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19 - V - Question d'actualité de M. Didier BARIANI et des membres du groupe "Union pour la démocratie française" à M. le Préfet de police relative à la sécurisation des établissements scolaires


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la question d'actualit� du groupe "Union pour la d�mocratie fran�aise".
La parole est � Didier BARIANI.
M. Didier BARIANI. - Ma question s'adresse � M. le Pr�fet de police.
Actuellement l'entr�e et la sortie des �coles font l'objet d'un accompagnement des forces de police. Cette mission est accomplie avec le concours de la Police nationale, les contractuels r�mun�r�s par la Ville sous l'autorit� du Pr�fet de police et r�cemment par des "emplois-jeunes" dits de m�diation.
A court terme, compte tenu de la faiblesse de leurs effectifs et de l'augmentation de leurs missions, notamment dans le cadre du plan "Vigipirate r�activ�", la Police nationale n'assurera plus qu'exceptionnellement ces sorties d'�coles.
Les contractuels, pour leur part, invoquent la priorit� de leur mission qui r�side dans la surveillance du stationnement. Leurs interventions � la sortie des �coles ne s'effectuent que dans un cadre mal d�fini qui a pour cons�quence une carence de plus en plus flagrante de leur action.
Quant aux "emplois-jeunes dits de m�diation", r�cemment en activit�, leur pr�sence, visible dans les rues de la Capitale, les tient pour le moment tr�s �loign�s des �tablissements scolaires.
Compte tenu de la recrudescence de la violence et de l'ins�curit�, notamment � la sortie des �coles, Monsieur le Pr�fet, ne pourrait-on pas :
- recadrer le champ de comp�tences des contractuels, en faisant de leur action aupr�s de la jeunesse la priorit� de leurs interventions ?
- donner aux jeunes m�diateurs des directives pr�cises afin que tous les �tablissements scolaires de la Capitale b�n�ficient de leur action � chaque entr�e et sortie des �l�ves ?
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole au Repr�sentant du Pr�fet de police.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - La surveillance des �coliers de la Capitale est, de longue date, une pr�occupation constante de la Pr�fecture de police, dont l'action se traduit au d�but de chaque ann�e scolaire par la mise en ?uvre d'un dispositif de protection des �l�ves aux heures d'entr�e et de sortie des �l�ves. La liste des points-�coles est ainsi mise � jour chaque ann�e, lors de la rentr�e scolaire en relation �troite avec les Maires d'arrondissement et les chefs d'�tablissement, en tenant compte � la fois de l'importance des groupes scolaire concern�s, de l'�ge et du nombre des enfants qui fr�quentent ceux-ci, des �quipements de voirie existants, tels les panneaux lumineux et des conditions de circulation.
Ces points sont class�s par ordre de priorit� en fonction de leur dangerosit�.
Le nombre de points tenus dans chaque arrondissement peut conna�tre des fluctuations en fonction des contraintes d'emploi du personnel et de l'indisponibilit� momentan�e de certains agents.
Pr�s de 700 points-�coles ont ainsi �t� r�pertori�s, dont plus de la moiti� sont quotidiennement tenus depuis la derni�re rentr�e scolaire, soit par des policiers, soit par des agents de surveillance de Paris, soit par des A.L.M.S.
Dans le cadre de la nouvelle politique partenariale instaur�e entre la Ville de Paris et la Pr�fecture de police, il a �t� d�cid� que cette mission de tenue des points-�coles serait progressivement transf�r�e aux A.L.M.S. C'est ainsi qu'� l'heure actuelle, plus de 80 points-�coles sont tenus dans 8 arrondissements de la Capitale.
Le transfert se poursuit au rythme des recrutements des A.L.M.S. dans l'optique d'une reprise globale du dispositif par la Mairie de Paris.
Dans un premier temps les cr�neaux de sortie de fin d'apr�s-midi, c'est-�-dire 16 heures-18 heures qui sont plus touch�s par les ph�nom�nes d'ins�curit�, continueront � �tre assur�s par des policiers de quartiers.
Les A.L.M.S., compte tenu de leurs conditions d'emploi, assurent les deux vacations du matin et la premi�re de l'apr�s-midi.
M. Didier BARIANI. - A condition que le transfert de ce dispositif ne se traduise pas par une moindre s�curit� � la sortie des �tablissements scolaires et qu'il soit veill� attentivement � ce que cela se fase dans une s�curit� p�renne pour les �coliers.

Décembre 2001
Débat
Conseil municipal
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