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72 - QOC 2000-150 Question de Mmes Yvette DAVANT, Olga TROSTIANSKY, Gisèle STIEVENARD et des membres du groupe socialiste et apparentés à M. le Maire de Paris relative à la prévention de la maladie d'Alzheimer


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la question de Mmes Yvette DAVANT, Olga TROSTIANSKY et Gis�le STIEVENARD � M. le Maire de Paris concernant la pr�vention de la maladie d'Alzheimer.
Elle est ainsi libell�e :
"L'association "France Alzheimer" a organis� � l'occasion "des rendez-vous d'Alzheimer" une grande campagne d'information et de pr�vention de cette maladie qui touche un nombre croissant de personnes �g�es.
Pr�s de 200 communes ont particip� � cette campagne ax�e sur l'organisation de rencontres-d�bats et sur la mise en place de points d'accueil et d'information dans les mairies.
Or, il semble que la Ville de Paris n'ait pas souhait� s'engager de fa�on significative dans cette action.
Pourtant, on estime qu'environ 50 % des personnes atteintes ne sont pas diagnostiqu�es et que cette situation n�cessite la mise en oeuvre de nouvelles actions de d�pistage.
C'est pourquoi Mmes Yvette DAVANT, Olga TROSTIANSKY, Gis�le STIEVENARD et les membres du groupe socialiste et apparent�s souhaitent conna�tre l'ensemble des mesures de pr�vention et d'information engag�es par la Ville et le D�partement de Paris aupr�s des personnes �g�es et des familles pouvant �tre confront�es � cette maladie."
Je vous donne la r�ponse au lieu et place de M. Claude GRISCELLI, adjoint.
La Mairie de Paris a particip� � la campagne nationale sur la maladie d'Alzheimer en organisant un colloque d'information le 2 f�vrier 2000 � la Mairie du 4e arrondissement pr�sid� par le Professeur Claude GRISCELLI, Adjoint au Maire, charg� de la Sant�, au cours duquel le Professeur Fran�oise FORETTE ainsi que les diff�rents intervenants ont �voqu� les aspects m�dicaux, les possibilit�s th�rapeutiques et les difficult�s li�s � la prise en charge de ces malades tant � domicile qu'en institution.
En marge de ce colloque, une permanence d'accueil avait �t� mise en place les 1er, 2 et 3 f�vrier 2000 � la Mairie du 4e arrondissement, pour renseigner le public sur cette maladie.
La Ville de Paris n'a pas attendu cette campagne nationale pour cr�er des centres de sant� et de pr�vention du vieillissement qui permettent, autour d'un m�decin form� � la g�rontologie de proposer un bilan aux malades et des conseils � l'entourage. Ces centres de sant�, g�r�s par le Centre d'Action sociale de la Ville de Paris, sont situ�s dans les 14e, 15e et 20e arrondissements. Dans les centres du 15e et du 20e arrondissements, une permanence d'information sur la maladie d'Alzheimer est ouverte au public.
Par ailleurs, les centres de sant� organisent r�guli�rement des rencontres destin�es aux professionnels et aux parisiens sur des th�mes g�rontologiques et notamment sur ce type de maladie.
Dans le cadre de la mise en ?uvre du Sch�ma Directeur G�rontologique, le D�partement de Paris a �galement mis en place un r�seau reposant sur des plates-formes g�rontologiques appel�es "Points Paris Emeraude" couvrant 11 arrondissements parisiens.
Ces "Points Paris Emeraude" ont pour missions, outre la coordination de l'action des diff�rents partenaires du r�seau g�rontologique, le conseil, l'orientation et l'aide � la d�cision destin�s aux parisiens �g�s et � leur entourage, notamment en ce qui concerne la maladie d'Alzheimer et les affections apparent�es.
Ce dispositif de plates-formes g�rontologiques couvrira l'ensemble de la capitale d'ici la fin de l'ann�e 2000 et facilitera l'acc�s � l'information pour tous les parisiens.
Le Centre d'Action sociale de la Ville de Paris a ouvert, dans plusieurs de ses R�sidences-Sant�, des unit�s d'accueil de jour pour personnes en perte d'autonomie notamment les personnes �g�es atteintes de ce type d'affection. Ces �tablissements, au nombre de 5, sont situ�s dans les 5e, 14e, 15e et 20e arrondissements et disposent au total de 50 places d'accueil.
Un projet de centre d'accueil de jour autonome, actuellement tr�s avanc�, pourrait �galement se r�aliser.
Lorsque l'entr�e en institution s'av�re in�vitable, de nombreuses R�sidences-Sant� du C.A.S.V.P. peuvent h�berger ces personnes dans des unit�s adapt�es o� elles sont entour�es par du personnel form�.
Enfin, pour les �tablissements nouveaux, la Mairie de Paris demande que tous les projets de vie soit adapt�s aux personnes atteintes de ce type de maladie.

Février 2000
Débat
Conseil municipal
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