retour Retour

3 - Evocation des attentats à Jérusalem


M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous allons donc passer � l'ordre du jour.
Monsieur BOHBOT, vous voulez dire quelque chose ? Mais bri�vement, sur l'ordre du jour...
M. Jack-Yves BOHBOT. - Merci, Monsieur le Maire, de me donner la parole.
Nous sommes tous boulevers�s (quand je dis "tous", c'est dans tous les rangs de cette Assembl�e) par la s�rie d'attentats aveugles qui ont frapp�, samedi soir et dimanche matin, la population isra�lienne � J�rusalem et Ha�fa.
En ce moment d'intense �motion, le peuple de Paris doit s'associer � la douleur des victimes isra�liennes et fran�aises, victimes une nouvelle fois du terrorisme et de l'intol�rance.
C'est la raison pour laquelle, Monsieur le Maire, je vous propose aujourd'hui (ou au moment qui vous para�tra opportun) de nous associer au malheur qui atteint ces 33 victimes et ces 200 familles de bless�s et qu'une subvention exceptionnelle de 2 millions de francs soit vot�e en faveur des familles des victimes.
Je vous remercie, Monsieur le Maire.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Monsieur BOHBOT, ce qui s'est pass� ce week-end � J�rusalem est terrible et, apr�s le Pr�sident de la R�publique et le Premier Ministre, je me suis aussi exprim�, puisqu'on m'a interrog� hier, dans les termes les plus nets par rapport � cette souffrance terrible impos�e, en plus, par des m�thodes qui sont de l'ordre de ce qu'il y a de plus barbare dans la lutte politique.
La souffrance des victimes, la souffrance de cette r�gion du monde n'est �videmment pas indiff�rente au peuple de Paris et � tous ses �lus ; d'ailleurs, vous le savez, j'ai eu l'occasion d'accueillir � l'H�tel-de-Ville de Paris, au nom des Parisiens, les victimes des attentats de Tel-Aviv, j'ai convi� aussi des enfants palestiniens � venir, parce qu'ils souffrent �galement, et c'est en discussion avec Mme CHAHID.
Bien entendu, par rapport � ces attentats terribles de J�rusalem du week-end dernier, je suis pr�t � entendre toutes les suggestions pour que le peuple de Paris manifeste sa solidarit�, son amiti�. Je pense simplement qu'il faut le faire avec les institutions, avec les responsables, pas � leur place en d�cidant de mani�re un petit peu autoritaire.
Je vous propose donc que je poursuive mes contacts qui, bien s�r, sont intenses avec l'ambassadeur d'Isra�l et avec toutes les institutions qui, en Isra�l, se mobilisent pour la solidarit�. S'il y a des suggestions, notamment des Pr�sidents de groupes, je suis tout � fait dispos� � ce que Christophe CARESCHE les entende et que, chaque fois qu'il y a un enjeu de solidarit�, nous puissions y r�pondre tous ensemble. Je crois que je verrai dans quelques jours tous les Pr�sidents de groupes et ce peut �tre l'occasion pour nous de voir ce que, dans le consensus, nous pouvons manifester au nom de la totalit� des Parisiennes et des Parisiens.
Voil� ce qu'est ma r�ponse.

Décembre 2001
Débat
Conseil municipal
retour Retour