cette c�r�monie de v?ux.
C'est la raison pour laquelle ces deux c�r�monies organis�es de fa�on plus centrale se substituent aux diff�rents v?ux organis�s jusqu'� pr�sent par les diff�rentes Directions.
Et puis conform�ment aux orientations permanentes qui ont �t� fix�es par le Maire de Paris, le second objectif de cette r�organisation vise � r�aliser des �conomies substantielles.
Le co�t de ces c�r�monies permettra une �conomie de l'ordre d'un tiers par rapport au co�t g�n�r� par les c�r�monies de v?ux r�alis�es les ann�es pr�c�dentes.
J'ai r�pondu � la question de notre coll�gue C�cile RENSON sur la d�lib�ration. Pour le reste, je l'inviterai � se rapprocher de ses coll�gues, notamment, Madame AZZARO, adjoints au Maire de Paris qui pourront certainement lui apporter des compl�ments de r�ponse.
M. Pascal CHERKI, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie.
Je soumets la d�lib�ration au vote...
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, rapporteur. - Je m'excuse mais j'ai oubli� de pr�ciser � l'Assembl�e qu'un amendement est d�pos� par l'Ex�cutif, un amendement formel dont je dois vous donner lecture avant que nous ne passions au vote.
Le premier amendement vise l'article 2 du projet de d�lib�ration et vise � remplacer ; "Monsieur le Maire de Paris est autoris� � signer le march� avec Gilbert Coulier", par la formule suivante : "Monsieur le Maire de Paris est autoris� � signer le march� avec Gilbert Coulier Productions SA � Paris 17e".
C'est le premier amendement.
Le deuxi�me amendement concerne une pr�cision, vous l'avez compris, qui vient � l'article 3 du m�me projet de d�lib�ration.
Il y a une petite impr�cision sur le calcul.
M. Pascal CHERKI, adjoint, pr�sident. - Je vois que manifestement bon nombre de Conseillers n'ont pas �t� destinataires de l'amendement.
Je vous propose que l'on distribue l'amendement et que l'on fasse une petite suspension de s�ance pour que vous puissiez en prendre connaissance.
La s�ance est suspendue.

Décembre 2001
Débat
Conseil municipal
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