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126 - QOC 2001-575 Question de M. Pierre GATIGNON et des membres du groupe socialiste et radical de gauche à M. le Maire de Paris relative à la location des parkings de logements sociaux vacants


Libell� de la question :
"Les organismes de logements sociaux se trouvent confront�s dans certains quartiers � une vacance de plus en plus forte de leurs parkings, au point de rechercher par voie d'annones ou d'affiches des candidats � la location.
M. Pierre GATIGNON et les membres du groupe socialiste et radical de gauche souhaiteraient que soit �tudi�e la possibilit� de diminuer le loyer des parkings au moins ceux lou�s en annexe � des logements dans les groupes d'immeubles o� cette vacance a atteint des proportions importantes."
R�ponse (M. Jean-Yves MANO, adjoint) :
"Les bailleurs sociaux contribuent de mani�re importante � l'offre d'emplacements de stationnement � Paris. Or, sur certains sites, cette capacit� est sous-utilis�e, les emplacements ne trouvant pas preneur parmi les locataires de l'immeuble.
Ce ph�nom�ne s'explique, dans certains cas, par une offre d'emplacements de stationnement exc�dant largement les besoins des locataires. Cette situation, qui se rencontre notamment dans certaines zones d'am�nagement concert�es, est due � d'anciens r�glements d'urbanisme qui tablaient sur une augmentation du taux de motorisation des m�nages parisiens.
Dans d'autres cas, c'est un sentiment d'ins�curit� qui explique la d�saffection des locataires.
Les prix de location des emplacements de stationnement sont modul�s en fonction de la prestation fournie et des prix du march� ; � de rares exceptions pr�s, ils s'�chelonnent entre 200 et 650 F par mois. Leur r�duction n'aurait pas d'effet sur la vacance si celle-ci est li�e � un sur�quipement de l'immeuble en parkings ou � des probl�mes de s�curit�.
Toutefois, l'abaissement � un demi euro du tarif du stationnement r�sidentiel de surface pourrait amener les bailleurs � des ajustements tarifaires pour maintenir le taux de remplissage actuel.
Afin de rendre leurs parcs de stationnement plus attractifs, les bailleurs engagent des travaux d'am�lioration, tels que la cr�ation de boxes individuels, l'am�lioration de l'�clairage, l'�quipement en syst�mes de s�curit�. Cette derni�re cat�gorie d'�quipements repr�sente un co�t important, tant en investissement qu'en fonctionnement (entretien, gardiennage...) ; avant d'envisager leur g�n�ralisation, une �valuation de l'impact des investissements d�j� r�alis�s sur la fr�quentation des parkings est n�cessaire.
L'ouverture des parcs de stationnement � des usagers ext�rieurs � l'immeuble constitue �galement un moyen de lutter contre le sentiment d'ins�curit�, tout en am�liorant le taux de remplissage. L'O.P.A.C. de Paris exp�rimente actuellement la concession de la gestion de deux parcs de stationnement � des soci�t�s sp�cialis�es ; cette formule semble toutefois r�serv�e � des sites de grande capacit�. Les bailleurs sociaux profitent �galement des possibilit�s ouvertes par la loi Solidarit� et Renouvellement urbain, qui autorise la location, � titre pr�caire et r�vocable, d'emplacements de stationnement � des personnes ext�rieures � l'immeuble. Des d�marches de prospection commerciale, plus ou moins actives, ont �t� entreprises � cet effet.
L� encore, il conviendra d'�valuer l'impact des actions engag�es.
Toutefois, il faut d'ores et d�j� souligner que la R.I.V.P. notamment, a engag� un effort de commercialisation qui a permis une baisse de 8,5% en un an, du nombre d'emplacements vacants g�r�s par cet organisme."

Décembre 2001
Débat
Conseil municipal
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