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55 - 2001, DASCO 251 - Fixation du prix de revient moyen des repas scolaires et du pourcentage de prise en charge du prix de revient par la collectivité parisienne, servant au calcul de la subvention de répartition aux caisses des écoles au titre de l'année 2002


M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Mes chers coll�gues, nous passons au projet de d�lib�ration DASCO 251 relatif � la fixation du prix de revient moyen des repas scolaires et du pourcentage de prise en charge du prix de revient par la collectivit� parisienne servant au calcul de la subvention de r�partition aux caisses des �coles au titre de l'ann�e 2002.
Je donne la parole � l'orateur inscrit, M. Jacques BOUTAULT.
M. Jacques BOUTAULT, maire du 2e arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire.
M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Essayez d'�tre tr�s concis et rapides, pour que nous puissions avancer.
M. Jacques BOUTAULT, maire du 2e arrondissement. - A l'occasion de cette d�lib�ration technique sur le prix de revient moyen des repas scolaires permettez-moi, Monsieur le Maire, et chers coll�gues, de formuler quelques remarques et questions concernant les subventions vers�es par la Ville aux diff�rentes caisses des �coles en esp�rant qu'elles viendront nourrir la r�flexion sur la r�forme en cours de ce r�gime de subvention.
Pour am�liorer la qualit� des repas servis aux enfants, la Municipalit� parisienne a ajout� en d�but de mandature 2 F, soit 30 centimes d'Euro, au prix de revient moyen, portant celui-ci de 30,60 F � 32,60 F. La Ville subventionnant les repas des enfants � hauteur de 50 %, les caisses des �coles ont alors per�u une subvention augment�e de seulement 1 F, 15 centimes d'Euro.
Or ce franc ne constitue pas un apport suffisant pour mettre en ?uvre une v�ritable politique de qualit� et de s�curit� alimentaire. Par exemple dans le 2e arrondissement, j'ai souhait� que d�s janvier 2002 soit introduite � chaque repas servi dans les restaurants scolaires au moins une composante issue de l'agriculture biologique ou labellis�e, AOC ou fermi�re. Ces produits sont � juste titre tr�s demand�s, notamment par les parents d'�l�ves. En effet non seulement ils sont meilleurs pour la sant�, poss�dent de hautes qualit�s nutritives mais en plus l'agriculture biologique est protectrice de l'environnement.
J'ai donc propos� au Conseil d'Administration de la caisse des �coles du 2e, que je pr�side en tant que Maire, de r�unir la commission des march�s dans le but de modifier par avenant le march� actuel. Cette modification du march� entra�ne un coup suppl�mentaire de 1,80 F T.T.C. par repas.
Cette somme sera en partie compens�e par les 1 F suppl�mentaires de la subvention de r�partition mais il reste � financer 80 centimes par repas qui devraient �tre pris en charge dans le cadre d'une subvention compl�mentaire dite subvention contractuelle.
Ainsi pour simplement introduire une seule composante de qualit� par repas, par exemple des betteraves biologiques (en entr�e) le lundi, du poulet fermier le mardi, du yaourt biologique le mercredi, de l'Emmenthal AOC le jeudi et du pamplemousse biologique le vendredi, il est indispensable d'avoir recours � la subvention contractuelle, et ce, malgr� l'augmentation du prix de revient moyen d�cid�e en d�but de mandature.
Am�liorer le contenu de l'assiette �tant un objectif de la majorit� municipale, je souhaiterais savoir si une revalorisation de la subvention de r�partition est envisag�e et si la r�flexion actuellement men�e pour r�former le r�gime de subvention int�gre l'introduction de produits issus de l'agriculture biologique ou de qualit� sup�rieure.
Si tel n'est pas le cas, la prise en charge du co�t suppl�mentaire li� � l'introduction de produits biologiques dans l'alimentation de nos enfants pourra-t-elle se n�gocier dans le cadre de la subvention contractuelle et � quel niveau ?
Enfin l'introduction de ces nouveaux produits se doit d'�tre accompagn�e d'un plan de formation des personnels d'animation d'interclasse et des caisses des �coles. Comment peut �tre pris en charge le co�t de cette formation et des heures suppl�mentaires que celle-ci entra�nera ?
Voil�, Monsieur le Maire, et Chers Coll�gues, les questions et les r�flexions sur les moyens allou�s � la mise en ?uvre de la politique de qualit� et de s�curit� alimentaire que nous souhaitons tous et toutes et que je voulais vous soumettre.
(Applaudissements sur les bancs du groupe "Les Verts").
M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Je demande � M. FERRAND de bien vouloir r�pondre � l'intervenant.
M. �ric FERRAND, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Je vais essayer d'�tre bref mais les questions qui sont pos�es sont des questions qui sont effectivement importantes. J'ai rousp�t� tout � l'heure parce que M. CHERKI �tait un peu long et je me suis aper�u que j'�tais long moi-m�me, mais quand m�me la question qui est pos�e par M. BOUTAULT m�rite quelques �claircissements.
Nous avons augment� de 2 F le prix moyen du repas servi dans les �coles de Paris. Il est donc actuellement de 32,60 F. Ce qui revient � dire - je ne vais pas �tre tr�s technique pour que tout le monde me comprenne - que la subvention dite de r�partition, c'est-�-dire celle qui est vers�e par repas, est augment�e de 1 F effectivement, sauf pour les centres de loisirs d'�t� - cela a son importance - et de petites vacances, puisque vous savez que les caisses des �coles sont prestataires de services dans ces cas-l�.
J'ajoute �galement que l'augmentation de 2 F constat�e pour les centres de loisirs, grandes et petites vacances, est appliqu�e directement pour les repas servis aux animateurs de cantines. C'est un �l�ment important...
M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Chers coll�gues, je voudrais demander � Mme KOMITES, � Mme KUSTER, � M. LE GOFF et � M. BENESSIANO de bien vouloir avoir la gentillesse d'�couter attentivement...
M. Ren� LE GOFF. - J'�coute attentivement, moi !
M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Oui, c'est vrai, je retire ce que je viens de dire... c'�tait pr�c�demment que vous n'�coutiez pas ! Si chacun de vous pouvait apporter un petit peu d'attention, cela nous permettrait de ne pas terminer la s�ance � 1 h du matin mais un petit peu plus t�t.
M. Eric FERRAND, adjoint, rapporteur. - Je continue et je vais essayer de faire court.
Cela revient � dire quand m�me que, sur le volume annuel, l'augmentation est sup�rieure � 1 F.
Des calculs qui sont faits nous indiquent que ce qu'il y a dans l'assiette, en moyenne, fait entre 8 F et 8,50 F, ce qui veut dire aussi que m�me si on se limitait � 1 F, c'est une augmentation de 20 � 25 % de l'aide de la Ville par rapport � l'ann�e 2000. Croyez-moi, ce n'est pas rien.
Je me permets �galement de vous indiquer qu'en plus de cette augmentation de la subvention de r�partition, nous avons vot� deux autres subventions importantes :
- une de 4 millions de francs, que nous avons appel�e "pour l'am�lioration de la tra�abilit�", mais c'est dans le m�me objectif de permettre d'acheter des produits de meilleure qualit�, donc plus chers ;
- et une subvention exceptionnelle de 6 millions de francs qui a �t� r�partie dans les arrondissements comportant en leur sein des Z.E.P. ou des R.E.P. Par exemple, pour votre arrondissement, entre 2000 et 2001, c'est une subvention de 1.050.000 F suppl�mentaire qui a �t� vers�e. C'est important de le dire parce que cela permet quand m�me de faire des choses.
Je m'empresse �galement - et je termine l�-dessus - de vous dire deux choses.
D'abord, je vous f�licite des efforts que vous faites pour l'am�lioration de la qualit� des repas dans votre arrondissement, car je souhaite qu'il y ait, entre les caisses des �coles et la Ville, une relation tr�s contractuelle. Le budget de la Ville n'est pas un puit sans fond. Nous souhaitons aider les caisses des �coles qui font des efforts. S'il n'y a pas d'efforts de fait dans ce sens, bien �videmment, lors de la subvention contractuelle, nous r�viserons notre fa�on de voir.
Deuxi�me chose, il y a effectivement une r�flexion (cela ne vous a pas �chapp�) sur la subvention de r�partition et nous souhaitons introduire un certain nombre de crit�res de mani�re � rendre cette subvention plus juste, parce qu'� l'heure actuelle elle est injuste puisqu'elle est vers�e uniform�ment dans les arrondissements en fonction du nombre de repas servis, sans tenir compte de la sociologie des enfants, sans tenir compte du nombre d'enfants scolaris�s b�n�ficiant d'une r�duction.
Voil� ce que je souhaitais dire sur ce dossier. Nous sommes tr�s vigilants � ce qui se passe dans les arrondissements, notamment dans le 2e.
M. Christophe GIRARD, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je crois que M. BOUTAULT est satisfait de la r�ponse.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASCO 251.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, DASCO 251).

Décembre 2001
Débat
Conseil municipal
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